Après la publication du rapport de la Commission «Vérité, justice et réconciliation», le plus dur reste à venir, estime vendredi Le Correcteur. Le journal souligne que seule la bonne foi du président de la République et de son gouvernement permettra de résoudre la question de la réconciliation au Togo.
Le Canard indépendant accuse la CVJR d’avoir « camouflé la vérité »."Visiblement, redoutant les réactions des auteurs et autres présumés commanditaires des violences, la Commission a choisi d'éviter la vérité sur les drames qui sont la cause du déchirement du tissu social national", peut-on lire dans ce journal.
Même tonalité dans L’Alternative selon lequel « (…) les attentes sont loin d'être comblées, surtout que durant les auditions, tous les bourreaux désignés se sont employés à nier les faits".
Liberté s’étonne que la CVJR ne se soit pas penchée sur le sort des ex-députés UFC, ralliés à l’ANC en 2010. Ce quotidien a sans doute oublié que la mission de la Commission porte uniquement sur la période 1958-2005.