Justice

Explications douteuses

Kpatcha Gnassingbé, accusé d’être l’organisateur d’un coup d’Etat au Togo en 2009, s’est exprimé pour la première fois mercredi devant la Chambre correctionnelle de la Cour Suprême de Lomé. Il a affirmé avoir été « piégé » et victime d’un « traquenard ».

«Je le dis tout haut, ce sont des événements malheureux, et je demande pardon au président de la République, mon frère aîné, Faure Gnassingbé. Ce pardon ne veut pas dire que je reconnais les faits ou que j’avais un projet de coup d’Etat pour le destituer », a notamment déclaré Kpatcha Gnassingbé avant de s’en remettre aux bons offices du président du tribunal, Abalo Pétchélébia, à qui il a demandé de mener une conciliation avec le chef de l’Etat.

L’ancien ministre de la Défense jure avoir été abusé par un employé à l’Ambassade des Etats-Unis au Togo, un certain  Zag Bawa.

"C'est Zag Bawa qui m'a informé en février 2009 qu'un groupe d'officiers préparait un coup d'Etat et j'ai immédiatement rendu compte au président de la République (…) Par la suite c'est ce même informateur qui m'a indiqué que les Américains me préféraient à Faure et qu'ils souhaitaient que je prenne le pouvoir après le coup (…) ", raconte-il mettant au passage en cause certains officiers supérieurs des FAT.

Des explications confuses qui ont du mal à convaincre.

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