Médias

Bouche à bouche

Une dispute qui tourne mal à la sortie d’un dîner chez des amis, le ton monte, des coups sont échangés. Pour échapper au pire, l’épouse arrache la lèvre de son mari. L’architecte, bien connu à Lomé, serait en route pour Paris afin d’y subir une opération de chirurgie esthétique.
Un fait divers sordide relaté jeudi dans Le Messager.

Voici une sélection d’articles publiés par le Messager
Dispute conjugale : le mari perd sa lèvre !
Le fait peut paraître anodin aux yeux de certains. Mais il mérite d’être porté à la connaissance de l’opinion afin qu’elle se rende à l’évidence que parmi ceux que nous vouons aujourd’hui un respect inégalé du fait de leur rang social élevé et qu’on fait confiance en tout temps et en tout lieu, il y a certains qui ne le méritent pas du tout et qui sont plutôt des gens de moralité de niveau bas, très bas d’ailleurs.
En effet, tout se passe à Lomé dans le quartier Forever. Le samedi 10 juillet 2010, dans les environs de 22 heures, alors que l’architecte en question et sa femme (nous nous gardons pour l’instant de donner le nom du couple) revenaient d’une réception organisée par un des amis de l’homme pour un anniversaire , notre architecte, se laisse enflammer par les réponses aux propos que lui-même a eu à tenir à l’endroit du couple organisateur de l’anniversaire.
Et ce sont ces réponses de sa « bien aimé femme » qui le mettent en colère. Il se jette alors sur la dame et se met à la tabasser.
L’intervention des habitants du quartier et de leurs voisins n’a rien changé. Monsieur l’architecte était décidé à en découdre avec la dame qui réussit à lui arracher sa lèvre inférieure en dépit des coups qu’elle a reçu et qui l’ont complètement affaiblis.
La femme n’a pas fait les choses à moitié. La lèvre aurait été sérieusement atteinte. Ils seront par la suite transportés à la clinique Saint Joseph pour les soins. Mais là, l’homme aurait échappé bel, puisque une fois à la clinique, celui qui devrait le prendre en charge se trouve être une femme. Et ayant été au parfum des faits, elle aurait longuement hésité avant de le secourir.
Une attitude pour soutenir en quelque sorte la femme. Contacté plus tard par notre rédaction, l’architecte à nié les faits estimant que c’était une erreur et que ce n’était pas lui. Et pourtant, nos recoupements ont bien révélé son nom, ce qu’il est et ce qu’il a été. Peut-être, se serait-t-il rendu compte de la gravité et de l’irresponsabilité de son acte. Mais c’est bien monsieur l’architecte qui a fait l’EAMAU, et qui a même été responsabilisé à une filière, qui est l’auteur de cet acte ignoble.
Voilà comment certaines personnes de classe dite supérieure se comportent dans leur foyer.
Aux dernières nouvelles, selon les indiscrétions, cet architecte se préparerait à se rendre en Europe pour se faire soigner parce que les choses se compliqueraient pour lui. Une situation qu’il aurait pu éviter dès le départ en se maîtrisant plutôt que de se mettre en colère.
Qui est cet architecte? Comment se comporte-t-il habituellement? Les réponses à toutes ces questions et bien d’autres relatives à son irresponsabilité notoire dans le fonctionnement même de son cabinet dont il a toujours fait montre dans nos prochaines parutions.
Pour le moment, les ONGs de défense des droits des femmes et le gouvernement doivent se mobiliser pour protéger non seulement cette dame qui souffre aujourd’hui sur son lit à la maison, mais aussi toutes les femmes dans le pays qui sont en réalité exposées à ce genre de traitements la plupart du temps.

