Calomnies, désinformation, rumeurs, atteintes à la vie privée. Le patron de la HAAC dénonçait ce matin l’absence de professionnalisme d’une partie de la presse.
Et les journaux parus jeudi lui donnent raison.
Un hebdomadaire traite un membre du gouvernement de ‘voyou de la République’ ; un autre journal accuse un de ses collègues d’avoir siphonné une société d’Etat.
Les titres sont accrocheurs, mais le contenu inconsistant et sans réelle information ni preuves à l’appui.
C’est caractéristique de ce qu’endurent chaque jour les hommes politiques, les officiels et les particuliers exposés en raison de leur activité professionnelle.
Il serait légitime que le ministre qualifié de ‘voyou’ saisisse la justice. Idem pour celui prétendument responsable de la mise en coupe réglée d’une entreprise publique.
Ailleurs dans le monde, un référé permettrait de sanctionner financièrement l’éditeur et l’auteur des articles.
Mais au Togo, dès qu’un journal fait l’objet d’une procédure, les organisations internationales de défense de la presse se mobilisent et accusent le pouvoir de vouloir museler la presse. Absurde évidemment quant on sait que sur les 500 journaux et périodiques enregistrés au Togo la grande majorité est plutôt favorable à l’opposition.