La plupart des personnes - civils et militaires- impliqués dans la tentative de coup d’Etat d’avril 2009 et récemment condamnés par la justice ont quitté la prison civile de Lomé où ils étaient détenus pour des centres pénitentiaires à l’intérieur du pays ; à Tsévié, Sokodé et Atakpamé, notamment.
Me Jonas Sokpo (photo), l’un des avocats de la défense, qui a donné dimanche cette information, juge la mesure « arbitraire » estimant qu’au moment où le gouvernement a demandé à la CNDH d’enquêter sur les allégations de torture, il était regrettable que les détenus soient transférés en dehors de la prison de Lomé.
«Cela pose un problème sur le sérieux et la crédibilité de l’enquête », a-t-il déclaré.
La justice a la liberté de choisir n’importe lequel des centres de détention existants au Togo et d’y transférer les détenus.
Contrairement à ce qu’affirme Me Sokpo, le procédé n’a rien d’ « arbitraire ».