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A Toukoudjou, le mort ressuscite

Mara, ancien fonctionnaire des Douanes, vivant à Toukoudjou, localité au Nord-Est de la ville de Sotouboua, est décédé il y a trois mois à son domicile. C’est en tout cas ce que croyaient ses proches qui ont alors transporté le corps à la morgue du CHR de Sokodé avant l’inhumation.

Mais une fois arrivé sur place, le cadavre s’est mis à bouger. Tragique méprise de la famille. L’intéressé a eu beaucoup de chance. Il aurait pu mourir congelé ou enterré vivant. Désormais, Mara prend la vie du bon côté.

Cette histoire authentique est racontée jeudi par Chronique de la Semaine.

Voici une sélection d’articles publiés par ce journal
Editorial
En attendant la consolidation de la paix des braves
Le dicton enseigne que même les guerres les plus meurtrières finissent toujours par se résoudre autour d'une table de dialogue. Table de dialogue où les protagonistes naguère prêts à se dévorer, nouent le dialogue, exposent leurs différends, en discutent et concluent la paix : la paix des braves. Dans le cadre de notre marche vers la démocratie, que de dialogues n'a-t-on pas essayés : Colmar, Ouaga I, Ouaga II, Ouaga III … Abuja, Saint Egidio, la liste est non exhaustive. Jamais, la racine de la crise n'a semblé ébranlée. Elle se sauve dans les fouillis et n'attend que son moment pour régénérer. Et pourtant, les tentatives pour l'endiguer ont été légion. Mais, celles-ci n'ont pas porté les fruits escomptés en raison de l'absence de confiance entre les protagonistes. Il faut donc un sursaut d'orgueil pour briser le mur de la méfiance. Il faut aux différents acteurs surmonter leur égotisme.
Cela, certains compatriotes l'ont compris très tôt. Le chef de l'Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, en a fait son cheval de bataille.
Ses nombreux appels à l'union véritable du peuple s'inscrivent dans ce sens. Ils viennent de recevoir un écho retentissant en cette année jubilaire. Car l'UFC vient de saisir la balle à lui lancée pour se décider à apporter sa pierre à la construction de l'édifice national. De quoi soulever des hourras chez le peuple. Mais il ne faudra pas se leurrer, ni dormir sur les lauriers. La tâche qui nous attend est robuste.
Il faut maintenant aux protagonistes s'armer de courage pour affronter avec détermination les grands défis. Nous devons vaincre les sautes d'humeur, surpasser les qu'en-dira-t-on. Ce qui importe à présent, c'est la patrie.
Si elle venait à être citée demain en modèle comme elle fut hier " muster Kolanie ", alors seulement la postérité pourra nous dédouaner. En ce moment seulement, nous pourrons affirmer avec fierté que nous n'avons pas vécu inutiles. Oeuvrons dès à présent pour la consolidation de cette paix des braves !

