Médias

A lire mercredi

Le vacarme médiatique continue autour des gesticulations du collectif "Sauvons le Togo". Les journaux sont partagés quant à la stratégie employée par les opposants.

"Pour leurs intérêts inavoués, les responsables du collectif envoient des milliers de togolais à l'abattoir", écrit La Lanterne. 

"Les manifestants savent-ils que leurs responsables bénéficient d'un soutien financier de la diaspora?" s'interroge ce journal. 

Tingo-Tingo explique la raison pour laquelle les gendarmes sont venus chercher Agbéyomé Kodjo à son domicile. "Agbéyomé a voulu défier l'autorité et la loi en refusant de se rendre à la convocation".

Liberté publie le communiqué du collectif exprimant son indignation après l'interpellation de l'ancien président de l’Asemblée. 

Le texte invoque une loi organique dont l’article 10 précise qu’ «  aucun ancien président de l’Assemblée Nationale ne peut être poursuivi ou arrêté en raison de faits délictuels qu’avec l’autorisation de l’Assemblée Nationale obtenue après une délibération spéciale votée à la majorité absolue des membres de l’Assemblée Nationale ». Mais l’ancien Premier ministre, n’a été ni poursuivi et encore moins arrêté, mais juste convoqué par la gendarmerie.

Forum de la Semaine rappelle d’ailleurs que l’intéressé a pu regagner son domicile quelques heures après l’audition.

Après Kodjo, Jean-Pierre Fabre, leader de l’ANC et également membre du collectif, « serait dans le viseur de la gendarmerie", croit savoir Le Courrier de la République.

Enfin dans un éditorial en Une, Le Libéral souligne que « La rue comme moyen d’expression n’est démocratique que si elle respecte la loi dont elle tient d’ailleurs sa légitimité ».

Pour que ce site Web fonctionne correctement et pour améliorer votre expérience d'utilisateur, nous utilisons des cookies. Retrouvez plus d'informations dans notre Gestion des cookies.

  • Les cookies nécessaires activent les fonctionnalités de base. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.