Togo
Quand la mauvaise volonté de certaines autorités oblige les entreprises à un mauvais rendement
On ne le dira jamais assez, certaines autorités dans ce pays préfèrent mettre leur ventre au devant de tout intérêt collectif ou nationaliste. Leurs agissements en disent longs et démontrent combien, notre pays a encore du chemin à faire.
Les inondations qui frappent aujourd’hui notre pays doivent interpeller aussi bien la population que les autorités. Si par ignorance, certaines personnes sont amenées à subir les conséquences de ces inondations, l’Etat par contre n’a d’argument à faire valoir lorsqu’on sait que certaines bonnes volontés ont toujours manifesté leur désir d’apporter leur coup de mains, et qu’elles n’ont été jamais écoutées. Le fait le plus parlant est la situation dans laquelle se trouvent les alentours des entreprises So Clin, MSC, Grimaldi, SIVOP-Togo, STI et bien d’autres encore, situées dans le quartier Akodessewa un peu plus au sud.
En effet, ces entreprises vivent aujourd’hui le pire des calvaires qu’elles n’ont peut-être jamais connu. Tout l’espace qu’elles occupent est inondé et reste impraticable. Dans ces conditions, les ouvriers éprouvent d’énormes difficultés à se rendre au lieu du travail. L’image ici présente décrit curieusement ce calvaire. Et pourtant, il y a quelques années, certains responsables de ces entreprises auraient fait la proposition au Maire d’alors de la ville de Lomé, Aoussi Lodé, pour contribuer à hauteur des millions en vue du réaménagement de ces lieux. Mais, elles auraient rencontré une fin de non recevoir, parce que, l’autorité aurait voulu que l’affaire aille autrement. On peut donc comprendre que ce n’est pas le bien être du Togo qui guide certains de nos dirigeants mais leur panse.

Vivement que le maire actuel puisse prêter une oreille attentive à cet état de fait afin que ces entreprises sortent de cet engrenage. Nous avons besoin que notre pays le Togo se développe. Et en tant que tel, nous devrions offrir aux investisseurs et autres entreprises qui veulent bien s’installer, des conditions les meilleures pour la réalisation de ce vœu. C’est à cette seule condition que nous pouvons rêver un jour au développement.

Fédération togolaise de football
De quoi a peur Gabriel Améyi ?
L’élection attendue à la Fédération Togolaise de Football (F.T.F.) est une chance pour les acteurs du sport, amoureux du football, de sortir cette institution de la torpeur dont elle souffre depuis longtemps du fait des agissements de certains individus en son sein. Ils sont nombreux, ces acteurs, qui se bousculent toujours à chaque mandat à la tête de la T.T.F., mais ils n’ont pu être tous capables de diriger avec de bonnes intentions. Certains se sont plus illustrer en croc-en-jambe mettant en péril le développement du football. Il y a quelques semaines l’on apprenait que l’élection qui devrait permettre le renouvellement du bureau a été reportée pour 3 mois, le 23 octobre prochain. Les raisons évoquées sont tellement fallacieuses que l’opinion a fini par comprendre ce que veulent Séyi Mèmene et son comité de gestion de la FTF.
Selon les indiscrétions, on parle d’une stratégie mise en place pour permettre à Gabriel Améyi de mieux se préparer afin de venir à bout de ses adversaires. Mais paradoxalement, et dans la foulée, certaines informations distillées au sein de l’opinion accusent aujourd’hui les autorités du pays de vouloir mettre hors jeu le patron de Maranatha, Gabriel Améyi. On pense que les sommités de l’Etat seraient impliquées dans une démarche qui se serait tenue récemment lors de la dernière coupe du monde en Angleterre, auprès de Blatter pour demander que tous ceux, en ce moment s’impliquent dans la politique ne soient plus mêlées aux affaires du bureau de la FTF. Une démarche qui viserait, selon les colonnes des médias qui lui sont proches, Gabriel Améyi.
Et pourtant, nous nous rappelons comment ce même Améyi a été soutenu bec et ongle par le régime en place lorsqu’il était mêlé dans une affaire de pédophilie et de détournement de mineur. Esso Solitoki, Secrétaire Général du RPT, El Hadj Abass Bonfoh, le Président de l’Assemblée Nationale qui est issu du RPT, et même l’entourage de la présidence ont tous tenu à marquer leur solidarité en Gabriel Améyi. Aujourd’hui, se sont ces mêmes qu’il accuse de vouloir couper l’herbe sous ses pieds. Le fait que Faure et le Ministre des Sports soient allés en Afrique du sud suffisent –il pour qu’on dise qu’ils sont allés rencontrer Baltter ?

