Médias

Bienvenue en République de Bé

Après la prestation de serment de Faure Gnassingbé lundi dernier, on attend celle de Jean-Pierre Fabre, le candidat malheureux de l’UFC à la présidentielle.
Quand l’évènement se déroulera-t-il, se demande Chronique de la Semaine.
« On continue d'attendre l'investiture du " président de la République autonome de Bè ", Jean-Pierre Fabre. Qu'il prenne soin de communiquer au plus tôt la date et le lieu du déroulement de la cérémonie, peut-être qu'il y aura plus de chefs d'Etats et de mobilisation de la population que lors de l'investiture du président Faure », indique ironiquement le journal.
Rien ne va plus à Obuts, le parti d’Agbéyomé Kodjo. C’est ce qu’indique Chronique de la Semaine. L’un des ses fidèles lieutenants, Gaston Vidada, a pris acte de l'investiture de Faure Gnassingbé et reconnaît la légitimité du président du Togo. Un sale coup pour l’ancien Premier ministre du président Gnassingbé Eyadema.
Voici une sélection d’articles publiés par Chronique de la Semaine

Faure Gnassingbé investi président de la République du Togo
Cinq ans pour relever le défi du développement du Togo et de la cohésion nationale
Le candidat du Rassemblement du Peuple Togolais (RPT), Faure Gnassingbé largement plébiscité par les Togolais au scrutin du 4 mars 2010 avec plus de 60% de voix, a prêté serment le 3 mai dernier devant la Cour Constitutionnelle, conformément à la Constitution en son article 64 qui stipule que : " Avant son entrée en fonction, le Président de la République prête serment devant la Cour Constitutionnelle réunie en audience solennelle… ".
La cérémonie d'investiture qui s'est déroulée à la Place des fêtes à Lomé II a connu la présence des présidents du Burkina Faso, Blaise Compaoré, du Bénin, le Dr Boni Yayi, du Ghana, John Atta Mills, de la Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo, du représentant personnel du Président français Nicolas Sarkozi, du Nigéria, Goodluck Jonathan, du premier ministre du Sénégal, Souleymane Dieng, des représentants des institutions régionales et internationales, des membres du corps diplomatique et consulaire, des organisations internationales, des autorités administratives, politiques, militaires, religieuses ainsi que d'une grande foule fortement mobilisée. La cérémonie d'investiture renvoie le président élu à l'exercice de ses hautes fonctions que le peuple lui a confiées. Elle ouvre la porte au chef de l'Etat pour mettre en œuvre son programme de société pour lequel le peuple l'a réélu et sur lequel il sera jugé au terme de son mandat.
Une cérémonie riche en émotion
Il sonnait 11h 43 quand le chef de l'Etat Faure Gnassingbé a fait son apparition dans sa voiture de commandement. Très ovationné par une foule en liesse, il prit place aux côtés de ses pairs présents. Les membres de la Cour Constitutionnelle firent ensuite leur entrée dans le hall dressé pour abriter la cérémonie. Le candidat réélu fut invité à rejoindre les membres de la Cour. Celle-ci procéda alors à la relecture des résultats définitifs des trente cinq Commissions Electorales Locales Indépendantes (CELI) qui confirment la réélection de Faure Gnassingbé ainsi que les articles de la Constitution relatifs à la prestation de serment du président élu. S'en suivra la prestation de serment.
Sur le livre de la Constitution grandement ouvert et posé sur un pupitre, la main droite levée, tendue et ouverte, Faure Gnassingbé a juré solennellement de respecter et de défendre la Constitution que le peuple togolais s'est librement donnée, de remplir loyalement les hautes fonctions que la Nation lui a confiées, de ne se laisser guider que par l'intérêt général et le respect des droits de la personne humaine, de consacrer toutes ses forces à la promotion du développement, du bien commun, de la paix et de l'unité nationale ; de préserver l'intégrité du territoire national et de se conduire en tout, en fidèle et loyal serviteur du peuple.
La Cour, ayant pris acte de ce serment, le renvoya à l'exercice de ses hautes fonctions. Après cela, le chef de l'Etat a reçu des mains du Grand Chancelier de l'Ordre du Mono, M. Ayité Gachin Mivedor, le grand collier de Grand Maître des Ordres Nationaux. Le chef de l'Etat recevra ensuite le drapeau des mains d'un porte-drapeau de l'armée, un geste qui symbolise la soumission de l'armée au pouvoir civil, ceci conformément à l'article 72 de la Constitution qui stipule que : " Le président de la République est le chef suprême des Armées. Il préside les Conseils de Défense… ". Avant la levée de la séance par la Cour Constitutionnelle, le président Abdou Assouma a félicité Faure Gnassingbé pour sa réélection et souhaité plein succès à son mandat. " Le suffrage universel s'est exprimé et personne ne peut s'y opposer ", a-t-il déclaré avant de prédire un quinquennat de réussite pour Faure. Les membres de la Cour, après les propos du président, sont passés tour à tour présenter leurs félicitations au président réélu. Ils seront suivis par les chefs d'Etats présents et d'autres personnalités. La cérémonie a pris fin avec une parade militaire.
Rappelons que Faure Gnassingbé a toujours tendu la main à ses adversaires politiques et pendant la campagne présidentielle il n'a cessé d'exprimer son désir de travailler avec tous les Togolais pour la reconstruction du Togo. Vivement que chacun apporte sa pierre à l'édification de la Nation togolaise qui a beaucoup souffert des déchirements de ses fils et filles.
Soulignons qu’un dîner de gala a été offert aux invités de marques en présence du chef de l’Etat.
Un concert gratuit a également eu lieu dans la soirée au Stade de Kégué.
Pierre AGBANDA

