Un constat important a été fait lors de l’ouverture cette semaine du Congrès de l’Energie en Afrique à Dakar : plus de deux milliards de personnes n’ont pas encore accès à l’électricité dans le continent. Cette situation est due, principalement, à l’augmentation exponentielle de sa population. L’Afrique subsaharienne a le plus faible taux d’électrification du continent, avec 585 millions de personnes, soit 70 % de la population, qui n’a pas accès à l’électricité.
La situation va perdurer et risque de se détériorer dans de nombreux pays africains, particulièrement en Afrique subsaharienne, puisque l’éradication de la pauvreté énergétique est intimement liée à la réalisation des objectifs du millénaire pour le développement.’. D’où l’importance de la tenue de ce congrès qui sert de tribune aux professionnels et spécialistes des énergies en vue de leur permettre de promouvoir une vision intégrée et non partisane des questions de l’énergie à l’échelle du continent africain au-delà des régions, cultures et idéologies’.
Il convient de favoriser l’essor des stratégies technologiques, économiques et les financements dynamiques du développement de toutes les filières de l’énergie en Afrique et en particulier les perspectives d’accès des populations aux énergies. L’augmentation des investissements du secteur privé dans le secteur de l’énergie est primordiale.
Au Togo, les délestages appartiennent désormais au passé depuis la mise en marche de la centrale thermique de Lomé, exploitée par la société américaine Contour Global dont la construction est revenue à près de 200 millions de dollars.
Par ailleurs, les plus grands efforts sont faits pour la modernisation du réseau.
On ne peut qu’approuver la politique « éclairée » suivie dans le domaine de l’énergie.
Koffi Souza