Dossouvi Hilaire LOGO

Exclusion de Gilchrist Olympio
La voyoucratie de Jean-Pierre est à son paroxysme
Jean-Pierre Fabre qui exclut de l'UFC Gilchrist Olympio, faut-il rire ou pleurer ? Telle est l'interrogation des Togolais lorsqu'ils ont appris par voie de presse la nouvelle. En clair, cette histoire ressemble à celle d'un locataire qui veut chasser le maisonier pour s'accaparer de la maison. Qui pouvait imaginer que le petit directeur de publication du journal Tribune des Démocrates que Gilchrist Olympio a pris avec lui après un article très appprécié de lui sur l'attaque de Soudou, se permette de le poignarder dans le dos ? C'est en effet suite à cet article que Jean-Pierre est rentré dans les bonnes grâces de Gilchrist Olympio qui l'a finalement introduit dans le parti. En somme, Jean-Pierre Fabre est un militant de la 24ème heure qui a réussi à bousculer tout le monde jusqu'à vouloir exclure celui par qui il est venu au parti.
" Quel scandale ! Le Franco-Libanais Jean-Pierre Fabre est -il devenu un délinquant ? ", s'indigne un militant de l'UFC. Au fait, que reproche au juste Jean-Pierre Fabre à Gilchrist Olympio ? Le fait que ce dernier ait accepté de participer à la reconstruction de son pays en envoyant des Togolais militants de l'UFC dans le nouveau gouvernement, constitue le crime de lèse-majesté qu'il a commis. Entre le fondateur du parti et les arrivistes qui doit exclure l'autre ? Les fameux membres du bureau national auxquels fait allusion le secrétaire général et qui se sont réunis pour décider de l'exclusion du président national, sont arrivés quand à l'UFC ? Mes Doe Bruce et Georges Lawson étaient militants du PDU de Sanvi de Tové avant d'être débauchés par Jean-Pierre pour intégrer le bureau de l'UFC lors du dernier congrès de ce parti. C'est donc avec ces arrivistes que Jean-Pierre Fabre décide d'exclure le " propriétaire " du parti qui a tout donné à Jean-Pierre, notamment en mettant à sa disposition une voiture de marque Nissan pick-up et surtout en lui versant un salaire mensuel pour qu'il puisse vivre heureux avec sa famille et s'occuper du parti. Sans oublier bien sûr ses séjours en France aux frais de Gilchrist Olympio. Malgré tous ces bienfaits, Jean-Pierre Fabre se bombe le torse pour signer la déclaration excluant son chef.
" En attendant que leur cas soit définitivement réglé par les instances disciplinaires, le bureau national décide d'exclure temporairement de l'UFC, avec effet immédiat, M. Gilchrist Olympio et tous ceux qui prennent part à l'aventure du RPT contre les intérêts du parti et les aspirations des populations togolaises ", dit en substance cette déclaration d'exclusion du patron de l'UFC.
Le hic, c'est que d'habitude, c'est le vice-président de l'UFC, Patrick Lawson qui signe les communiqués et déclarations, mais cette fois-ci, aussi curieux que cela puisse paraître, c'est le fameux président des marcheurs de samedi qui a signé le document. Et selon des sources proches du vice-président, celui-ci a décliné l'offre de signer une déclaration excluant Gilchrist Olympio qui lui a également tout donné. En tout cas, l'acte posé par Jean-Pierre Fabre aujourd'hui n'est rien d'autre qu'une trahison bien préparée depuis longtemps. Mais Gilchrist Olympio ne semble pas se laisser humilier. Selon les proches du leader historique de l'opposition, Gilchrist compte saisir la justice pour bouter le félon Jean-Pierre Fabre hors du parti.
D'ores et déjà, Fo Gil a commis un huissier pour procéder à la fermeture du siège de l'UFC qui, en fait, lui appartient et qu'il a mis gracieusement au service du parti qu'il a créé. Ce qui laisse apparaître clairement que Jean-Pierre Fabre n'est qu'un tonneau vide qui fait du bruit pour rien. Et pourtant il a été nourri au sein du RPT à travers sa maman qui était aux bons soins de feu président Eyadéma. Ne se vente-t-il pas d'avoir enseigné à l'Université du Benin (UB)? Quel concours a-t-il passé pour y accéder si ce n'est sa maman militante de l'UNFT (une aile marchande du RPT) qui a fait des arrangements pour lui trouver du boulot à l'UB ? Ce qui est sûr, le président national entend récupérer son parti en prenant soin d'en chasser les arrivistes qui se retrouvent au FRAC.
Aliziou Dominique

Vidada assigne Agbéyomé en justice
Avant que la guerre ne s'éclate entre les deux premiers responsables du parti du donneur d'ordre du carnage de Fréau jardin en 1993, nous étions les premiers à tirer la sonnette d'alarme sur le volcan en gestation au sein de l'OBUTS.
Aujourd'hui, Gaston Vidada, le " rebelle caractérisé " de l'OBUTS va loin en assignant devant les tribunaux, le parti OBUTS et Agbéyomé Kodjo, respectant ainsi sa déclaration liminaire de la conférence de presse du 18 Mai 2010 à Vogan.
Assistés de Me N'Djelle A. Edah, avocat à la Cour, se basant sur les articles 11, 13, 22 et 23 Gaston Vidada et Mme Codjie, l'ex-vice-présidente de l'OBUTS, ont saisi hier le Tribunal pour demander :