Journée internationale de la liberté de la presse
Les journalistes condamnent les actes de violence du FRAC
Lundi 3 mai dernier a été célébrée de par le monde entier, la journée internationale de la liberté de la presse. A Lomé cette journée a rassemblé les journalistes à la Maison de la presse autour du thème : " Liberté d'information : le droit de savoir ". Bien que ce soit une occasion de passer en revue l'état de la presse au Togo, un coup d'œil général a été jeté sur le fonctionnement des médias togolais.
Outre les avancées notées par rapport à l'évolution de la liberté d'expression et d'information au Togo, la naissance de quelques journaux en ligne, la création de deux quotidiens privés, l'existence de journaux en couleur, le président de l' Observatoire Togolais des Médias (OTM), M. Pierre Sabi Kaséré a une fois encore, au nom de son institution, l'Union des Journalistes Indépendants du Togo (l'UJIT) et le Conseil National de Patrons de Presse (CONAPP) condamné avec vigueur et fermeté les menaces et violences faites aux journalistes par les milices du FRAC. Au rang des journalistes violentés au cours de l'exercice de leurs fonctions, on peut citer Sas Gaou de Radio Kanal Fm, Dominique Aliziou de Chronique de la Semaine, Peter Dogbé correspondant national de Rfi, Dimas Dzikodo du journal Forum de la Semaine et Emile Kouton, correspondant de l'AFP.
L'ensemble du corps des journalistes, s'est donc indigné de la manière dont ceux qui hier se passaient pour les chantres de la démocratie et de l'état de droit, se sont transformés aujourd'hui en bourreaux et violeurs des principes de la liberté d'expression. Il faut dire que le message du Secrétaire Général de l'ONU, Ban Ki-Moon message délivré par M. Olabiré da Kruz (directeur de la communication au Centre d'Information des Nations Unies), vient renforcer les condamnations des violences faites aux journalistes.
Il convient de rappeler que lors de l'état des lieux de presse togolaise, M. Pierre Sabi a formulé à l'endroit des autorités et des journalistes des recommandations parmi lesquelles: l'amélioration des conditions et du statut des journalistes bénévoles, des pigistes ; le professionnalisme dans le traitement de l'information, l'équilibre des débats sur les média publics, etc.
Par ailleurs, des diplômes d'honneur ont été décernés aux anciens secrétaires de l'UJIT, en l'occurrence MM. Guy-Mario Abalo, Baglo, Peter Dogbé, Daniel Lawson-Drakey et Augustin Amega.
La journée s'est achevée sur l'annonce de futures rencontres qui entrent en ligne de compte de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse. Entre autres, on peut noter une conférence-débat sur le langage des media en période de tension social, un match de football.
M. Bénito

