Idées

Crise ivoirienne et économie ouest-africaine

La crise ivoirienne réagit sur l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et sur l’ensemble de la region.
Il existe des facteurs positifs dans l’économie ouest-africaine : un regain de l’activité économique en Guinée- Bissau et au Togo, un taux moyen d’inflation modéré dans l’ensemble des pays de l’UEMOA malgré une légère poussée au deuxième semestre 2010, l’activité économique de l’ensemble de la zone devait continuer de progresser pour atteindre près de 41⁄2 % en 2011. Mais tous ces facteurs peuvent être remis en cause par une persistance de la crise ivoirienne.  
Le système bancaire ivoirien est quasiment bloqué. Depuis décembre 2010, pour garantir la solvabilité du secteur bancaire de l’UEMOA, la BCEAO a prorogé l’échéance des titres publics ivoiriens arrivant à terme, qui sont détenus essentiellement par des banques de l’UEMOA.
On estime qu’une chute de la production en Côte d’Ivoire comme celle qui s’est produite en 2000 et 2002 pourrait faire passer la croissance moyenne de la région en dessous de 3 %. Il en résulterait une baisse du revenu par habitant et une augmentation de la pauvreté en Côte d’Ivoire, voire dans toute la région. Il existe également un risque  de  hausse des prix des denrées alimentaires et carburants. A terme c’est le système même du franc CFA qui serait mis en cause.
Les pays africains sont interdépendants et quand la Côte d’Ivoire tousse, c’est toute l’Afrique qui risque d’être atteinte par la contagion,

Koffi Souza

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