-l'interdiction provisoire des activités de l'OBUTS,
-la fermeture des locaux du siège de l'OBUTS et
- la dissolution de l'OBUTS.
Mme Codjie avait vivement sommé Agbéyomé Kodjo de renoncer à sa décision d'éclusion de Vidada qualifiée de " criminelle " et avait expliqué dans sa lettre motivant sa démission que l'exclusion de ce dernier rimerait avec l'arrêt de mort de l'OBUTS. Mais le boucher de Fréau jardin qui a fait un " glorieux " score de 0,85% à l'élection présidentielle du 4 mars dernier, a préféré se camper dans sa dictature. Voilà qu'aujourd'hui, l'homme avec qui Agbéyomé a en réalité mis sur pieds l'OBUTS, l'assigne en justice. Toute cette procédure a pour soubassement, la connaissance et la maîtrise, par Gaston Vidada, de tous les dossiers flous et des lacunes de l'OBUTS.
On se rappelle qu'à Vogan, Gaston Vidada avait déclaré que la légende ne venait que de commencer et nous constatons qu'il traduit ses avertissements dans les faits.
En fait, Gaston Vidada avait-il besoin d'aller jusqu'à une assignation en justice ? La réponse est très simple : Agbéyomé a cherché et a trouvé. Après avoir mis à genoux l'Alliance de Dahuku PERE grâce aux manœuvres de Vidada, Agbéyomé ne devrait pas l'accepter comme membre fondateur de son parti jusqu'à lui confier le poste le plus important du bureau national, celui de gérer tous les bureaux de cercles et de fédérations du parti sur toute l'étendue du territoire national.
A l'heure actuelle, il ne reste à Agbéyomé qu'une voie de sortie : prier le Président de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (C.V.J.R.), Monseigneur Barrigah, de tenter illico presto une médiation entre lui et Gaston Vidada.
Pendant que nous bouclons cet article, de sources bien informées, nous apprenons qu'Agbéyomé Kodjo ne cesse de menacer les démissionnaires au téléphone pour qu'ils se désolidarisent de Vidada.
Ce soir à 15 heures, la première comparution décidera de l'interdiction des activités du parti et la fermeture sans délai des locaux de l'OBUTS, et le 15 Juin prochain, l'avis de décès ou de dissolution de l'OBUTS sera publié, sauf report de l'audience.
A lire l'argumentaire développé par le conseil de Gaston Vidada, les textes de la Charte des Politiques en vigueur clouent au sol Agbéyomé et l'OBUTS.
Que deviendra donc Agbéyomé Kodjo après la dissolution de son OBUTS ?
Il existe trois solutions pour ce monsieur à la langue de bois qui a fondé son parti sur le mensonge, la division et la fourberie.
1- Retourner au RPT où personne ne veut plus de lui à cause de ses coups bas ?
2- Se fondre dans le FRAC qui est aussi agonisant comme son OBUTS ?
3- Retourner au village pour cultiver le champ de manioc que son papa lui a laissé en héritage?
En somme, Agbéyomé Kodjo a un lendemain politique sombre. En attendant qu'il cherche à constituer de nouveaux dossiers pour créer un nouveau parti qu'il pourrait appeler MISSILES, GRENADES, ROQUETTES OU GAZ LACRYMOGENE, la rédaction de Chronique de la Semaine lui présente ses sincères condoléances (puisque l'OBUTS est morte) et lui souhaite beaucoup de courage.

A.D.