Sauvagerie de la milice du FRAC à Casablanca Novissi
“SOS” pour Thierry Sotia persécuté pour son appartenance au RPT
Le scrutin du 4 mars a révélé le vrai visage de Jean-Pierre et ses méthodes aussi brutales que sauvages. Dans un passé récent, l'homme se passait pour un persécuté politique et ameutait le monde entier à son secours. Aujourd'hui, le voilà devenu bourreau, celui là qui pousse ses militants violents et consommateurs du chanvre indien à agresser les journalistes et les citoyens qui le critiquent. Le jeune Thierry Sotia, employé à la Direction Générale de la Statistique et de la Comptabilité Nationale et résidant dans le quartier Casablanca Novissi, fait les frais de son appartenance au RPT. Son crime, c'est d'avoir battu campagne pour le RPT dans le quartier Casablanca Novissi et surtout d'avoir distribué des gadgets à l'effigie du candidat Faure Gnassingbé. Depuis la proclamation des résultats provisoires, Thierry est devenu la bête à abattre dans le quartier.
" Le dimanche 04 avril, aux environs de 22h, je revenais d'une sortie et arrivé à l'entrée de ma maison, j'ai vu deux gars que j'ai confondus aux amis du quartier. En réalité, ils étaient là pour me faire la peau. Lorsque j'ai voulu entrer dans la maison, l'un deux m'interpella en me demandant si c'est moi Thierry. J'ai répondu par l'affirmative. En même temps, le deuxième a surgi pour lui prendre son téléphone portable. C'est en ce moment que j'ai réalisé qu'ils étaient là pour m'agresser. Aussitôt, il commença à me rouer de coups de poing. Face à ma résistance, le second se jeta à son tour sur moi puis finalement un cohabitant se joint à eux pour me maitriser et me tabasser proprement, déchirant mes vêtements. J'ai eu la vie sauve grâce à l'intervention d'un autre cohabitant qui s'est jeté dans la bagarre afin de m'extirper. C'est lui donc qui a réussi à me sortir des griffes de ces militants du FRAC qui voulaient en réalité me tuer. L'un d'entre eux s'est alors répandu en menaces en vociférant que je me fais le grand RPTiste, et que je n'ai encore rien vu. Puis il ajoute que si je ne quitte pas le quartier, ils vont me tuer ".
Ainsi raconte l'infortuné Thierry qui a eu le malheur de se retrouver dans le fief des militants du FRAC. Et comme l'assassin revient toujours sur le lieu de son crime, ces malabars sont revenus le second jour en absence de Thierry. Que voulaient-ils encore ? " Sûrement pour me terminer ", répond le pauvre Thierry la peur au ventre avant de préciser : "Mon voisin de la maison qui m'a donné l'information m'a également dit qu'ils ont attendu longtemps avant de partir très tard dans la nuit. Heureusement pour moi, j'ai eu la bonne idée de veiller dans un bar et de ne rentrer qu'au petit matin, juste pour me doucher et aller au service parce que je n'avais où aller dormir ". Thierry est obligé de raser les murs pour aller parfois dormir dans sa chambre, la peur au ventre, puisque ses agresseurs peuvent à tout moment lui faire la peau. C'est sur conseil du directeur de publication du journal Chronique de la Semaine qu'il s'est rendu à la gendarmerie territoriale pour demander secours. Malheureusement pour lui, c'est une convocation qu'on lui a tendue pour ses bourreaux dont il a identifié un qui s'appelle Piké (un sobriquet). " Mais comme je ne peux pas m'approcher de mes agresseurs, j'ai dû retourner à la gendarmerie avec la convocation. L'agent me remet une seconde convocation pour l'un des gars qui a l'habitude de m'agresser verbalement et qui s'appelle Mensah. J'ai pris mon courage à deux mains pour aller lui remettre en mains propres ladite convocation qu'il a aussitôt jetée par terre en proférant encore des menaces à mon encontre, martelant qu'il ne répondrait à aucune convocation. Effectivement, il a refusé d'y répondre. L'agent de la gendarmerie me tend encore pour lui une autre convocation que je n'ai pas osé lui présenter.
Bref, même à la gendarmerie, je n'ai pas obtenu la protection que je recherche. Je vis dans ce quartier toujours la peur au ventre. Le dimanche 25 avril, en plein jour, je rentrais chez moi lorsque ces malabars du FRAC étaient encore devant moi. Et quand je les ai dépassés, ils ont commencé par m'injurier et me menacer, me réitérant que si je ne quitte pas le quartier, je vais voir ce que je cherche, et que ceux que je soutiens viendront trouver seulement mon cadavre. Face à ces menaces et après avoir été déjà tabassé, je ne demande qu'une chose : quitter ce quartier. Surtout que ma maisonnière est également rentrée dans la danse et me demande de déguerpir à la fin du mois d'avril. Mon seul problème, c'est que je n'ai pas d'argent pour louer une autre chambre et déménager de cette maison ; ce qui me retient encore auprès de mes bourreaux ", explique le pauvre Thierry Sotia. Ainsi va la République que veut instaurer le président autoproclamé Jean-Pierre Fabre dont la devise est : liquider ceux qui ne sont pas d'accord avec son FRAC. Même le président national de l'UFC, Gilchrist Olympio, a été lapidé par les hommes de Jean-Pierre Fabre sans oublier les journalistes critiques à l'égard FRAC qui sont également dans la ligne de mire de ce sanguinaire. C'est dommage qu'un leader de l'opposition incite ses militants à la barbarie et au crime. " Pauvre Thierry, pourquoi as-tu choisi de battre campagne pour le RPT et non pour le FRAC dans ce quartier ? ", s'interroge un collègue de service.
Les organisations de défense des droits de l'homme, notamment la LTDH, la CNDH, le HCDH, etc. doivent secourir ce garçon qui vit un véritable calvaire à cause des miliciens du FRAC. Pour l'heure, le directeur de Chronique de la Semaine et un de ses amis connaissent la maison où réside Thierry Sotia et ont également réussi à identifier l'un des malabars. Si quelque chose arrivait à Thierry, il y a des témoins qui aideront à retrouver les coupables. Pour l'heure, il urge de sauver le jeune Thierry de la gueule des criminels de Jean-Pierre Fabre.
A.D.

