Sur 92 manifestants détenus pour violences sur les forces de l’ordre ou destruction de biens publics à la suite des manifestations organisées depuis août dernier par l’opposition, 45 viennent de bénéficier d’une grâce présidentielle. Une mesure destinée à apaiser le climat alors que s’est ouvert le dialogue politique.
Les défenseurs des droits de l’homme, comme le Collectif des associations contre l’impunité au Togo (CACIT) saluent cette décision.
Ils reconnaissent cependant que sur les 45 personnes libérées, toutes ne sont peut être pas totalement innocentes et qu’elles ont commis des actes répréhensibles.
C’est le prix à payer pour parvenir à un climat apaisé favorable à des discussions constructives pour l’avenir du Togo.
Ce que confirme Spéro Mahoulé, le président du CACIT.
‘Cette grâce permettra de faciliter le dialogue’, a-t-il déclaré mardi sur une radio privée.