Eco & Finance

Argent sale : la traque va s’accélérer

Des milliards échappent à tout contrôle

Juges, procureurs et policiers des pays membres de la Cédéao participent depuis lundi à Lomé à une session de formation organisée par le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment en Afrique de l’Ouest (GIABA).

Cet organisme régional est responsable de la prévention et du contrôle du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme en Afrique de l´Ouest.

L’objectif de cette rencontre est bien sûr d’accroître les connaissances des participants dans les enquêtes, poursuites et jugements des affaires, mais aussi de renforcer une coopération entre services étrangers qui fait défaut.

Au Togo, comme dans la plupart des pays d’Afrique, les échanges commerciaux s’effectuent en espèces. Pas de chèque, pas de virement, pas de carte de crédit Il est donc extrêmement difficile d’assurer une traçabilité. Trafiquants de drogue et organisations terroristes profitent aussi d’un environnement où les banques ne sont pas toujours très regardantes sur l’origine des fonds. 

Dire que le Togo fait trop peu contre ce fléau n’est pas exact. La Cellule nationale de traitement de l’information financière (CENTIF) est de plus en plus active auprès des établissements bancaires et son action va se renforcer au sein de l’Office togolais des recettes (OTR) qui regroupe douanes et impôts.

Face à l’instabilité dans la région liée aux menaces terroristes et au trafic de drogue, le rôle du GIABA est crucial à condition qu’on lui donne les moyens d’être vraiment efficace.

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