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Agbéyomé Kodjo trop « chiant » ?

Manifestement, Chronique de la Semaine, ne porte pas Agbéyomé Kodjo dans son cœur. L’hebdo règle ses comptes à l’ancien président du parti Obuts. « En ce temps de deuil pour Obuts, il importe de tenter de répondre à certaines interrogations », écrit le journal comme par exemple celle de l’avenir politique de l’ancien Premier ministre du général Eyadema.
« L'homme devient de plus en plus impopulaire, voire +chiant+ pour certains », souligne l’hebdomadaire d’autant que « beaucoup de Togolais ne sont pas prêts à oublier le rôle tyrannique, despotique, totalitaire, et machiavélique, qu'il a joué sur la terre de nos aïeux ».
L’intéressé appréciera …

Voici une sélection d’articles publiés par Chronique de la Semaine
Vidada enterre définitivement l'OBUTS
Il n'est plus un secret pour personne que le parti qui a étonné les Togolais le 02 août 2008 par sa promesse d'anéantir par des tirs " d'OBUTS " le régime RPT et Faure Gnassingbé en 2010 a été enseveli par décision de Justice le 25 Juin dernier (jugement N° 1639/ 10) suite à une plainte en dissolution déposée par certains membres fondateurs dont le chef de file est Gaston Vidada, le " dauphin et l'héritier naturel " d'Agbéyomé Kodjo.
Le Président du Tribunal, après analyse de la plaidoirie des deux parties, a rendu la décision conformément à la Charte des partis politiques en vigueur au Togo. La plainte des requérants Vidada et Codjie a donc été déclarée fondée et recevable. L'OBUTS a été dissoute. Le juge ne s'est pas arrêté à la simple dissolution du parti du donneur d'ordre des tueries de Fréau Jardin ; il a, conformément à l'article 21 des statuts de l'OBUTS, attribué l'actif du parti dissout à Sos Village d'enfants de Lomé.
Me Kadjaka désigné par le Tribunal doit tout mettre en œuvre pour saisir l'immeuble du siège de l'OBUTS en changeant les serrures d'accès (puisqu'Agbéyomé a les copies de toutes les clefs et accède nuitamment au siège) et geler les comptes du parti ouverts à Ecobank et à Banque Atlantique.
Chronique de la Semaine regrette que ce parti n'ait pu lancer un seul " obuts " avant de décéder honteusement à moins de deux ans d'âge. Notre rédaction souhaite beaucoup de courage à Agbéyomé Kodjo, l'animateur de la galerie politique togolaise, qui a réalisé un score voisin de 0% à l'élection présidentielle du 4 mars dernier.
Certains militants, habituellement " loués et drogués " par Agbéyomé, ont été bloqués par les forces de l'ordre dépêchées sur les lieux pour préserver la sécurité au palais de justice. Ces groupes de jeunes instruits par Agbéyomé pour faire violence au cas où le parti serait déclaré dissout n'ont pu mieux faire que de pleurer sur le cadavre de l'OBUTS que Vidada faisait mettre en terre. Ils se sont contentés d'avaler des bidons de Sodabi (boisson alcoolique traditionnelle préparée à base du vin de palme) et ont replié au siège du FRAC.
En ce temps de deuil pour OBUTS, il importe de tenter de répondre à certaines interrogations :
1-Quel avenir politique pour Agbéyomé ?
2-L'OBUTS peut-elle revenir à la vie ?
Une récapitulation des signes forts dans la crise qui a conduit l'OBUTS au cimetière démontre qu'Agbéyomé Kodjo aurait pu sauver le parti mais son égo personnel ne lui a pas permis de saisir l'occasion en or, celle de la réconciliation souhaitée par Vidada.
Il importe aussi de souligner qu'Agbéyomé Kodjo n'a pas pris au sérieux la menace que Vidada a proférée le 18 mai à Vogan. Il a préféré indexé " le pouvoir " qu'il accuse pour rien.
Pour que l'OBUTS ressuscite, il faudrait que les requérants Vidada et Codjie signifient le retrait de leur plainte à la Cour d'Appel ; mais à en croire ces derniers, le droit a été dit et il n'est plus question de chercher un règlement à l'amiable. Agbéyomé Kodjo est un grand rêveur car, vouloir aller vers les Cours de justice de l'UEMOA et de la CEDEAO, c'est une fois encore méconnaître les textes de ces institutions sous-régionales.
La Cour de Justice de l'UEMOA est compétente en matière de commerce entre les pays membres tandis que celle de la CEDEAO est compétente pour les litiges politiques entre les pays membres. Pour ce qui concerne l'OBUTS, ces deux Cours sont d'emblée incompétentes et de surcroît, ces institutions ne s'ingèrent aucunement dans les décisions de justice rendues par les juridictions des pays membres qui sont souverains.
Aux dernières nouvelles, nous apprenons d'une source digne de foi qu'Agbéyomé Kodjo a interjeté appel pour le 15 Juillet en demandant à la Cour d'Appel d'infirmer le jugement N° 1639/ 10 du 25 Juin 2010 et de redonner vie à l'OBUTS. Les arguments avancés par le Tribunal de 1ère Instance de Lomé sont tellement solides qu'Agbéyomé KODJO se verra encore débouté à la Cour d'Appel qui risque même d'alourdir la sanction.
Ainsi, aux rêveurs de se réveiller : l'OBUTS ne ressuscitera jamais, Amen !
Chronique de la Semaine vous promet dans ses prochaines parutions, un dossier spécial sur les origines du cancer qui a fini par ronger et détruire l'OBUTS.
A.D.

