Eco & Finance

Les vertus stabilisatrices de la zone franc

Parfois décrié, le CFA rassure les investisseurs

Les ministres des Finances de la zone franc se réunissent samedi à Yaoundé, au Cameroun. Le Togo sera représenté par Adji Otèth Ayassor, le ministre d’Etat en charge de l’Economie, des Finances et de la Planification du Développement.

Cette réunion rassemble les ministres des Finances des 14 pays d'Afrique de l'Ouest et centrale qui utilisent cette monnaie commune ainsi que leur homologue français Michel Sapin, arrivé vendredi après-midi dans la capitale camerounaise.

La réunion est consacrée à l'impact de la baisse des prix des matières premières sur ces pays dont la situation économique est difficile. 

Créé en 1945, le franc CFA représente les monnaies de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cemac).

Cette monnaie commune est rattachée à l'euro, ce qui signifie qu'elle suit les variations de la monnaie unique européenne.

Concrètement, via des accords monétaires, la France garantit aux pays de la zone franc la convertibilité illimitée du franc CFA avec l'euro à un taux fixe sous certaines conditions monétaires. Ces pays doivent également déposer 50 % de leurs réserves de change au Trésor français en guise de garanties.

Avec ce système, les pays de la zone franc n'ont certes que peu d’indépendance monétaire, mais il a des vertus stabilisatrices.

Ainsi, l'inflation moyenne sur la période 2000-2015 est de 2-3 % en zone franc, contre 9 % en Afrique sub-saharienne. Un signal positif pour les investisseurs internationaux.

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