Sama Essohamlom (photo), le dirigeant de Redémarre, une société de placements qui promettait à ses clients des rendements dépassant les 200%, pourrait bénéficier lundi d’une liberté provisoire.
Coïncidence du calendrier, c’est le même jour que débutent le remboursement des épargnants ; une opération complexe organisée par le Comité de gestion mis en place par les autorités.
Plusieurs banques ont été mandatées pour restituer ce qu’il reste dans les caisses de Redémarre. Il s’agit, notamment, de la Banque Atlantique, de la Banque Populaire pour l’Epargne et le crédit ou encore de la Banque Régionale de Solidarité
Deux chefs d’accusation pèsent sur Sama Essohamlom, fausse déclaration et tentative d’escroquerie. La société a été fermée en juillet dernier.