Le gouvernement de relance de l'économie de Houngbo II est né :
Le mariage RPT- UFC et les attentes du peuple
Reconduit depuis le 07 mai dernier, le Premier ministre Gilbert Houngbo a finalement rendu publique le 28 mai la liste de son gouvernement composé de 31 ministres dont 07 portefeuilles pour l'UFC. Cette entrée de l'UFC, le plus grand parti de l'opposition et le plus radical au gouvernement inaugure une ère nouvelle dans l'histoire du Togo. En effet, après la signature d'un accord entre le RPT et l'UFC, le président national de cette dernière, Gilchrist Olympio a décidé de faire entrer dans le gouvernement ses membres pour participer à la reconstruction du pays déjà entamée par le président Faure. La surprise de ce gouvernement reste nul doute les ministres de l'UFC qui subissent les feux nourris de la part des journalistes proches du FRAC qui les qualifient de gens sans valeur à l'UFC et sans diplômes conséquents. Heureusement que les CV des concernés coupent court à ces supputations.
Sur les 31 ministres qui composent le nouveau cabinet Houngbo, 14 ministres gardent leur portefeuille, trois changent de cabinet et deux anciens ministres du gouvernement de feu président Eyadéma refont surface. Il s'agit du ministre Andjo Tchamdja et du secrétaire général du RPT, Solitoki Esso. Ce dernier, élu au congrès du RPT en 2005, a été l'artisan de la victoire du parti aux législatives anticipées d'octobre 2007 et de celle sans appel du candidat du RPT à l'élection présidentielle du 4 mars 2010. C'est à juste titre qu'il rebondit au gouvernement en occupant un ministère d'Etat.
La surprise de cette équipe, c'est le départ du ministre Gilbert Bawara qui a été l'artisan d'un score sans appel de 97 % de suffrages pour le candidat du RPT dans la préfecture de Doufelgou. Sur le plan professionnel, l'ancien chef de la Délégation de l'UE, M. Sebrégondi Fulberto déclarait lors d'une conférence de presse que le ministre Bawara est très efficace dans la soumission des dossiers à la Commission. Ce qui est évident, le ministre Bawara peut rebondir ailleurs pour servir la nation.
Visiblement, le Premier ministre Gilbert Houngbo a mis en place une équipe-choc, prête à relever le défi. Le peuple attend impatiemment de voir sa condition s'améliorer sous le gouvernement Houngbo II.
Aliziou Dominique

La JFC apporte son soutien aux initiatives de Gilchrist Olympio et réclame la libération des militants du FRAC et de l'UFC arrêtés
La guerre de clans bat son plein à l'Union des Forces de Changement (UFC). Contrairement à la manifestation organisée par Jean-Pierre Fabre et ses acolytes le 29 mai dernier à Lomé pour réclamer la prétendue victoire du candidat du Front Républicain pour l'Alternance et le Changement (FRAC) à l'élection présidentielle du 4 mars 2010 et également exprimer leur désaveu à la décision du leader de l'UFC, Gilchrist Olympio, de faire entrer son parti au gouvernement de Houngbo II, la Jeunesse de l'UFC (JFC) a accueilli favorablement cette décision du président national. Rassemblés le 31 mai 2010 au CESAL à Lomé, les responsables de la JFC avec à leur tête l'honorable Nicodème Habia ont tenu à apporter leur soutien à cette courageuse et historique décision de Gilchrist Olympio de faire entrer des ministres de l'UFC au gouvernement de large ouverture initié par le chef de l'Etat Faure Gnassingbé.
Pour eux, cette décision participe du souci d'apaisement recherché au Togo et auquel leur leader adhère pleinement. Dans une déclaration liminaire lue par M. Jean-Luc Homawoo, délégué adjoint, assistant au Cabinet du président national, les responsables de la JFC déclarent que : " La Délégation Nationale de la Jeunesse des Forces de Changement (JFC) élue au Congrès du parti tenu les 18 et 19 juillet 2008 est la seule instance statutaire compétente de par sa mission confiée à elle par l'Assemblée à pouvoir prendre une décision qui engage tous les jeunes membres actifs et sympathisants de l'UFC ". Ils estiment avoir pris cette décision après avis de toutes les structures de la Jeunesse implantées sur le plan national.
Les responsables de la JFC considèrent comme une pure illusion l'exclusion de l'UFC décrétée par Fabre à l'encontre de Gilchrist Olympio et des autres membres entrés au gouvernement. " Après consultation de nos organes dans les fédérations, sections et sous-sections sur toute l'étendue du territoire national qui, soutiennent et approuvent à près de 80% la décision sage et raisonnable du président National, Gilchrist Olympio sur cette voie, nous sommes mandatés en leur nom à condamner fermement la démarche usurpatoire de M. Jean-Pierre Fabre, secrétaire général de l'UFC, et ses amis qui continuent de prendre leur rêve pour la réalité. M. Jean-Pierre Fabre se doit de reconnaître que le Congrès du parti l'a reconduit au poste de secrétaire général de l'UFC et non pas à celui du FRAC ", ont tenu à préciser les responsables de la JFC. Ceux-ci ont par ailleurs présenté leur doléance au nouveau gouvernement pour la libération de leurs compatriotes et du Mouvement Citoyen pour l'Alternance (MCA) arrêtés lors des manifestations de contestation organisées par l'UFC et le FRAC.
Aux dernières nouvelles nous apprenons que cinq militants de l'UFC de Bassar viennent d'être libérés.
P. A.

