Justice

Procés d'Akouavi Kpade Afolabi : début des plaidoiries à Newark

Akouavi Kpade Afolabi, originaire du Togo et installée dans le New Jersey, risque une lourde peine de prison pour avoir fait entrer illégalement sur le territoire américain une vingtaine de jeunes filles qu'elle faisait « travailler » dans ses différents salons de coiffure de Newark et d'East Orange. « Afolabi savait parfaitement que ses victimes étaient jeunes, pauvres et peu éduquées ; elles rêvaient de la terre promise aux Etats-Unis ; il était facile de les exploiter », a déclaré mercredi matin Shana W. Chen, l'assistance de l'US Attorney.

L'avocat de la togolaise, Me Olubukola O. Adetula, plaidera cet après-midi.Mme. Afolabi avait été arrêtée en 2007 avec son ancien mari.

Entre octobre 2002 et septembre 2007, elle aurait fait venir aux Etats-Unis au moins 20 jeunes filles togolaises, munies de faux visas, qui travaillaient 7 jours sur 7 et dont le salaire était confisqué. Les « employées avaient entre 10 et 19 ans.

Akouavi Kpade Afolabi risque 20 ans de prison ; verdict le 8 décembre.

En photo : la maison d'Akouavi Kpade Afolabi dans la banlieue de New York

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