Eco & Finance

Il est le pire ennemi des trafiquants

La douane ne se contente pas de collecter les taxes, elle rend la vie impossible aux trafiquants en tout genre. Du narco colombien au revendeur d’essence frelaté sur un chemin de campagne, rien ne lui échappe. 

Ses agents sont chargés de la surveillance du territoire et de la lutte contre la fraude et les trafics illicites (drogue, armes et explosifs, cigarettes, alcool, contrefaçons, biens culturels, espèces menacées, etc...)

Dernièrement, ils ont mis la main sur des dizaines de milliers de médicaments contrefaits. En raison de la porosité des frontières, le travail n’est pas évident, mais les gabelous s’en tirent plutôt pas mal, comme l’explique Hyacinthe Winega Bamana (photo), le directeur du contentieux, des enquêtes douanières et de la valeur. 

Republicoftogo.com : Quel bilan affiche votre administration dans la lutte contre les trafics ?

Hyacinthe Winega Bamana : L'une des missions principales et essentielle de la douane au Togo est la lutte contre la fraude et quand on parle de fraude, il faut aussi inclure tout ce qui est produits prohibés et qui nuisent à la santé et à la sécurité de la population. La circulation frauduleuse des armes, la drogue, la piraterie, etc…

Depuis le début de l’année, nous avons saisi plus de 5 tonnes de produits contrefaits, des cigarettes, des produits alimentaires, des médicaments, du Wax, des CD et des DVD.

Ils seront détruits dans les jours à venir. Il y a également plus de 300.000 litres de carburant saisis par nos services.

La douane a aussi joué un rôle important très récemment dans le cadre de l’opération « Cobra » focalisé sur les faux médicaments. Résultat : 7 tonnes récupérées.

Republicoftogo.com : En matière de contrefaçons comment arriver à reconnaître le vrai du faux ?

Hyacinthe Winega Bamana : Pas évident en effet car les trafiquants sont de plus en plus malins. Il y a les ruses habituelles que nous connaissons bien et celles plus sophistiquées que nous apprenons à maîtriser.

Nous bénéficions également de l’aide des fabricants qui nous envoient des modèles pour déceler plus facilement les contrefaçons.

J’invite d’ailleurs les propriétaires de marques internationales à nous faciliter la tâche en coopérant plus étroitement avec la douane.

Nous avons déjà signé plusieurs conventions de collaboration avec des entreprises étrangères, mais il y a encore beaucoup de marques pour lesquelles nous pas de moyens de déceler imitations.

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