Des militants de l'UFC proches de Gilchrist Olympio tabassés par les " talibans " de Jean-Pierre Fabre
Rien ne va plus à l'UFC. Ce que l'on redoutait semble se produire entre les pro-Gil et les pro-Fabre. En effet, lors de la marche de samedi 1er mai et à la fin de la manifestation, une altercation a opposé les militants de l'UFC proches de Gilchrist Olympio et ceux acquis à Jean-Pierre Fabre. Les proches de Gilchrist qui arboraient des tee-shirts à l'effigie de leur leader ont été pris à parti par la milice de Jean-Pierre Fabre qui ne les a pas ménagés. Bilan : une dizaine de blessés dont certains ont été transportés à l'hôpital. Que dire de cette situation?
Trois semaines après avoir lapidé Gilchrist qui voulait juste assister au meeting du FRAC, la milice à la solde de Jean-Pierre Fabre s'en prend aujourd'hui aux sympathisants du président national de l'UFC en les molestant à sang.
Quelle bassesse d'esprit de la part d'un homme politique qui se dit démocrate ! Comment comprendre qu'un leader qui se dit démocrate puisse entretenir la violence, inciter ses militants à la violence et appeler à l'intolérance ? La menace que le président du FRAC, Jean-Pierre, a proférée contre les journalistes au cours de ses marches hebdomadaires donne aujourd'hui quitus aux militants pour s'attaquer à toute personne qui ne s'inscrit pas dans la logique du FRAC.
Les affidés de Gilchrist tout comme les journalistes qui critiquent le FRAC ou toute personne ne partageant pas l'opinion de ce regroupement politique peuvent être agressés et tués par ces " talibans " togolais selon les instructions du président autoproclamé de la " République de la Plage ", Jean-Pierre Fabre. On dirait que le Togo se trouve sur une autre planète. Dire que c'est l'opposition qui menace les journalistes et les citoyens et non le pouvoir en place, cela relève plutôt d'une science fiction. Apparemment, Jean-Pierre Fabre est déterminé à détruire son bienfaiteur Gilchrist Olympio en poussant l'outrecuidance jusqu'à non seulement organiser la lapidation de ce dernier mais également à faire molester ses proches.
Ce comportement est interprété par certains comme une malédiction qui s'abat sur Jean-Pierre Fabre qui a décidé d'emprunter une voie sans issue en contestant les résultats qu'il sait pourtant justes et incontestables. Cette affaire a totalement terni son image à l'intérieur comme à l'extérieur du pays, surtout avec les attaques contre les journalistes dont il est l'instigateur. Selon une source proche de Reporters Sans Frontières (RSF), Jean-Pierre Fabre sera cité parmi les prédateurs de la presse dans le prochain rapport annuel de cette organisation de défense des journalistes. Ce qui constitue une honte pour le Togo de voir un de ses leaders politiques de l'opposition cité comme prédateur de la presse. Le comble c'est que l'homme n'est pas prêt à appeler solennellement sa milice à cesser la violence. Ce qui laisse apparaître clairement que cette violence l'enchante et sa gouvernance, si jamais il venait aux affaires, serait essentiellement basée sur cette pratique que le parti actuel au pouvoir a proscrite. Nous appelons la communauté internationale à cibler Jean-Pierre Fabre comme un sanguinaire contre lequel il y a lieu de prendre les dispositions nécessaires avant qu'il ne fasse couler davantage le sang des Togolais en général et des journalistes en particulier pour des raisons politiques. Le Togo n'a pas besoin de ça !
Aliziou Dominique

EDITORIAL
Un seul individu ne bâtit pas une Nation
Le peuple togolais en âge de voter s'est prononcé à travers les urnes le 4 mars 2010 en choisissant librement son président, celui qu'il juge capable de porter ses aspirations. C'est le candidat du Rassemblement du Peuple Togolais (RPT), Faure Gnassingbé qui a mérité cette confiance nationale avec plus de 60% de suffrage. Mais il a fallu au peuple de décrypter les programmes des sept candidats à cette élection pour se décider. Et c'est sans surprise que celui de Faure Gnassingbé a reçu l'adhésion des Togolais. Le peuple ayant vu et participé au redécollage de notre pays sur tous les plans, a décidé de continuer le chemin avec lui pour sortir le Togo définitivement de sa léthargie causée par des crises politiques qui durent plus d'une décennie et dont les conséquences sont incalculables. Faure Gnassingbé a décidé de poursuivre et d'accélérer les réformes engagées dans tous les domaines de la vie sociopolitique et économique de notre pays pour le bien des populations.
Cependant, conscient que seul il ne peut pas réaliser cette immense tâche d'édification de la nation, il sollicite la collaboration de tous les Togolais sans distinction de sexe, de religion, d'ethnie, de partis politique. Il n'a pas dit " Je reconstruirai le Togo ", mais plutôt " Ensemble, construisons l'avenir ". Il n'a pas dit " Je le ferai seul ", mais plutôt " Il nous faut œuvrer ensemble pour bâtir une véritable nation stable, généreuse et solidaire. Nous devons mettre nos énergies en commun pour le bien du Togo ". Il n'a pas dit " Je recollerai le tissu social togolais déchiré ", mais plutôt " Agissons ensemble pour une cohésion sociale solidaire ". Conscient aussi qu'en cinq années c'est avec tous qu'il a refondé le Togo, il invite tout le monde à se joindre à lui pour relever les nombreux défis des cinq années à venir de son mandat, " Une nouvelle page de l'histoire s'ouvre. Ecrivons-la ensemble ", lance-t-il avec insistance à tous les Togolais. Un seul individu ne bâtit pas une nation, chacun doit apporter sa pierre à l'édification du Togo. L'histoire parlera de qui a fait quoi pour le bien de la postérité.