Dissolution de l'OBUTS
-L'apocalypse tant annoncé n'a pas eu lieu
Bien connu de tous les Togolais pour ses longues années passées dans les sérails du Rassemblement du Peuple Togolais, Gabriel Messan Kodjo Agbéyomé avait prédit l'apocalypse à la dissolution de son OBUTS. Force est de constater que les Togolais de tous bords sont plutôt au paradis ; ils sont au contraire très satisfaits de la décision louable de la justice de mettre fin à la pagaille organisée en parti politique. Seuls, les zémidjan engagés par Agbéyomé étaient insatisfaits parce que voyant en cette décision de la justice la fin d'un contrat très lucratif et facile à exécuter, celui de faire du bruit à chaque fois que " l'ex-ministre pleurnichard " devait se rendre au palais de justice. C'est ce qui justifie d'ailleurs l'exigence de certains jeunes de le voir prendre la parole à chaque manifestation hebdomadaire de ses nouveaux alliés (FRAC) à la plage.
En effet, bien de gens croyaient peut-être que " AVIYOME " redevenait peut-être populaire en voyant ces jeunes crier avec force : " OBUTS ! OBUTS ! " tous les samedis pour le réclamer au podium. Ce sont des jeunes recrutés et bien payés par le sieur AGBEYOME pour poser de tels actes. Cela répond en fait à une stratégie bien ficelée par ce dernier pour utiliser le FRAC comme support pour assouvir son plus grand rêve, celui de prendre la place de GILCHRIST comme opposant historique au régime et de bénéficier ainsi du soutien des chancelleries, de la diaspora, etc. Son amour pour l'occultisme, le charlatanisme, la magie noire laisse croire que cette stratégie a même été bénie par ses gourous spirituels qui lui auraient même assuré que c'est la seule voie pour devenir président de la République.
Il a même tué beaufs, moutons, chats, chien (tous de couleur noirs) en guise de sacrifice pour la " bonne cause ". Malheureusement, cette méthode ne donne que des résultats contraires à ceux escomptés. Plus les jours passent, plus l'homme devient de plus en plus impopulaire, voire " chiant " pour certains. Sa participation aux marches hebdomadaires du FRAC révolte beaucoup de Togolais et fait chuter la cote du FRAC qui est lui aussi en quête de popularité. C'est d'ailleurs ce qui justifie la chute libre de l'effectif des marcheurs de samedi. Aujourd'hui, à peine 2000 personnes répondent à l'appel du " président de la plage ".
En effet, beaucoup de Togolais ne sont pas prêts à oublier le rôle tyrannique, despotique, totalitaire, et machiavélique, qu'il a joué sur la terre de nos aïeux. C'est au fait lui et lui seul qui a sali l'image du Rassemblement du Peuple Togolais. L'exemple qui reste gravé dans la mémoire des Togolais est sans doute le massacre de Fréau jardin. " Moi, je ne vais plus à cette marche de samedi parce que chaque fois que je vois Agbéyomé sur le podium, je verse des larmes, parce que je me souviens de mon jeune frère sur qui toute notre famille comptait mais qui a été tué lors du massacre de Fréau jardin ", nous confiait une femme visiblement très aigrie contre le pleurnichard de la Conférence Nationale. Beaucoup ont fait les frais de ce massacre de Fréau jardin, y compris le cousin d'un des membres du FRAC, en l'occurrence Me Ruben Adama DOE-BRUCE. Ce cousin avait trouvé la mort lors de ce massacre. C'est d'ailleurs ce qui justifie le refus de Doe Bruce de marcher les samedis parce que la présence d'Agbéyomé à ces marches lui rappelle la mort de ce parent. D'autres vont encore très loin en disant qu'Agbéyomé doit être traduit à la Cour Pénale Internationale pour crime contre l'humanité, vu la gravité des actes qu'il a commandités.
Agbéyomé Kodjo et Jean-Pierre Fabre, les frères DUPONT qui se haïssent
