Le tribunal correctionnel de Marseille a condamné à 30 mois de prison ferme un chef d’entreprise marseillais présenté comme le «pivot» d’une affaire de fausses factures dans le cadre du marché de désamiantage de l’ancien porte-avions français Le Clemenceau.
Six autres personnes ont été condamnées à des peines allant de simples amendes à 15 mois de prison ferme.
Michel-Ange Scarbonchi, ancien député européen PRG, accusé de «trafic d’influence passif» pour avoir organisé des rendez-vous avec des élus provençaux sur des projets de site de désamiantage, s’est vu infligé une peine de deux ans avec sursis et à une amende de 50.000 euros.
M. Scarbonchi a longtemps fréquenté le Togo où il avait affirmé avoir joué un rôle dans la libération de Loïck Le Floch-Prigent, mais il avait été aussitôt démenti par la présidence de la République.