A quand la prestation de serment du président autoproclamé Jean-Pierre Fabre ?
Il était le seul candidat poussé par le FRAC et l'UFC à s'autoproclamer vainqueur de l'élection présidentielle du 4 mars 2010, avant la proclamation des résultats provisoires par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), organe chargé de l'organisation de cette élection. Et pour convaincre l'opinion, il avance comme raison le bon score réalisé par le FRAC dans un centre de vote de Bè-plage où le candidat du FRAC aurait obtenu 98% de voix.
Ce seul argument a poussé le candidat du FRAC Jean-Pierre Fabre à ne pas introduire de recours auprès de la Cour Constitutionnelle que l'UFC considérait même avant cette élection comme déjà acquise à la cause du candidat du Rassemblement du Peuple Togolais (RPT).
Et pourtant cette même Cour ne fait que dire le droit et il est même arrivé qu'elle rende des arrêts qui n'arrangent pas le parti au pouvoir. On se rappelle encore le rejet d'une loi votée par l'Assemblée Nationale dans le cadre des préparatifs du scrutin du 4 mars, après avoir été saisie par l'Union des Forces de Changement (UFC). Passons ! Depuis que Fabre a annoncé la formation de son gouvernement, on ne voit rien venir. Et depuis, le peuple attend de voir. Mais rien apparemment ne profile à l'horizon et le candidat malheureux est resté muet comme une carpe à ce sujet, se contentant seulement de fatiguer les pauvres innocents dans ce que le FRAC appelle marche de contestation des résultats. Selon l'article 63 de la Constitution de 1992 : " Le président de la République entre en fonction dans les quinze jours qui suivent la proclamation des résultats de l'élection présidentielle ".
Donc logiquement, M. Fabre devrait prêter serment le 20 mars 2010. Malheureusement, depuis le 5 mars où il s'est autoproclamé vainqueur du scrutin, c'est un silence chez lui en ce qui concerne sa prestation de serment. Aurait-il finalement compris qu'il faisait fausse route ou s'est-il réellement rendu compte qu'il n'a aucun soutien en dehors du FRAC ? Dans tous les cas, le vainqueur du scrutin du 4 mars, celui que le peuple togolais dans sa grande majorité a plébiscité, a prêté serment le 3 mai dernier. Et l'on continue d'attendre l'investiture du " président de la République autonome de Bè ", Jean-Pierre Fabre. Qu'il prenne soin de communiquer au plus tôt la date et le lieu du déroulement de la cérémonie, peut-être qu'il y aura plus de chefs d'Etats et de mobilisation de la population que lors de l'investiture du président Faure.
Pour l'heure, l'Assemblée nationale devrait sérieusement se pencher sur le cas de Jean-Pierre Fabre et prendre une décision, puisqu'il continue de se considérer président en boycottant les séances organisées par cette institution. L'article 63 de notre loi fondamentale est clair là dessus : " Les fonctions de président de la République sont incompatibles avec l'exercice du mandat parlementaire, de toute fonction de représentation professionnelle à caractère national, et de tout emploi privé ou public, civil ou militaire ou de toute activité professionnelle ".
En faisant de la prétendue victoire de Jean-Pierre Fabre un fonds de commerce permettant à ses responsables de se remplir les poches, le FRAC ne serait-il pas tout simplement un syndicat d'escrocs de la diaspora ? A chacun d'en juger.
P. A.

Célébration des 50 ans de l'indépendance du Togo
De dignes fils de la Nation ont été honorés
La semaine qui vient de s'écouler a été féconde en histoire et a enseigné au peuple togolais une des plus exaltantes parties de son passé: toutes les tractations qui ont conduit le Togo à la souveraineté internationale ayant été passées en revue. De tout, on retiendra que nos parents ont versé leur précieux sang " pour que vive le Togo ".
Tous les honneurs ont été rendus pendant ce laps de temps qu'ont duré les manifestations à des Togolais qui se sont distingués d'une manière ou d'une autre ou qui ont marqué d'un certain sceau l'histoire du Togo en train de s'écrire. Nous retiendrons qu'à partir de 2005, avec l'avènement de Faure Essozimna Gnassingbé, la démocratie a commencé par avoir droit de cité. Qu'on le veuille ou pas, c'est Faure qui a accepté et créé les conditions sécuritaires et engagé les réformes démocratiques qui sont venues en réponses aux exigences de libertés individuelles et de droits de l'homme enclenchées par les étudiants le 05 octobre 1990. Les acteurs des chaudes périodes de la lutte pour l'indépendance du Togo ont été réhabilités, et tous remis à l'honneur. Bien d'autres encore pour leurs services rendus à la nation ont été symboliquement remerciés lors de la cérémonie des distinctions honorifiques contenue dans le programme de la célébration du cinquantenaire de notre accession à la souveraineté internationale.
Au moins 200 Togolais pour l'occasion ont été portés sur le piédestal. Des sommités dans différents domaines de la vie socioprofessionnelle ont été décorées.
A l'occasion des 50 ans de l'accession du Togo à la souveraineté internationale, les autorités politiques ne se sont pas trompées en inscrivant en lettres d'or certains acteurs sur la liste de ceux qui se sont donnés pour le Togo et c'est le prix de la reconnaissance pour leurs sacrifices. Parmi ces récipiendaires on peut retenir, entre autres, MM. Kouessan Yovodevi, journaliste directeur de la Télévision Togolaise ; Dossouvi Hilaire Logo, journaliste à l'Agence Togolaise de Presse ; Mme professeur Tchangaï Walla Kissem ; professeur Messanvi Folly, professeur de Droit, ancien doyen de la Faculté de Droit de l'Université de Lomé ; M. Ajavon Mathias, ancien proviseur du lycée de Tokoin ; professeur Osséni Tidjani ; professeur Mijiyawa Moustapha, professeur titulaire de rhumatologie, etc.
Sylvia Do Régo