Délateurs, violents, vandales, arrogants, vulgaires, fougueux, il y a au Togo deux personnes qui se ressemblaient comme les frères DUPONT. Il s'agit d'Agbéyomé Kodjo et de Jean-Pierre Fabre. Ils ont d'ailleurs presque la même taille et leurs âges sont proches l'un de l'autre. Les seules différences résident dans le fait que le premier est de teint noir et de racines béninoises tandis que le second est de teint clair, et franco-libanais. Les deux rêvent de devenir président du TOGO. Certains Togolais pensent même que c'est une malédiction pour le TOGO d'avoir ces deux comme candidat à une élection présidentielle. Leur alliance donne l'image d'une amitié très forte entre les deux. C'est bien le contraire ; cela ressemble en réalité au mariage d'un voleur et d'une pute, chacun espérant en secret soigner son image en se mettant avec l'autre.
Fabre a toujours détesté Agbéyomé
Toute l'opposition, le FRAC et surtout Jean-Pierre FABRE n'ont jamais aimé AGBEYOME. Le passé désastreux de ce dernier, son présent caractérisé par son instabilité dans l'engagement politique, accentué par sa duplicité de langage leur inspirent beaucoup de doute quant à sa sincérité. Pervers, paranoïaque, il était leur principal bourreau lorsqu'il était dans le camp d'en-face. Certains pensent même qu'il serait en train de jouer discrètement à un double jeu, c'est-à-dire se donner l'image d'un opposant redoutable tout en servant au même moment d'agent de renseignements qui informe le pouvoir sur les plans et projets de l'opposition. Au delà du massacre de Fréau Jardin, il a été l'un de ceux qui ont œuvré au toilettage de la Constitution de 1992 en convainquant feu Général Eyadema de la modifier, dans l'intention inavouée de se positionner comme le dauphin de celui-ci, donc le futur président de notre cher Togo. Des mauvaises langues disent que c'est en principe son dossier de candidature à la dernière élection présidentielle que la Cour constitutionnelle devrait rejeter pour " nationalité douteuse " à cause de ses racines béninoises. Pour les militants du CAR et les forces vives de Yoto, le désamour envers Agbéyomé est encore très grand. Agbéyomé est celui qui a eu le courage d'emprisonner son grand frère Me Yawovi Agboyibo, celui là qui a été à l'origine de la démocratie au Togo.
Les populations de cette localité ne sont pas prêtes à le lui pardonner. Elles l'ont exprimé lors de l'élection présidentielle de 2010. Au FRAC on pense l'utiliser juste comme un rasoir qu'on jettera dans une poubelle après usage. En effet au FRAC, on pense qu'Agbéyomé est le mieux placé pour révéler les stratégies du pouvoir, oubliant que ces stratégies ont bien changé depuis qu'Agbéyomé a quitté le RPT. On pense aussi qu'il dispose d'une manne financière importante volée lors de son passage au port autonome de Lomé. Une manne qui pourrait bien aider le FRAC surtout qu'il y a un divorce consommé entre celui-ci et le principal " bailleur de fonds " de l'UFC, Gilchrist Olympio.
Agbéyomé a toujours détesté Fabre
De son côté, Agbéyomé n'a jamais aimé Fabre ; il a toujours eu un mépris à son égard. Il l'a toujours considéré comme un plaisantin, un arrogant, un violent. Il l'a toujours détesté parce que ce dernier n'a jamais cessé de rappeler aux Togolais le triste évènement de Fréau jardin dont l'instigateur n'est autre que le président de la défunte OBUTS. Mais beaucoup disent que cette haine secrète qu'Agbéyomé nourrit contre Fabre est plutôt due au fait que les deux ont le même caractère et tous deux tentent de récupérer chacun pour son compte la jeunesse de Lomé. Cette haine n'est donc que l'expression d'une jalousie cachée parce que Agbéyomé voit en Fabre son prototype (fougueux, insolant, arrogant, menteur, etc.), donc un concurrent direct dans cette manœuvre de récupération de la jeunesse mais aussi dans la quête du statut d'opposant N°1 au moment où les doyens tels que Gilchrist, Agboyibo, Gnininvi, etc. commencent à tirer leur révérence politique. Pour matérialiser cette haine inavouée, Agbéyomé n'a pas hésité à saboter la création du FRAC à Paris sur l'initiative de l'autre revanchard, François Boko, en balayant du revers de la main l'accord conclu à cet effet et en dénigrant Fabre sur les chaînes nationales et internationales, affirmant que celui-ci n'avait pas les qualités requises pour être président.

