Le décès par balles, le 15 avril à Dapaong, d’un manifestant âgé de 12 ans, attriste tout le peuple togolais. Toutes les condoléances présentées à la famille ne pourront pas apaiser la tristesse causée par cette mort inutile. L’auteur du coup de feu doit être soumis à la rigueur de la loi. De même que les forces de sécurité doivent être rappelées à l’ordre quant à l’utilisation de la force.
Il faut cependant que chacun s’interroge sur les causes de ce drame. Une grève des professeurs du primaire et du secondaire a été lancée par un syndicat minoritaire. Les élèves sont descendus dans les rues soit spontanément, soit télécommandés par des agitateurs. C’est toujours une lourde responsabilité que de faire descendre des jeunes voire même des gamins dans la rue. D’abord parce que l’on ne doit pas utiliser les élèves comme force de pression en faveur des professeurs. D’autre part parce que l’on ne doit pas exposer des jeunes aux risques d’une manifestation sur la voie publique.
Il faut donc en revenir à la raison : celle d’une négociation entre les professeurs et le gouvernement pour trouver une issue à la crise.
Que chacun lance un appel à la retenue pour que cessent les violences et les destructions.
La politique du chaos est la pire des politiques
Koffi Souza