Alors que les Togolais s’apprêtaient à célébrer dans l’unité le cinquantième anniversaire de la mort du fondateur de la République Togolaise, Sylvanus Olympio, des incendies criminels ont détruit deux des principaux marchés du pays.
Des enquêtes sont en cours pour établir les responsabilités et découvrir les coupables.
Mais, d’ores et déjà, il faut dénoncer le climat qui a rendu ces actes inqualifiables possibles.
Quand des leaders politiques appellent à l’insurrection violente, quand les menaces et les diffamations deviennent monnaie courante, ces dérives arment les esprits faibles et les incitent à passer à l’action.
Le temps est venu d’imposer l’application de la loi républicaine qui réprime les appels au crime et à la violence et qui impose le respect des droits de la personne.
La liberté d’expression n’est pas un permis de tout faire. Elle n’autorise pas les dérives violentes et fascistes d’où qu’elles viennent.
Chacun doit en être convaincu : il y a une ligne rouge dans la liberté d’expression qu’il ne faut pas franchir : l’incendie des paroles et des écrits
Koffi SOUZA