Agbéyomé disait à qui veut l'entendre qu'il n'accepterait jamais Fabre comme candidat unique de l'opposition et qu'il ne cèderait la place qu'à Gilchrist, à cause du passé historique de ce dernier. Curieusement aujourd'hui, tous deux ne cessent de diaboliser Gilchrist. C'est pour s'approcher du FRAC et mettre à exécution son fameux plan décrit plus tôt haut qu'Agbéyomé balança les résultats inventés de toutes pièces et proclamant Fabre vainqueur de la présidentielle du 4 mars 2010. Il s'agissait juste pour lui d'endormir les responsables du FRAC. L'alliance actuelle d'Agbéyomé avec ces responsables du FRAC n'est qu'une pacotille, une maison en carton qui prendra feu à la moindre étincelle.

Face à cette duplicité d'Agbéyomé Kodjo doublée d'un esprit de désordre et de banditisme, beaucoup de Togolais se demandent si par hasard l'ex-ministre pleurnichard n'utiliserait pas des substances qui le mettent dans un état second. Sinon comment peut-on comprendre qu'un être lucide et normal puisse facilement oublier tout ce qu'il a fait comme mal aux Togolais et demander encore à ces derniers de lui accorder leur confiance pour la magistrature suprême ? A cause de ce monsieur, la coopération avec nos principaux partenaires a été coupée et les Togolais en paient les conséquences jusqu à présent. Sa candidature à l'élection présidentielle passée était à notre avis une insulte aux Togolais.
D'aucuns émettent des doutes sur son état de santé parce que plusieurs fois, ses proches ont dû remarquer qu'il prend certains produits pharmaceutiques à des heures régulières. Des produits qu'il prend soin de dissimuler. C'est clair que si c'étaient de simples produits contre l'hypertension ou le diabète, il n'aurait pas besoin de les dissimuler parce qu'ils sont bien connus de tout le monde. Quelle est cette maladie dont on cache les médicaments ? Après " dépistage " des arguments des uns et des autres, nous sommes emmenés à considérer l'hypothèse de cette fameuse maladie dont nous préférons taire le nom (à nos lecteurs de deviner).

C.S

Question réponse à l'Assemblée Nationale :
Patrick Lawson et Isabelle Améganvi échangent avec les ministres de Faure en lieu et place de ceux de Fabre
Si le ridicule pouvait tuer, les honorables députés Patrick Lawson et Isabelle Améganvi ne vivraient plus après avoir posé des questions aux ministres du président Faure. Et pour cause, les deux députés ne reconnaissent pas jusqu'ici la victoire du président Faure au scrutin du 4 mars dernier. Au contraire, ils ont leur propre président " élu " qui est censé avoir un gouvernement et des ministres. Leur président en question n'est autre que l'autre député Jean-Pierre Fabre, le mauvais perdant de la présidentielle du 04 mars qui s'est auto-proclamé " président " de la plage.
Chaque samedi, Patrick Lawson et Isabelle Améganvi se retrouvent à la plage pour aduler leur " président élu ", Jean-Pierre Fabre, et jeter l'anathème sur le président Faure et son gouvernement. Dans leur intervention, ces deux députés promettent aux manifestants la victoire, en leur faisant croire que le " président élu de la plage " accédera au pouvoir très bientôt. L'on ne comprend pas pourquoi ils font rêver les pauvres militants alors qu'eux-mêmes gambadent à l'Assemblée Nationale pour poser des questions aux ministres du président Faure dont ils pensent qu'il va quitter le pouvoir et laisser la place à leur " président " Jean-Pierre Fabre. Si tel est que leur lutte est sur le point d'aboutir, c'est-à-dire que leur marche hebdomadaire va bientôt amener le président Faure à quitter le pouvoir, que viennent-ils alors chercher à l'Assemblée Nationale? Ne serait-il pas mieux pour eux d'attendre leur imminente victoire en question pour poser des questions aux ministres de leur président " élu " Jean-Pierre Fabre?
En allant actuellement à l'hémicycle légiférer sur les projets de lois présentés par le gouvernement du président Faure, c'est qu'ils reconnaissent sa légitimité. Cette duplicité des députés de l'UFC tendance FRAC de Jean-Pierre Fabre ressemble beaucoup à un mépris à l'endroit des Togolais marcheurs de samedi. Dire quelque chose et faire son contraire est cynique, et c'est justement ce que Patrick Lawson, Isabelle Améganvi, Georges Lawson et Doe Bruce font malheureusement sans vergogne. Le hic, c'est que parmi les militants abrutis du FRAC figurent des journalistes qui voient ce double jeu de ces députés mais cela ne leur crève pas les yeux. Si ces pauvres militants pouvaient savoir que durant tout le temps où ces députés se sont absentés à l'hémicycle, ils envoyaient toujours des permissions pour sauvegarder leurs places et éviter d'être frappés par le règlement intérieur de l'Assemblée Nationale ! Une attitude qui prouve que ces députés ne sont pas eux-mêmes convaincus de " l'imminente victoire " qu'ils promettent à leurs militants.
Car, en effet, s'ils avaient la conviction que leur lutte allait aboutir à quelque chose, ils allaient plutôt purement et simplement boycotter l'Assemblée pour éviter de légiférer sur les projets de lois envoyés par un gouvernement " illégitime ". En tout cas, leur présence à l'Assemblée Nationale est ni plus, ni moins une reconnaissance de la victoire du candidat du RPT, et ils feront mieux de le dire à leurs militants samedi prochain au cours de leur marche hebdomadaire. Certains observateurs pensent que le fameux " président de la plage " va rejoindre très bientôt ses collègues à l'Assemblée pour éviter que ses indemnités soient coupées et qu'il se retrouve dans la galère, surtout que cette fois-ci Gilchrist Olympio n'acceptera plus lui verser un salaire.
Aliziou Dominique