Quel impact pour ces marches de protestation du FRAC chaque samedi ?
Depuis la proclamation des résultats provisoires par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), le Front Républicain pour l'Alternance et le Changement (FRAC) dont le candidat n'est autre que Jean-Pierre Fabre, ne cesse d'organiser des marches de protestation tous les samedis pour, dit-il, réclamer la victoire de celui-ci. Et pourtant, Jean-Pierre et ses acolytes savent pertinemment qu'ils ont été littéralement laminés. Mais comme il existe des naïfs prompts à suivre leur mot d'ordre, les responsables du FRAC ont trouvé mieux d'instituer la marche chaque samedi.
Ainsi, tous les samedis, ces désœuvrés se donnent rendez-vous à Bè Kodjindji d'où leur cortège démarre et emprunte le boulevard Félix Houphouët Boigny, le boulevard circulaire, l'avenue de la libération pour aboutir à la plage en face de l'hôtel Palm Beach. Là, un podium est dressé avec des haut-parleurs pour la circonstance. Les responsables du FRAC et de l'OBUTS rivalisent d'ardeur au podium pour débiter des inepties et surtout bourrer la tête des militants d'une soi-disant victoire qui serait imminente. "Bientôt, nous aurons le pouvoir, ceux qui ont volé notre victoire vont déguerpir ", vocifèrent souvent ces responsables. "Nous devons nous mobiliser davantage pour la victoire finale, soyez nombreux le samedi prochain, ne vous découragez pas, la victoire est proche, nous vaincrons ", supplient-ils avant de conclure: " la lutte populaire est invincible ".
La question que tout Togolais sérieux se pose est de savoir quel est l'impact de cette marche. La journée de samedi est un week-end. L'administration publique et privée, les banques, les établissements scolaires, etc. sont fermés. C'est le commerce qui tourne encore le samedi, notamment les différents marchés de Lomé, les établissements privés, le transport, etc. Lorsque le cortège des marcheurs quitte le quartier Bè pour converger vers la plage, il est évident que la circulation peut être perturbée mais seulement pour quelques minutes et juste après, tout redevient normal.
La marche de samedi est-elle différente des randonnées de dimanche qui drainent à la plage les Loméens en quête d'air frais ? Apparemment non, sauf que les dimanches, il n y a pas meeting mais plutôt des artistes qui viennent égayer les randonneurs. Si tel est le cas, quel profit pense tirer le FRAC en marchant chaque samedi ? Dans une interview accordée à un confrère de la place, M. Dahuku Péré estime que les autorités ont commencé à paniquer suite à cette marche hebdomadaire et que bientôt elles vont céder. De même, pour les journalistes acquis au FRAC, les marches de samedi doivent se poursuivre jusqu'à la satisfaction de la revendication du " peuple " (les marcheurs de samedi). Selon eux, l'article 30 de la Constitution garantit le droit à la manifestation et donc leur " peuple " en question a le droit de manifester. En réalité, ils ont raison mais seulement ils oublient délibérément de dire à ce " peuple " que cette marche est inutile car elle n'aboutira à rien, même pas à une quelconque négociation.
Si chaque samedi, des Togolais décident de marcher pour aller à la plage et déverser leurs soucis dans la mer, en quoi cela doit-il indisposer les autorités ? Aussi marcher c’est un bon sport pour l’organisme humain. Le seul point positif de cette pratique c’est justement l’amélioration de la santé des marcheurs. Lorsque que Jean-Pierre Fabre avait lancé des marches hebdomadaires chaque samedi pour réclamer le mode de scrutin à deux tours, c'étaient les militants très lassés qui avaient fini par déserter ces manifestations après plusieurs descentes infructueuses dans la rue.
A l'issue de la dernière marche, Jean-Pierre Fabre et Patrick Lawson pleurnichaient en suppliant leurs militants de répondre présents à leur invitation. Mais malheureusement, ces deux gars n'ont rien tiré comme leçon du passé pour mieux bâtir l'avenir. Ils persistent et signent qu'en marchant chaque samedi, ils auront le pouvoir puisque leurs journalistes laudateurs ne cessent de vociférer sur les antennes de radio et dans leurs colonnes que la mobilisation augmente chaque samedi et que leur " peuple " doit se tenir prêt pour la victoire finale. Or la réalité est tout autre. Les populations commencent par se lasser de cette marche dont les promesses tardent à se concrétiser après deux mois de mobilisation. Nombreux sont ceux qui se demandent à quand le " bientôt " dont parlent les responsables du FRAC. Seuls Jean-Pierre Fabre, Patrick Lawson et les journalistes laudateurs ont la réponse à cette interrogation. Pour le reste, la marche de samedi est une voie sans issue.
Aliziou Dominique