Fait divers
La clé du paradis
Le commun des mortels sait que le paradis est au ciel. Il sait également que pour y aller, il faut d'abord mourir. Ce qu'il ne sait pas malheureusement, c'est bien sûr les conditions à remplir pour y accéder. Autrement dit, comment y arriver ?
L'Eglise nous enseigne les conditions pour aller au paradis mais, faute de preuves, beaucoup ne le croient pas. Mara, lui, sait où est le paradis. Il connaît parfaitement le chemin pour y parvenir. Mieux, il enseigne à qui veut l'entendre ses expériences en la matière. Mara, ancien fonctionnaire des Douanes, a choisi d'habiter au milieu des siens à Toukoudjou, localité au Nord-Est de la ville de Sotouboua. Il y a trois mois, Mara est passé à côté de la mort. Pris pour mort, il a été transporté au CHR de Sokodé où son corps allait être conservé à la morgue.
Lorsque le corps est arrivé à la porte de la morgue, alors que les formalités de dépôt étaient en train d'être remplies, l'on observa que le cadavre avait bougé et finalement Mara reprit vie. Après une courte hospitalisation, il rentra chez lui et prit sur lui d'enseigner ce qu'il a appris dans l'au-delà. Notre informateur a eu le privilège de figurer parmi ceux qui ont bénéficié de l'enseignement de l'ex-douanier.
Il nous apprend ce qui suit : " L'homme était lucide. Il avait donc tous ses sens et n'avait pas l'air de plaisanter ". Il ajoute : " Selon l'ancien, il suffit au mort qui comparaît devant Dieu pour le jugement dernier de répondre correctement à trois questions pour que la porte du paradis lui soit ouverte. Une seule mauvaise réponse conduit le sujet au feu. Chez Dieu, dit-il, il n'y a pas de circonstances atténuantes. Donc pas de mensonge ". Il poursuit en disant : " Lorsque le mort arrive devant Dieu, il est accueilli par les collaborateurs de celui-ci. Ce sont les soldats de Dieu. Ce sont eux qui posent les questions et il revient au mort de répondre.
Première question : Dieu veut savoir si toi qui viens à lui, est ce que tu as vécu ? Ce n'est pas fortuit. Dieu, en posant la question, sait qu'en t'envoyant sur terre, il a mis tout à ta disposition pour bien vivre. Il a donné l'eau, le soleil, la terre, la viande,….. Vraiment tout. Alors il veut savoir si toi qui viens à lui, tu as su jouir au maximum de cette manne ". Pour dire vrai, précise-t-il, " Il y a des gens qui respirent et pensent qu'ils vivent. Ils se trompent. Vivre c'est bien manger, bien se loger et bien se vêtir, etc. Etre bien admiré au sein de son environnement. Aussi, lorsque la réponse est négative, l'on est envoyé au feu.
Une réponse positive à cette première question permet au sujet de répondre à la seconde qui est la suivante : " La belle créature, est-ce que tu l'as admirée, aimée et entretenue ? " C'est une question piège, précise-t-il. Il renchérit en ces termes : " Il y a lieu de préciser que la belle créature, c'est bien la femme. Dieu a mis du temps à modeler cette compagne de l'homme. Il se serait même épuisé et voulant se reposer avant de continuer son œuvre, le diable en a profité pour emporter la tête. Et depuis, Dieu a décidé de ne pas pardonner cela à ce dernier. Vous comprenez aisément qu'il ne lui sera pas facile à Dieu d'accorder des circonstances atténuantes à toute personne qui répondrait par la négative à cette question. Au feu ! Dira t-il.
Seul, celui qui aura vécu, admiré, aimé et entretenu la belle créature aura l'opportunité de répondre à la dernière question et pourquoi pas s'offrir le paradis. Cette dernière question consiste à savoir si le candidat au paradis a dégusté la bouteille verte ? Mara explique que la bouteille verte, c'est en fait la bouteille de bière. Dieu n'est pas idiot. Il sait que celui qui a vécu, admiré, aimé et entretenu la belle créature, a dû réussir son œuvre autour d'un pot. Répondre par la négative serait renier toutes les bonnes réponses jusque-là données. Mais réussir cette question serait le succès de la vie sur terre ; le succès du film de la vie. L'échec à cette question n'est pas souhaitable. Mais si tel est le cas, le sujet est malheureusement dépêché au feu. Bon appétit et à nous revoir au paradis. Seulement attention à ma dulcinée !
A. TALOM