Même si une telle démarche avait existée pourquoi Améyi doit-il comprendre que c’est lui que cela vise ? Est-il le prétendant impliqué dans la politique ? Non ! Gabriel Améyi doit plutôt se reprocher de quelque chose et c’est ce qui certainement le conduit à trouver des boucs émissaires.
En effet, il ne fait l’ombre d’aucun doute que lui Améyi est devenu indésirable au sein de l’opinion public sportive pour avoir été l’acteur principal, d’ailleurs le seul qui a traîné dans la boue le football togolais. Et en cela, aujourd’hui, nombreux sont des gens honnêtes et sérieux qui n’épousent plus sa façon zélée de se comporter au sein du bureau. D’où les difficultés qu’il éprouve à former sa liste. Chacun sait ce que le nom Améyi rappelle comme mauvais souvenirs à ce pays dans le domaine du football. C’est pourquoi les gens préfèrent prendre leur distance vis-à-vis de lui. Prêt à tout donner et à tout faire, Gabriel Améyi ne regorge le potentiel nécessaire pour diriger le football au Togo. Naturellement violent, sa présence à la tête de la fédération ne fera qu’accroître les maux dont souffre notre football.
Nous n’allons jamais cesser d’attirer la conscience des électeurs que sont les présidents de ligues et clubs sur l’impérieuse nécessité de laisser pour une fois de côté l’appétit glouton auquel Améyi les a toujours habitué en les distribuant des billets flambants neufs, et chercher à sauver le football togolais, seule discipline qui réuni pour le moment les fils et filles de ce pays.

14 juillet, une célébration franco-africaine d'indépendance ?

Qu'à célébré en France le 14 juillet 2010 ? Voilà une question judicieuse que beaucoup d'Africains se posent en ce moment et se poseront tout le long de l'année des cinquante ans d'indépendance des pays africains. Que célèbre la France en ce 14 juillet 2010 ? Est-ce l'indépendance de l'ancienne métropole ou les cinquante ans de libération du joug colonial des anciennes colonies africaines ?
Pour la première fois dans l'histoire de la France et de ses anciennes colonies d'Afrique, les troupes françaises défilent aux côtés des contingents africains sur les Champs Elysées à Paris, en présence de treize Chefs d'Etats africains, l'exception de Laurent Gbagbo de la Côte d'Ivoire et Andry Rajeolina de Madagascar. Ce défilé, très historique des troupes africaines a respecté l'ordre alphabétique des pays. Le Bénin a ouvert le bal avec ses amazones et le Togo a clôturé la saga.

Loin d'être un mirage, ce 14 juillet 2010 a suscité beaucoup d'interrogations sur la politique africaine de la France. D'aucuns trouvent que les Chefs d'Etats africains ont accepté l'invitation de leur homologue français par contrainte. Refuser une telle invitation supposerait, tourner le dos à la France. Et lorsque l'on sait combien le soutien de la France compte pour le pouvoir des dirigeants africains, aucun d'eux ne peut jouer à l'imprudence. Même son de cloche pour le pays hôte lorsqu'on sait l'attachement de la France à l'Afrique sans laquelle, elle verrait une de ses ailes coupée, Sarkozy ne pardonnerait jamais aux dissidents. D'autres par contre trouvent que c'est une manière pour ces chefs d'Etats de témoigner leur reconnaissance et sceller davantage les liens historiques qui ont toujours existé entre la France et les pays africains.
Que ce soit l'une ou l'autre raison, la célébration du 14 juillet 2010 en France reste une énigme dans l'entendement des hommes politiques et surtout la classe intellectuelle africaine. Car, en effet, il n'est pas aisé de comprendre que

Nicolas Sarkozy place la célébration de l'indépendance de son pays sous le signe du cinquantenaire de l'indépendance des pays africains! Y a-t-il anguille sous roche ? Certainement ! La France voudrait, sans doute, honorer la mémoire des anciens combattants, ces "tirailleurs Sénégalais", qui ont donné de leur vie pour libérer la France envahie par les troupes étrangères lors de la deuxième guerre mondiale. Cet argument apparemment fondé, ne donne pas satisfaction aux intellectuels Africains qui trouvent que c'est une insulte de la France. Car les rescapés africains de la guerre de libération de la France ont été oubliés et n'ont jamais perçus les mêmes droits que leurs homologues français, même si le Président Sarkozy a annoncé la veille du 14 juillet que " désormais, les anciens combattants africains devront percevoir les mêmes indemnités que leurs compagnons d'armes français ".

