Eco & Finance

Le CFA est loin d'être un frein à la croissance

Stabilité du cadre macroéconomique.

Les ministres des Finances, les gouverneurs des Banques centrales et les présidents des institutions régionales de la Zone franc se sont retrouvés vendredi à Paris sous la présidence de Michel Sapin, le ministre français des Finances.

Le Togo était représenté par Sani Yaya, le ministre de l’Economie et des Finances, et par Kossi Assimaïdou, le ministre de la Planification.

Le franc CFA est à sa juste valeur et, loin d'être un frein à la croissance, permet aux pays qui l'ont pour monnaie de mieux résister au choc créé par la faiblesse des cours des matières premières, ont estimé les participants.

En d'autres termes, le CFA n'est ni sous-évalué, ni surévalué.

'Le problème ne se pose pas au niveau du franc CFA, ce n'est pas la préoccupation aujourd'hui' a expliqué Tiémoko Meyliet Koné, le gouverneur de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO). Ce qui est en jeu, a-t-il dit, c'est la croissance. Or son rythme dans l'espace UEMOA est de 7%.

Autrement dit, la remise en cause de la parité fixe entre le CFA et l'euro n'est pas d'actualité.

La Zone franc regroupe 14 pays d'Afrique sub-saharienne, les Comores et la France. 

Bâtie sur les liens historiques étroits qui unissent la France aux pays africains, la Zone franc est issue de la volonté commune de ces pays de maintenir un cadre institutionnel qui a contribué à la stabilité du cadre macroéconomique.

Dès l'adoption de l'euro, la monnaie européenne a remplacé le franc comme ancre monétaire des francs CFA et comorien, sans que les mécanismes de coopération monétaire de la zone en soient affectés. 

Il fonctionne comme un compte à vue ouvert auprès du Trésor français et est rémunéré.

La Zone franc est régie par quatre principes fondamentaux : garantie de convertibilité illimitée du Trésor français, fixité des parités, libre transférabilité et centralisation des réserves de change.

La coopération entre la France et les pays de la zone se traduit notamment par la tenue, deux fois par an, des réunions des ministres des finances. 

Cette réunion, qui se déroule alternativement en Afrique et en France, est organisée quelques jours avant les Assemblées du FMI et de la Banque mondiale à Washington.

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