Lutte contre les accidents de la route
L'ATPB2A veut assurer la protection des victimes des accidents de véhicules étrangers
La seconde édition du projet " Sauvons la vie humaine " a été officiellement lancée le jeudi 27 mai 2010 à l'hôtel Mercure Sarakawa à l'initiative de l'Association Togolaise pour la Protection des Bénéficiaires d'Assurance Automobile (ATPB2A). Ce projet s'inscrit dans le cadre de la protection civile, en particulier celle des usagers étrangers.
Il s'agit pour les organisateurs d'accompagner le gouvernement, les forces de sécurité dans la protection des victimes des accidents au Togo. La stratégie adoptée est de mettre à la diposition des usagers, des vignettes et prospectus illustrant la carte géographique du Togo et les contacts de l'ATPB2A. Représentée dans toutes les régions du pays, l'Association s'engage désormais à transporter les accidentés depuis le lieu de l'accident jusqu'au centre de santé le plus proche, et à contribuer aux frais des premiers soins. Pour mener à bien cette mission, elle met en place cinq voitures tout terrain réservées pour les secours d'urgence.
Présent à la cérémonie de lancement, le Président de l'UCICOR, M. Hlomador Mathias s'est dit séduit par le projet. Il n'a pas manqué de relever que les accidents de circulation sont une des premières causes de la mortalité en Afrique. Selon lui, 22 personnes meurent toutes les 60 minutes, soit 200.000 décès par an. Ceci est dû au manque de premiers soins.
Si la première édition " Sauvons la vie humaine" portait sur les véhicules en transit et que la présente s'intéresse aux véhicules à immatriculation étrangère, les futures actions de l'association seront certainement consacrées à la prise en charge des victimes de véhicules nationaux.
Il est à noter que l'association a procédé le même jour à l'inauguration de son nouveau siège, sis à Bè non loin de Relais du Port.
M.Bénito

