La liberté de l'information est un bien trop précieux pour être gaspillé. Aussi faut-il se féliciter que , grâce à la seconde lecture demandée par le Président de la République et à la sagesse de l'Assemblée Nationale, le projet de loi relatif aux pouvoirs de la haute autorité de l'audiovisuel et de la Communication ait pu être adopté à l'unanimité.
Ce vote démontre que lorsqu'un effort de réflexion suffisamment approfondi est accompli, il est possible de trouver des solutions acceptables par tous.Dans ce domaine de la liberté de la communication, les équilibres sont particulièrement difficiles à trouver.
Il faut assurer la plus grande liberté d'expression sans accepter les déviances, les mises en cause erronées ou la vénalité.
C'est désormais aux tribunaux du Togo qu'il appartiendra de faire respecter ces équilibres. Une jurisprudence nouvelle doit se forger. Mais, c'est par-dessus tout l'esprit de responsabilité des entrepreneurs de communication et des journalistes qui permettra que les sanctions soient aussi rares que possible.
Prévenir vaut mieux que guérir ou que sanctionner
Koffi Souza