Les principaux indicateurs économiques sont solides, ce qui est rassurant pour les perspectives de développement de l’économie togolaise. Constat dressé samedi par Abebe Selassie, le directeur adjoint pour l’Afrique du Fonds monétaire international (FMI) lors d’une rencontre à Washington avec Sani Yaya, le ministre chargé du Budget.
La croissance a été tirée vers le haut grâce aux investissements réalisés par le secteur public ; il s’agit principalement des infrastructures. La part du secteur privé reste bien plus modeste, a souligné le Fonds.
Les responsables de l’institution ont évoqué la réforme du secteur bancaire. Le processus de privatisation des banques publiques est achevé. Reste à mettre en œuvre le chantier de la fusion entre la BTCI et l’UTB, solution privilégiée par le gouvernement pour ces deux entités.
Le FMI s’est engagé à assister les autorités togolaises dans la création d’une cellule de politique fiscale.
Enfin, le Fonds a salué les performances réalisées par l’Office togolais des recettes (OTR). En 2015, cet organe qui regroupe douane et impôts est parvenu à mobiliser plus de 500 milliards. Un montant qui devrait être en progression cette année.