Lutte contre l'érosion pluviale
L'ONG CAO entame le reboisement des berges du pont d'Amakpapé
Le Centre d'Apprentissage Oasis (CAO), une ONG oeuvrant dans le domaine de l'environnement, a mené, le mardi 1er juin, à l'occasion de la Journée nationale de l'arbre, une opération de reboisement des berges du pont d'Amakpapé dans la préfecture de Haho.
Au total, 210 plants composés de bambous, de Kapokiers, d'acajoutiers, de colatiers sauvages, d'ébènes et de mellethia ont été mis en terre sur la moitié de la rive nord-ouest du pont par les membres et sympathisants du CAO venus de plusieurs coins de la préfecture.
Cette opération marque le démarrage d'un vaste projet initié par le CAO et dont l'objectif est de reboiser les berges du fleuve Haho pour les protéger contre l'érosion en partie responsable de l'effondrement en 2008 du pont d'Amakpapé reconstruit par le gouvernement. Ce projet prévu pour trois ans porte sur une superficie totale de 40 hectares aux abords du pont d'Amakpapé sur le fleuve Haho.
Selon le président du CAO, M. Ismaïl Tsolakpéou Kao, cette initiative constitue l'apport de son ONG aux efforts du gouvernement pour la sauvegarde de notre environnement, objet de multiples menaces dont l'action de l'homme. Pour la réussite du projet, il lance un appel à l'Etat et à toutes les bonnes volontés à apporter leur appui multiforme au CAO.
Créé en 1994, le CAO vise comme objectif la reconstitution du tapis végétal par le reboisement. Pour ce faire, outre le reboisement proprement dit, le Centre forme les populations en production de plants, en horticulture et en maraîchage.
A. Kapo

La littérature togolaise vient d'avoir un nouveau bébé
" L'épopée des éléphants ", un recueil de poèmes de Me Joseph Koffigoh
Le vendredi 28 mai, l'ex-Premier ministre, Me Joseph Kokou Koffigoh, a fait son entrée dans la littérature, à travers la dédicace de son recueil de poèmes " L'épopée des éléphants ". la cérémonie s'est déroulée à l'hôtel Mercure Sarakawa en présence d'un public parmi lequel figuraient des hommes politiques du Togo et une délégation venue de la Cote d'ivoire.
C'était à travers une déclamation de poèmes que le ministre Charles kondi Agba, modérateur de la cérémonie a souhaité la bienvenue à l'assistance. Ce qui saute aux yeux au contact de ce recueil de poèmes, est non seulement le titre " L'épopée des éléphants ", qui fait référence à la Côte d'Ivoire, mais aussi la maison d'édition, les Nouvelles Editions Ivoiriennes (NEI). Le président du conseil d'administration de cette maison, M. Dosso Lemisa, a relevé que l'auteur ne s'est pas contenté d'être un politicien mais il démontre son goût pour la poésie, à travers une versification parfaitement réussie. " L'épopée des éléphants " est, selon le représentant spécial du président ivoirien, le Prof. Voho Sayi, un témoignage d'amitié pour le couple Laurent Ggagbo aux grands tournants de la vie politique ivoirienne des années 90. Il faut dire que la présentation de l'œuvre a été prise en charge par la Prof. Daniel Lawson-Body.
Selon ses analyses, l'écriture poétique dont il est question '' symbolise la foi en l'Afrique et en ses fils, elle n'est pas le fruit d'une pensée au repos'' ; il s'agit de l'exaltation des combattants pour la paix et la démocratie en afrique. Du point de vue esthétique, le texte se délecte sans aucune contrainte d'hermétisme. Par ailleurs, le poète fait une part belle à la thématique de la femme, à travers laquelle se devine la figure de Rosalie sa femme et celle de la combattante Simone Gbagbo ; un hommage aux victimes de l'arche de Zoé ; l'hymne national (La terre de nos aïeux) ainsi que des chansons latines ont été mis à contribution dans la composition de ce recueil de poèmes. Bien que le poète nourrisse par endroit son texte de métaphores, la forme narrativisée du poème, oriente la lecture et la compréhension de l'imaginaire du poète. Il n'y a pas de doute que la poésie " koffigohienne " est un appel aux Togolais, Ivoiriens et Africains à ''cueillir les fleurs de l'espérance dans le jardin de l'angoisse ''.

MIDODJI Bénito
© Chronique de la Semaine du 3 juin 2010

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