Des ouvrages d'adduction d'eau inaugurés à Tado
L'eau est le premier aliment dont a besoin l'organisme humain. Bien plus, l'eau potable est un gage de bonne santé pour l'être humain. Dans le souci d'améliorer l'hygiène sanitaire et les conditions de vie des populations le gouvernement a entrepris depuis un certain temps la fourniture de l'eau potable aux populations togolaises à travers la réalisation des forages.
Dans ce cadre, le ministre de l'Assainissement, de l'Eau et de l'Hydraulique villageoise, le Gal. Zakari Nandja, a procédé le 1er février 2010 à Tado au lancement des travaux de mini-adduction d'eau dans les hôpitaux. Ce programme d'urgence de fourniture d'eau auxhôpitaux concerne trois localités, à savoir : Tado, Agbandi et Tandjouare. Prévus pour durer 6 mois, les travaux de ce projet réalisé par la dynamique entreprise Midnight Sun, appartenant au natif de la localité, le consul Victor Sossou,sont arrivés à terme avant l'échéance. Le 29 juin 2010, les ouvrages réalisés ont été réceptionnés par le directeur de cabinet du ministère en charge de l'Eau, M. Diabakté Kounadi.
La cérémonie s'est déroulée au palais royal du canton de Tado en présence du préfet du Moyen-Mono, M. Djato Nadjindo Dana, du directeur régional de l'Eau, M. Affo Bani et de la population bénéficiaire sortie très nombreuse pour la circonstance.
Cet ouvrage composé de deux forages, d'un château d'eau d'une capacité de 30 m3, d'une station de pompage, de 6 kiosques à eau, de 11 bornes-fontaines et d'un réseau de distribution en ville. Le système est alimenté par des groupes électrogènes d'une puissance de 12 KVA. D'un montant total de 195 millions de FCFA, les travaux de cet ouvrage ont été financés sur fonds propre par l'Etat togolais. Le directeur de cabinet du ministère de l'Assainissement, de l'Eau et de l'Hydraulique villageoise a dans son allocution indiqué que le gouvernement, en initiant ce projet, est animé par le souci de combattre la précarité sanitaire et de promouvoir l'amélioration de l'hygiène.
" Le développement passe par la réduction de la pauvreté et donc par l'accès à l'eau potable ", a -t-il laissé entendre. M. Diabakté a par ailleurs rappelé les mesures envisagées par le gouvernement pour assurer la couverture en eau potable au Togo à plus de 65% d'ici 2015. Il est prévu pour cette année la réalisation de 800 forages sur toute l'étendue du territoire national. Le code de l'eau voté par l'Assemblée Nationale le 8 juin dernier participe d'ailleurs de cette volonté du gouvernement d'assurer une meilleure couverture en eau potable sur l'ensemble du territoire. Le préfet du Moyen-Mono a témoigné sa reconnaissance au président de la République et au Premier ministre pour ce joyau qu'ils ont permis à sa population d'obtenir et qui va considérablement diminuer les peines de la population et contribuer à l'amélioration des conditions de vie des populations de sa préfecture et pour la réalisation de plusieurs autres infrastructures.
En effet, la préfecture du Moyen-Mono et plus particulièrement Tohoun est en chantier. Plusieurs forages sont en cours de réalisation, les rues sont chargées, les travaux de bitumage de la voie Notsè-Tohoun qui se prolonge vers le Bénin sont dans leur phase active, l'électrification de la ville et des villages se poursuit, une radio communautaire est créée à Tado et sera opérationnelle dans un proche avenir. Le chef de l'Etat vient ainsi de tenir sa promesse faite aux populations du Moyen-Mono pendant la campagne électorale.

