Eco & Finance

En Afrique, blanchir n’est pas un problème

La 16e réunion plénière du Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) s’est tenue mardi à Lomé. Au menu des discussions, l’auto-évaluation des dispositifs de lutte mis en place au sein de l’Espace Cédéao. 

Et les résultats sont loin d’être satisfaisants, de l’avis même d’ Abdullahi Shehu, le directeur général du GIABA, qui fait observer qu’en dépit des contrôles de plus en plus sévères, le blanchiment continue à prendre de l’ampleur et fait planer une menace sur la stabilité du système financier.

Il a pointe du doigt certaines banques toujours très complaisantes et irresponsables car, explique-t-il, «Cet argent illicite ne constituant par des dépôts stables peuvent entraîner du coup l’effondrement de tout le système bancaire et par conséquent de l’économie nationale ». 

«L’adoption de textes conformes aux normes internationales et l’assistance à la mise en place des Cellules de renseignements financiers sont, entre autres, des progrès importants enregistrés par le GIBA », souligne pour sa part Djossou Sémondji, le représentant du ministre de l’Economie et des Finances du Togo.

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