Justice

Surpopulation carcérale : vers un aménagement des peines

Libérations anticipées, mais pas à n'importe quelles conditions

La surpopulation carcérale est un problème auquel est confronté le ministère de la Justice. 

Des détenus sont en préventive pendant de longs mois en raison de la lenteur de l’instruction, d’autres, condamnés à des peines légères, restent sous les verrous alors qu’isl pourraient bénéficier d’un aménagement. Des solutions sont à envisager pour désengorger les cellules.

Le ministère envisage de libérer cette année 250 prisonniers des centres pénitentiaires de Lomé, Sokodé et Kara. 116 ont déjà recouvré la liberté avec à la clé des peines de substitution et un programme de réinsertion.

Des audiences extraordinaires sont organisées au cours desquelles les dossiers de chaque prisonnier condamnés pour des faits mineurs sont examinés. Pas question en effet de libérer des criminels ou des violeurs.

Les peines alternatives à l'emprisonnement doivent progresser dans le vécu et l'opinion des uns et des autres. Il faut comprendre qu'il s'agit de vraies peines, sanctionnant un comportement social réprouvé, incluant un élément de contrainte de l'individu tout en affirmant une volonté de ne pas l'exclure de la communauté tout en luttant contre la surpopulation carcérale. Les peines de substitution comprennent le travail d'intérêt général et les autorités pourraient mettre en oeuvre le principe de la surveillance électronique.

L’année dernière, 232 personnes ont bénéficié d’une libération anticipée.

Le Togo compte13 prisons pour 4.200 détenus.

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