Eco & Finance

Le commerce informel nuit au développement

50% des biens importés au Togo sont générés par le secteur informel et ce chiffre vaut pour la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest. Constat dressé mardi par les représentants des douanes des 8 pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). L’objectif est de trouver les moyens de minimiser les pratiques du commerce informel qui échappe à tout contrôle. 

« Les administrations douanières prises individuellement ne sont pas parvenues à endiguer le phénomène. Il faut en aller en rang plus serré pour faire contrôler le cordon douanier des 8 Etats de la zone », a expliqué le directeur général des douanes togolaises, Kodjo Adédzé.

«L'informel constitue un danger pour le développement de nos pays car il entraîne des pertes de ressources énormes pour l’Etat, réduit sa capacité à mobiliser des ressources pour financer les projets de développement », ajoute-t-il.

Les douanes ouest-africaines bénéficient de l’assistance de l'Organisation mondiale des douanes(OMD) pour renforcer leurs capacités de contrôle.

Pour les experts, il est nécessaire de sévir contre le commerce informel, mais la première étape consiste d’abord à sensibiliser les commerçants en les incitant à franchir le gap et à officialiser leurs activités. 

Pas évident. Au Togo, par exemple, 80% de la population active évolue dans le business informel.

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