La population très émue n'a pas caché sa joie en déclarant ne pas regretter le choix qu'elle a porté sur la personne de Faure Gnassingbé au scrutin présidentiel du 4 mars dernier. " Aujourd'hui, nous sommes comblés, nous ne nous sommes pas trompés en votant massivement pour lui. C'est un homme de parole. Nous le remercions pour tous ce qu'il fait pour notre localité et nous espérons que d'autres réalisations viendront encore ", s'est réjoui le porte-parole des jeunes de Tado, M. Aholou Yaovi. Tout porte à croire qu'entre Faure et les populations du Moyen-Mono il existe une grande complicité. Les populations ont besoin d'une personne qui est proche d'elle et qui se soucie d'elles et Faure l'a bien compris très tôt.
P. A

Selon le 11ème rapport de l'OPA :
Les tracasseries routières ont progressés sur les axes routiers inter-Etats
L'Observatoire des Pratiques Anormales (OPA) a procédé le 24 juin 2010 à la présentation de son onzième rapport sur la situation de la gouvernance routière sur l'ensemble du corridor Ouest africain. Cette présentation s'est déroulée sur le site de Togblékopé (Terminal du sahel) en présence des acteurs impliqués dans le transport. Ce rapport expose en deux sections les résultats d'enquêtes de la période du 1er janvier au 31 mars 2010:
- La première section présente les résultats obtenus sur les six corridors suivis par l'OPA, à savoir : Tema-Ouagadougou, Ouagadougou-Bamako, Lomé-Ouagadougou, Bamako-Dakar, Abidjan-Ouagadougou et Abidjan-Bamako.
- La seconde section présente les résultats de "la route de l'oignon " qui va de Madaoua (Niger) à Accra (au Ghana) en passant par Kantchari (au Burkina Faso). Ces résultats sont obtenus grâce au concours des transporteurs et commerçants d'oignon sous la supervision des agents du projet régional " Agri bussiness and Trade Promotion(ATP) " de l'USAID.
Le 11è rapport de l'OPA a la particularité de prendre en compte, pour la première fois, la Côte d'Ivoire, à travers le corridor Bamako-Abidjan-Ouagadougou et l'implication du projet ATP en ce qui concerne " la route de l'oignon ". Selon ce rapport, les résultats des enquêtes sur les différents corridors du 1er au 31 mars sont en deçà des attentes. Les tracasseries connaissent une recrudescence. Toutes les tendances (barrières, prélèvements illicites, les retards induits par les contrôles intempestifs) sont en hausse.
Le nombre minima de contrôles aux 100km se situe autour de 2. Le montant minimal de rackets aux 100 km se chiffre à 999 FCFA et est observé au Ghana. Le maxima se chiffre à 7443FCFA et est observé en Côte d'Ivoire. Les temps de contrôle aux 100 km, quant à eux, ont varié entre 7mn (au Togo) et 26 mn (en Côte d'Ivoire).
Le Togo reste néanmoins le pays où les tracasseries sont moins observées, comme en témoignent les chiffres. En effet, le corridor Lomé-Ouagadougou enregistre le nombre le moins élevé de contrôles avec 19 contrôles par voyage, soit 1,9 arrêts aux 100 km. Le temps de contrôle sur ce corridor long de 1020 km est de 81 mn, soit 8 mn de retard aux 100 km. Le rapport indique que c'est la police qui rackette le plus sur ce corridor, suivie de la douane et de la gendarmerie. Les corridors Abidjan-Ouagadougou et Abidjan-Bamako sont les plus tracassiers.
Les résultats du premier trimestre sur le corridor de l'oignon sont aussi alarmants. Les tracasseries routières ont encore gagné du terrain. L e nombre de postes de contrôles aux 100 km le plus élevé est constaté au Ghana avec 4 barrières aux 100 km ; le plus bas est observé au Burkina avec 3 barrières aux 100km. Les taux de prélèvements illicites aux 100 km varient entre 4844 FCFA au Ghana et 25611 FCFA au Burkina.
Le directeur général des Transports routiers, le col. Baouna Essowè a indiqué que les autorités togolaises sont très attentives aux résultats de ce rapport qui est un indicateur leur permettant de savoir les dysfonctionnements observés au cours d'une période. Les résultats de ces rapports sont traités de manière à rendre le trafic beaucoup plus fluide. Cela permet aux autorités de mener des actions concrètes sur le terrain, afin de faciliter le trafic. " Il nous reste des choses à faire, cependant des progrès sont faits et nous sommes contents de savoir que d'une façon unanime, au niveau de la sous-région, les autorités togolaises font tout ce qui est de leur pouvoir pour rendre la circulation beaucoup plus agréable ", s'est -il réjoui.
Rappelons que l'OPA, à travers ses enquêtes sur le terrain, vise comme objectif l'instauration d'une bonne gouvernance routière sur les axes routiers de l'Afrique de l'ouest.
Pierre AGBANDA

