Idées

Côte d’Ivoire : le temps de la sagesse ?

Les proclamations guerrières des deux camps n'y ont rien fait. L'issue militaire pour régler la dualité présidentielle en côte d'Ivoire apparait de plus en plus improbable. Quant au front uni qui soutenait Alassane Ouattara, il se fissure.
Le président ougandais Yoweri Museveni s'oppose à la reconnaissance par les Nations unies d'Alassane Ouattara comme président élu de la Côte d'Ivoire et il souhaite une enquête de l'Union africaine sur le scrutin ivoirien, a déclaré son porte-parole.
Pour le président sud-africain Jacob Zuma, les deux candidats ont lancé de "sérieuses accusations" concernant des irrégularités de vote au cours de la présidentielle du 28 novembre dernier. "Nous devons trouver un moyen de vérifier les faits et, en fonction des résultats, de pouvoir avancer", a-t-il ajouté.
Le Ghana a quant à lui récusé l'opération militaire.
La seule solution pour régler le problème ivoirien est la négociation.
Les difficultés ne sont pas nées de l'élection présidentielle mais de la rébellion qui divise le pays depuis 2002. C'est en se penchant sur les causes profondes de la crise ivoirienne que l'on pourra trouver une issue.
Comme le dit justement Monseigneur Nicodème Barrigah: "La crise ivoirienne montre encore une fois qu’une élection présidentielle ne résout pas automatiquement tous les problèmes d’un pays. Bien au contraire, elle peut les aggraver. Tant que des questions de fond ne sont pas réglées, il est à craindre que des situations malheureuses de cette nature se reproduisent. "
Koffi Souza

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