Souvenir de Dosseh
Il a fallu les évènements du stade de Conakry marqués par le massacre des civils et le viol des femmes par des hommes en treillis de la République sœur de Guinée pour que le sieur Dosseh, fonctionnaire de l'Administration Publique Togolaise, aujourd'hui à la retraite, se souvienne d'un vendredi noir de l'an 2005. Tous les Togolais attendaient, le cœur hors de la poitrine, les résultats du scrutin présidentiel d'avril 2005. La fièvre était forte à tel point que les Togolais fragiles avaient choisi de se terrer chez eux.
Dosseh, lui, la peur au ventre, avait choisi de se rendre au service. Le travail oblige. Il travaillait au ministère des Mines et de l'Equipement, aujourd'hui, ministère des Travaux publics et des Transports. " J'avais pris un taxi. Il m'a déposé devant le monument de l'indépendance. La ville était calme. Je me suis trouvé presque seul. On se croirait à une journée morte ", a-t-il confié avant d'ajouter : " Mon cœur s'est mis à battre plus fort. Mes pieds ont aussitôt commencé à perdre leur équilibre. J'avançai quand même. Je parcourus 200 m en 30 minutes ". Il ajouta : " A peine j'ai gravi les premières marches de l'immeuble que j'ai été surpris par le comportement des collègues. Ils n'étaient pas nombreux. A peine une dizaine de fonctionnaires. Un bruit assourdissant a retenti, on ignorait la provenance. On dirait une détonation. C'était la débandade. La course ! J'ai entendu des cris en provenance de l'Est. A l'horizon, on voyait une fumée épaisse montant vers le ciel. Tout avait l'air de véhiculer le message de peur et de détresse.
J'étais resté abasourdi et hébété. Il m'était difficile de décider. Mais courageusement, je m'étais résolu à me joindre aux autres ; c'est-à-dire, aux fugitifs. Je ne sais pas combien de fois j'ai pu souffler avant de me retrouver sur le pont de la lagune, après la station d'essence Shell ". Dosseh n'était pas malgré tout au bout du tunnel. Sa surprise fut grande lorsqu'il vit devant lui une horde de militaires. Ils étaient équipés de leur matériel anti émeute. Etant en tête des fugitifs, il s'était trouvé dans une position telle qu'il ne pouvait ni avancer ni reculer. Reculer était synonyme de se livrer à la foule en colère qui le " poursuivait ". Mais avancer le conduisait directement dans le bloc formé par les militaires visiblement mécontents. Que choisir dans cette situation ? L'équation lui était difficile mais pas impossible. Refusant de se jeter à l'eau, il décida de prendre la trajectoire de la place Bonké. Il vit derrière lui deux hommes en treillis. Ils le poursuivaient. Il ne sut pas quand et comment il s'était camouflé dans un trou derrière un buisson. Deux des fugitifs qui avaient pris la même direction furent rattrapés et appréhendés. Ils ont été sauvagement molestés. Tout ceci s'est passé sous les yeux malicieux du sieur Dosseh. " J'ai retenu mon souffle.
Malgré les odeurs nauséabondes qui y régnaient, je me suis empêché de respirer. J'y suis resté jusqu'au petit matin. Il a fallu que j'arrive chez moi le lendemain avant de constater que j'étais couvert de " caca " et que de sur quoi j'avais participé ainsi sans le savoir à une marche de l'opposition ". Drôle de souvenir, n'est ce pas ?
B. Talom

Gaston Vidada, le Jean-Pierre Fabre de l'OBUTS ?
Dans notre parution N° 102 du 29 avril dernier, nous vous annoncions que les choses ne vont plus bien au sein de l'OBUTS, le parti d'Agbéyomé Kodjo, le candidat malheureux de la présidentielle du 4 mars dernier, candidat qui a obtenu un score voisin de zéro, plus précisément 0,85%. Les jours qui ont suivi nous ont donné raison comme en témoignent l'interview de Gaston Vidada accordée à notre confrère de Radio Victoire et les communiqués qu'il a fait publier dans les colonnes de notre confrère Forum de la Semaine, qui soutenait indéfectiblement Agbéyomé Kodjo, le boucher de Fréau Jardin et voleur des milliards de l'Etat.
En effet, le 1er communiqué de Gaston Vidada publié sous l'étiquette de l'association JEUNES AVENIR 2020 affirme qu'il n'y a plus de leader lucide au sein de l'opposition togolaise et que le but de son association est d'œuvrer à l'émergence d'une nouvelle génération de leaders politiques d'ici 2020. Ce qui voudrait dire qu'Agbéyomé aussi n'est plus aux yeux de Vidada un leader lucide.
Le 2ème communiqué de Gaston Vidada, l'homme à tout faire d'Agbéyomé Kodjo, prend acte de l'investiture de Faure Gnassingbé et exprime certaines demandes comme priorités à l'endroit du président élu. Ce qui signifie que Vidada, reconnaît la légitimité du président Faure Gnassingbé.
Selon nos investigations, le dernier communiqué, lu également sur les antennes de Radio Victoire, Radio X Solaire, Radio Fréquence 1 et Radio Kanal FM, est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Un membre du bureau national de l'OBUTS contacté déclare: " Vidada risque de faire monter l'hypertension artérielle dont souffre Agbéyomé avec cette sortie médiatique. Agbéyomé m'a dit que Vidada n'est pas n'importe qui dans le parti. Si les militants apprennent qu'il prend position contre lui et de surcroit, le jour de l'investiture du Président Faure, ça sous-entend qu'il y a problème au sein de l'OBUTS. J'ai dit à Agbéyomé de convoquer Vidada pour que le linge sale se lave en famille mais je ne sais pas s'il l'a fait ".
Pourquoi Agbéyomé Kodjo, qui soutient la lapidation de Gilchrist Olympio en parlant de mutation au sein de l'UFC, cherche-t-il à cacher les problèmes qui minent son OBUTS ? A-t-il peur qu'on parle également de la fameuse " mutation " au sein de son propre parti ? Que se passe-t-il au juste ? Quel est le mobile de la division entre Vidada et Agbéyomé ? A quelle fin Vidada a-t-il créé son association avec le soutien de certains de ses collègues membres du bureau national de l'OBUTS? S'agit-il de bouter hors d'OBUTS Agbéyomé ?
Toutes ces questions restent posées pendant qu'un permanencier au siège de l'OBUTS nous confie : " Depuis qu'Agbéyomé a commencé par aller aux marches du FRAC, Vidada ne vient plus au siège ni ne va chez le président à domicile ; tout porte à croire que c'est le soutien au FRAC qui serait la pomme de discorde entre les deux hommes puisqu'on n'a jamais vu Vidada dans les différentes manifestations du FRAC. Mais, malgré tout ce qu'on peut reprocher à Vidada, c'est un jeune homme vaillant qui a des talents et qui a su se battre pour l'OBUTS ; peut-être aussi que c'est notre défaite à l'élection qui l'a déçu et, si Agbéyomé le perd, il perd tout. Le départ ou l'isolement de Vidada pourrait être une hémorragie qui risquerait de devenir une épidémie dans le parti... "
Notre rédaction poursuit ses investigations en vue de vous éclairer sur les vrais motifs qui poussent Vidada, l'homme qui a soutenu de toutes ses forces physiques et morales Agbéyomé depuis des années jusqu'à la campagne électorale, à quitter l'OBUTS.
Nous invitons Agbéyomé et Vidada à nous contacter pour des éclaircissements et surtout, recommandons à Agbéyomé de balayer sa propre maison avant de chercher à balayer celle de son voisin.
Affaire à suivre !
C. S.