D'autres voient en cette commémoration du 14 juillet une réhabilitation de la France-Afrique, même si Bernard Kouchner, Ministre français des Affaires Etrangères et Européennes intervertit l'ordre des mots en appelant " Afrique-France " au lieu de France-Afrique.

Tout compte fait, la plupart des Africains ont trouvé que le défilé du 14 juillet 2010 avec les troupes africaines est un folklore qui ne vaille pas la peine. Didier Awady, chanteur engagé Sénégalais trouve que ce défilé est un " véritable cirque ". L'icône du rap Sénégalais affirme que " l'indépendance des pays africains est tout simplement du bluff. Les troupes françaises continuent par envahir les Etats africains… ". En effet, la France est toujours présente en Afrique et le continent noir n'a guère été libéré de la France. C'est comme l'avait si bien dit Alpha Blondy, les Etats africains vivent " une indépendance sous haute surveillance ".
Bref, la fête a été belle, semble-t-il. Mais la magnifique parade militaire africaine qui a offert un baume au cœur de la France et son président Sarkozy n'enlève en rien la polémique qui continue d'alimenter la célébration du 14 juillet 2010.

Soutien à la relance du secteur cotonnier au Togo
La NJSPF apporte son soutien avec 500 hectares de culture
Faure ‘’Goungoun Kpaab’’, le champ de coton de Faure avec bien sûr la photo de Faure dans un champ de coton, c’est ainsi que se présente le projet de soutien à la relance de la production cotonnière dans la région des Savanes, une initiative de la Nouvelle Jeunesse pour le Soutien au Président Faure. La cérémonie de lancement officiel dudit projet a eu lieu le lundi 19 juillet au centre Cornevin à Dapaong, chef lieu de la région des Savanes, en présence des personnalités politiques, administratives, religieuses et traditionnelles et de plusieurs autres membres de l’association.
Pour le président de la NJSPF, Noël DEPOUKN, l’objectif poursuivi par son association à travers ce projet, c’est de soutenir le Président Faure Gnassingbé dans sa relance du secteur cotonnier au Togo. Il est revenu sur l’inquiétude soulevée par le Chef de l’Etat qui estimait que malgré les efforts que le gouvernement consent pour relancer la culture du coton, peu d’espace est exploité par les paysans ou les cotonculteurs. En guise d’exemple, la production et selon des informations recueillies auprès des services techniques, au cours de la campagne 2009 – 2010 la région des Savanes n’a pu fournir que moins de 7 000 tonnes, dans un total d’environ 28 000 tonnes pour l’ensemble du pays. Et c’est pour cela qu’il faut se lever pour satisfaire au vœu du Président qui n’a qu’un seul souci ; celui de faire prospérer la culture du coton et les producteurs eux-mêmes.
Il a remercié toutes les bonnes volontés qui ont manifesté le désir d’accompagner le projet, à savoir le Ministère de l’Agriculture, la direction régionale de l’Agriculture, la direction régionale cotonnière Nord, les Préfets de la région etc.. Pour le Président de la NJSPF, il faut faire en sorte que les jeunes ne puissent plus fuir le pays en leur permettant d’avoir un emploi. Et le projet qu’il a initié se place dans cette droite ligne. Le représentant du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche a salué l’initiative et promis le soutien de son département.
Pour le Préfet de Tône, Yemba Mossi, les mots lui manquent pour exprimer sa reconnaissance à la NJSPF pour tout ce qu’elle fait pour soutenir le gouvernement dans sa recherche de la prospérité pour le Togo. Une visite d’un champ de 25 hectares qui constitue une partie des 100 hectares cultivés cette année a été faite. Le projet est conçu pour cinq ans, 2009 à 2014. Mais pour cette année, ce sont 100 hectares de culture qui sont au programme.

