Eco & Finance

Les priorités du gouvernement

Le projet de loi de finances 2011, dévoilé samedi, prévoit de faire porter l’effort de l’Etat sur les secteurs prioritaires de l’agriculture, de l’éducation, de l’eau et de l’assainissement, de la santé et des infrastructures. Ces investissements représentent 45,2% des dépenses de fonctionnement.
Le texte sera soumis dans quelques jours aux députés pour approbation.

Ce que dit le Conseil des ministres du 29 octobre 2010

L’une des orientations majeures de la politique de redressement économique lancée en 2007 est la poursuite en 2010 de l’assainissement des finances publiques par le maintien de la stabilité macroéconomique basée sur une politique budgétaire rigoureuse et la relance de l’économie, en vue de l’amélioration des conditions de vie des populations togolaises et à la réduction de la pauvreté..

La présente loi de finances retrace donc l’environnement économique et décline les prévisions budgétaires pour l’année 2011.
Le maintien de la stabilité macro-économique et la consolidation d’une croissance plus forte passe par la poursuite des efforts consentis par le gouvernement dans l’exécution du programme de Facilité élargie de Crédits (FEC). Ces efforts devront également intégrer au niveau sous-régional, les politiques de réformes et d’harmonisation des finances publiques engagées par l’UEMOA.

Ainsi, les prévisions budgétaires pour la gestion 2011 se chiffrent en ressources à 536, 8 milliards de francs CFA et en dépenses à 548, 7 milliards de francs CFA, dégageant un besoin de financement additionnel de 11, 9 milliards de francs CFA.

Tout comme le budget précédent, la loi de finances gestion 2011 a encore mis la priorité sur l’éducation, la santé, les infrastructures, l’agriculture, l’eau et l’assainissement qui totalisent à eux seuls 94, 6 milliards de francs CFA, soit 45, 2 % des dépenses de fonctionnement, et 10, 3 milliards de francs CFA, soit 4, 5 % du total des investissements.

Les nouvelles mesures prévues par le budget devront permettre de mieux lutter contre la pauvreté, d’améliorer les recettes publiques, de relancer l’économie par l’investissement dans les secteurs porteurs de croissance et d’améliorer les conditions de vie des travailleurs.

Tout comme les années passées, la règle qui s’impose au gouvernement est le renforcement de la rigueur dans l’exécution de la loi de finances en 2011. Cette rigueur sera observée aussi bien dans la mobilisation de nos ressources propres que dans l’exécution des dépenses. Pour ce faire, la lutte contre la fraude et la corruption sera accrue, de même que la réduction des exonérations afin d’assurer l’accroissement de nos recettes internes.

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