Une visioconférence sur l' " importance de la presse en période sensible " organisée par l'ambassade des USA à Lomé
Une visioconférence sur le thème : " Importance de la presse en période électorale" donnée depuis Paris par M. David Applefield, spécialiste des médias et de l'édition, écrivain, formateur et journaliste a regroupé une quarantaine de journalistes hier à l'ambassade des USA au Togo. Cette rencontre fait suite aux nombreuses activités que l'ambassade a déjà organisées avant l'élection présidentielle du 4 mars 2010. Elle intervient en cette période postélectorale marquée par la contestation des résultats de l'élection présidentielle par l'opposition.
La directrice des Affaires Publiques de l'Ambassade des USA au Togo, Mme Belinda Jackson Farrier a indiqué que "la situation d'après l'élection n'est pas décantée ; alors que l'opposition continue de contester les résultats, le pouvoir peine à convaincre de la régularité du scrutin ". Les médias ont donc un grand impact politique et social en période sensible, a-t-elle indiqué.
Pour le conférencier, la presse joue un rôle de moteur dans la société et on ne peut pas avoir une société démocratique et moderne sans une presse libre. Entre 2005 et 2010, a-t-il dit, la situation de la presse togolaise est mieux, il ya plus de partage d'informations. La liberté en matière de presse est en pleine progression. Il s'est longuement appesanti sur les stratégies à adopter pour contourner les difficultés d'accès à l'information et les astuces pour accéder aux informations que nous recherchons. " L'information est partout et il faut savoir la rechercher ", a-t-il indiqué. Tout en évitant de prendre position, le journaliste doit chercher à être crédible, souligne-t-il. Des échanges très fructueux ont suivi cette présentation.
P. A.

Prestation de serment du président de la République
Un concert de musique a marqué l'évènement
Le 06 mars dernier, le verdict des urnes est tombé pour l'élection présidentielle ; Le candidat du Rassemblement du Peuple Togolais remporte le scrutin avec 60,15% des voix exprimées. Le 03 mai, le vainqueur, le Président sortant Faure Essozimna Gnassingbé a pris fonction pour un nouveau mandat de 5ans consacré par une cérémonie solennelle de prestation de serment qui s'est tenue à la Place des fêtes.
Une forte délégation de personnalités étrangères a pris part à la cérémonie, principalement quatre Chefs d'Etat, les Présidents Yayi Bony du Bénin, Blaise Compaoré du Burkina Faso, John Atta Mills du Ghana et Laurent GBAGBO de la Côte d'Ivoire. En marge de cette cérémonie d'investiture, plusieurs autres évènements culturels ont été organisés. C'est dans ce cadre qu'un concert a eu lieu dans l'après-midi du 27 avril au Stade de Kégué.
Des artistes étrangers comme le Congolais Koffi Olomidé et le groupe ivoirien Espoir 2000 ainsi que des artistes nationaux y ont pris part. Au cours de ce concert auquel a assisté une grande foule de spectateurs, il a été célébré le sacre de Faure Gnassingbé qui officiellement est installé dans ses hautes fonctions de Chef de l'Etat. Nous y reviendrons
TIEM Vicarmelo

© Chronique de la Semaine du 5 mai 2010

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