Les vacances et les cours en même temps !
Le phénomène de cours de vacances au Togo
«Nous sommes en vacances, mais nous allons au cours…» ; «Dans notre famille, les enfants n’ont pas de vacance, les cours continuent…» ; «C’est vraiment marrant, on ne sait plus si se sont les vacances ou la rentrée, il n’y a plus de différence, nous n’avons pas le temps de nous reposer et de s’amuser un peu…», etc. Ces déclarations tous azimuts illustrent bien l’attitude des élèves pendant les moments de vacances, où paradoxalement, les parents leur demandent d’aller en cours de vacances.
Le moment est effectivement venu où déjà dans le mois d’août de chaque années, l’on peut croire qu’une nouvelle rentrée des classe a commencé. A Lomé jadis, et maintenant dans toutes les autres villes du pays, le phénomène de cours de vacance est devenu presqu’une loi pédagogique, où à peine les résultats de fin d’année scolaire proclamés, les élèves reprennent le chemin de l’école. Le phénomène a pris de l’ampleur au Togo et se déroule aussi bien dans les écoles publiques que privées.
Les pratiquants des cours de vacances, notamment les enseignants et les parents d’élèves trouvent des raisons suffisantes pour expliquer le bien-fondé de ces cours, même si cela n’agrée pas nécessairement l’assentiment des apprenants. « Les cours de vacances, c’est une bonne chose », déclare un enseignant d’un collège à Lomé, avant d’ajouter : « Cela permet aux élèves et écoliers de se mettre au meilleur niveau avant la reprise des classes ». « Je trouve cette initiative très salutaire, car les cours de vacance permettent à nos enfants de ne pas oublier les cahiers, même s’ils sont en vacance », affirme un parent d’élève. « C’est en fait une bonne chose, car ça empêche les enfants de faire des bêtises pendant les vacances, par exemple les jeunes garçons qui sont tentés de fumer la drogue et les jeunes filles qui se donnent à la prostitution », déclare une mère de famille.
Les parents d’élèves et les enseignants ne sont pas les seuls qui trouvent salutaires les cours pendant les vacances. Les étudiants sont également les premiers intéressés de cette initiative, car en effet, les cours de vacance constituent un «job de vacance» pour bon nombre d’étudiants qui s’adonnent à cœur joie à l’enseignement, depuis qu’au Togo, le phénomène de «Vacance utile» n’existe plus. « Les cours de vacance nous permettent de joindre les deux bouts en cette période où aucune activité rémunératrice n’est offerte aux étudiants que nous sommes », déclare un étudiant de Lettres Modernes de l’Université de Kara.
Activités génératrices de revenus pendant les vacances utiles, le Togo n’en connaît plus. Cela remonte à 1990 où les troubles sociopolitiques ont plongé le pays dans une grave crise économique où les élèves et étudiants ont du mal à trouver des jobs de vacance qui, jadis leur permettaient de préparer la rentrée des classes. Cependant, il n’est pas exclu qu’en période de vacance, les jeunes élèves se débrouillent en pratiquant de petites activités commerciales qui leur procurent quelques sous. Dans les grands marchés de Lomé, l’on rencontre de jeunes filles et jeunes garçons, transportant des articles divers sur la tête, marchandant dans toutes les artères des marchés.
« Je suis élève, mais pendant les vacances, je vends des articles de toutes sortes pour gagner de l’argent », confie une jeune fille d’un collège à Lomé, avant d’ajouter : « Avec l’argent que je gagne, je me procure des vêtements, et le reste j’économise pour pouvoir m’acheter les articles scolaires pour la rentrée ». A la question de savoir ce qu’elle pense des cours de vacance, la jeune collégienne répond : « Je n’aime pas trop les cours de vacances, parce que ça m’empêche de faire le commerce ».
Les avis sont ainsi partagés pour une pratique qui a pris son envol au Togo il y a une vingtaine d’années. Aussi les interprétations sont-elles diversement entendues. Pour certains, les cours de vacance, loin d’être une occasion pour mettre à niveau la connaissance des apprenants, est une manière pour les parents qui n’ont pas de temps pour s’occuper les enfants à la maison, de s’en remettre aux bons soins des enseignants.
Pour ou contre les cours de vacance ? Chacun y trouvera son mot à dire, selon qu’on soit apprenant, enseignant ou parent d’élève. Les vacances pour se libérer un peu des contraintes des études et souffler un peu, les cours pour se refaire un niveau acceptable avant la rentrée. Tout compte fait, «après la fin des belles vacances, c’est l’école qui recommence», dit-on.
© Le Messager du 22 juillet 2010

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