Tiken Jah en spectacle à Lomé ce samedi
Une date un événement, samedi 3 juillet prochain l'ivoirien Tiken Jah sera en concert live au Palais des congrès de Lomé à partir de 16h. C'est pour annoncer l'événement que la star du reggae a tenu un point de presse le mardi 29 juin à l'Hôtel de l'Amitié. Ce spectacle qui vient ouvrir la vanne des activités culturelles des vacances, mettra aussi sur scène le groupe 100 Papier du Togo.
C'est la troisième fois que Tiken Jah se produit en spectacle à Lomé. Si le précédent passage de l'artiste a été entaché de quelques remous, le présent concert réserve de grandes surprises au public. " Je sui très heureux de me retrouver au Togo. C'est un concert live et on espère que le public se déplacera massivement… Ce sera un show inoubliable ", a-t-il affirmé. De renommée internationale, Tiken est reconnu pour son franc-parler, sa musique engagée et en tant qu'éveilleur de conscience. Depuis 2002, l'homme s'est exilé à Bamako au Mali, en raison de la crise socio-politique que connaît son pays. Il faut dire que cet exil n'a pas mis au repos sa création musicale.

En réalité, après son dernier album ''Mangecratie'', un nouvel opus est en gestation il est déjà baptisé '' African Revolution'' et s'adresse particulièrement à la jeunesse africaine en quête de repère. Préoccupé par les ''douleurs de l'enfantement de l'Afrique'', Tiken estime que jusque-là nous n'avons eu que la photocopie de l'indépendance. " C'est à notre génération de demander la copie originale de l'indépendance " ceci en passant par un bilan des cinquante ans passées, martèle-t-il.
Selon Yves Awougno, responsable de la logistique et de la sécurité de ce concert, toutes les dispositions sont prises pour contenir le monde qui va se déplacer. Le ministère de la Sécurité a été sollicité pour faciliter la tâche aux vigiles. D'aucuns se demanderont pourquoi les stades de la capitale n'abritent-ils pas l'événement comme à l'accoutumée ? Suivant nos investigations le comité d'organisation considère que le Palais des congrès s'avère le cadre idéal, raison pour laquelle les tickets sont en vente bien avant le jour ''j''. Toutes les mesures sont prises pour rassembler un public raisonnable. Les tickets sont d'ailleurs disponibles à radio Kanal FM, Xsolaire aux prix de 3000F, 5000F, et 10.000F (pour les VIP) jusqu'au 1er juillet. A la question de savoir si Tiken a déjà travaillé avec un artiste togolais, il répond avoir " bossé avec Rasly, mais il n'existe pas encore une véritable collaboration avec un Togolais… J'attends la révélation d'un talent, quelque chose d'original. Car en Jamaïque, sortent 300 singles par an et sont différents les uns des autres ". L'appel est donc lancé aux artistes togolais à mieux polir leur art afin de lancer la musique togolaise sous de meilleurs auspices.
Bénito MIDODJI

Harmonisation des finances publiques dans l'Espace UEMOA
Des guides d'utilisation des directives de l'Union en cours de validation à Lomé
Une réunion de validation des guides d'utilisation des directives du cadre harmonisé des finances publiques de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) se tient depuis le 28 juin à l'Hôtel Ibis à Lomé. Il s'agit pour les experts des Etats membres de l'UEMOA assistés par des partenaires financiers de parcourir les guides d'utilisations examinés par les Etats au cours d'un atelier tenu à Ouagadougou du 26 au 30 avril 2010, en vue de leur validation. Ces guides faciliteront la transposition des directives et permettront aux Etats de renforcer leur capacité pour une mise en œuvre efficiente des reformes.
Cette harmonisation des finances publiques vise deux principaux objectifs à savoir :
-doter les Etats membres de l'Union d'instruments modernes permettant une gestion rigoureuse et transparente des finances publiques, gage de la stabilité de leur monnaie commune ;
-faciliter l'exercice de la surveillance multilatérale des politiques budgétaires nationales, en mettant à la disposition des Etats des systèmes qui simplifient la comparaison et l'analyse de leurs données financières.
Cette mesure date de 1992. C'est en effet à cette année lors d'un séminaire du Conseil des ministres de l'Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) tenu à Cotonou qu'il a été décidé d'harmoniser le cadre global des finances publiques au sein de l'Union. Avec la création de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) en 1994, le chantier de l'harmonisation des finances publiques a été confié à la Commission de cette organisation. La commission, après une évaluation de la mise en œuvre des directives sur les finances publiques adoptées en 1997 et 1998, a engagé en 2008 un processus de révision des directives.
Ouvrant les travaux, le ministre togolais de l'Economie et des Finances, Adji Oteth Ayassor a indiqué que " l'idée d'entreprendre des reformes dans le domaine des finances publiques dans l'Union remonte aux années 80. Cette période était caractérisée au niveau des Etats membres de l'UEMOA, par une situation économique et financière très difficile marquée par la production, la dégradation des compte publics intérieurs et extérieurs ".
La réunion prend fin demain.
P. A.

" Best Time ", le premier album de Jah Slave Traoré
L'artiste togolais de la chanson Jah Slave Traoré vient de s'annoncer sur la scène musicale du Togo avec la sortie officielle de son tout premier album baptisé BEST TIME. Composé de six titres les uns aussi expressifs que les autres, le nouvel opus de l'artiste est une pure ode de sensibilisation de la jeunesse confrontée aux difficultés et affres socio-politiques et économiques. Des thèmes comme le travail, l'amour de Dieu, le chômage et la mauvaise gestion des ressources du continent africain y sont abordés sur une aire de dénonciation. Travaillé dans les studios Rovers Record de Joel AZETOR, le produit sonore ressasse avec virtuosité ces problèmes que connait principalement la jeunesse.

Né le 05 septembre 1974 à Yélounbé à Blitta au Togo, l'artiste commence par s'essayer à la musique depuis son enfance sur les bancs d'école où il aimait interpréter les chansons de Peter Tosch, Lucky Dube, Bob Marley. Après quelques années d'études, à Aléhéridé, il va évoluer avec quelques références du secteur musical, notamment Jonas Gaab qui deviendra son maitre guitariste, Joel AZETO, Bibish MOLA. Membre de Togo Zion Mouvement(TZM), son premier album devrait être enregistré en collaboration avec Black Power, mais ce projet souffrira de quelques contraintes évocatrices des soubresauts qui freinent parfois l'évolution du secteur musical. Marshal Rasta, son groupe verra ensuite le jour mais disparaitra prématurément. Jah Slave Traoré évolue aujourd'hui en solo avec son premier album " BEST TIME ".
Le Kotokoli, sa langue maternelle, le mina, le français et l'anglais s'harmonisent avec la note mélodieuse que distille l'album " Best time ", qui clame que l'heure véritable de toute chose est le temps de Dieu.

V. T.
40 ans de carrière musicale de Monia Tchangaï
Célébration d’une maturité en art musical
L'une des doyennes de la musique togolaise, Monia TCHANGAI a lancé officiellement les activités commémoratives de ses 40ans de carrière musicale. L'information a été révélée au grand public le 26 juin dernier lors d'une conférence de presse au Centre Culturel Apoto. L'évènement sera marqué par un concert le 3 juillet a partir de 13h au centre culturel Apoto et le 4 juillet aura lieu l'apothéose à travers une partie de pique-nique. Au cours de la conférence de presse, l'artiste a tout d'abord rendu grâce à Dieu pour ses 40ans de la chanson. Un remerciement a été adressé au Seigneur qui a été merveilleux à son endroit et l'a assistée durant les moments tumultueux et éprouvants qu'elle a connus ces derniers temps. En effet, TCHANGAI, de son vrai nom Akouavi Monique Tchangai, était gravement touchée par une maladie qui a failli lui enlever la vie.
" La mort m'a appelée mais Dieu m'a sauvée ", s'est-elle réjouie. A 63 ans, l'artiste a remporté des trophées et honoré le Togo sur des grandes scènes du monde dont l'Olympia. Disposant d'un répertoire assez diversifié et prolifique en pratiques traditionnelles et culturelles de notre terroir, Monia TCHANGAI est auteur de huit (8) albums qui recèlent des fibres mélodieuses et sensuelles révélatrices du talent et de l'inspiration de l'artiste dans ses créations. La toute dernière, Esso labale, confirme la densité artistique de l'artiste communément appelée Miss Egbonzi.

TIEM Vicarmelo
© Chronique de la Semaine du 1er juillet 2010

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