Médias

Budget 2008 : taux de réalisation de 105,3%

Le FMI a de quoi être satisfait. Le rapport d'exécution du budget 2008 fait apparaître des recettes totales de 220,7 milliards de Fcfa. Le Fonds ne tablait que sur 209,6 milliards, soit un taux de réalisation de 105,3%. C'est le bi-hebdomadaire l'Union qui donne cette information dans son édition datée de mardi. Le journal revient également sur la signature d'un nouvel accord de défense entre la France et le Togo.

« Finis les accords secrets souvent interprétés et appliqués suivant les besoins. Du virage à 190° de la politique française en Afrique », écrit l'Union. Voici une sélection d'articles parus mardi dans l'Union

Economie

Rapport d'exécution 2008 : Un solde budgétaire primaire intérieur excédentaire de 5,6 milliards

Le gouvernement togolais, par souci de transparence, vient de rendre public le rapport d'exécution du budget exercice 2008, arrêté au 31 décembre 2008. Des recettes totales d'un montant de 220,7 milliards de FCFA pour 209,6 milliards de FCFA prévu par le programme du FMI pour l'année 2008, soit un taux de réalisation de 105,3% par rapport au programme FRPC. Au titre des recettes du budget général, ces recettes comprennent les recettes fiscales budgétaires et les recettes non fiscales budgétaires. Elles se chiffrent à 218,0 milliards de FCFA, soit un taux de recouvrement de 104,1% par rapport au programme FRPC.

Recettes

Les recettes fiscales budgétaires s'élèvent à 211,2 milliards de FCFA pour une prévision annuelle du Fonds monétaire international (FMI) de 198,8 milliards de FCFA, soit un taux de réalisation de 106,2%. Elles comprennent les impôts directs et indirects liquidés par l'administration des impôts, ainsi que des contributions indirectes liquidées par l'administration des douanes. Au 31 décembre 2008, les recouvrements fiscaux de la Direction Générale des Impôts ont atteint 91,2 milliards de FCFA, représentant 105,8% des prévisions annuelles du programme du FMI. Ils se composent des impôts directs et indirects pour des montants respectifs de 46,2 milliards de FCFA et 45,0 milliards de FCFA. Les contributions indirectes liquidées par l'Administration des Douanes au 31 décembre 2008 se chiffrent, elles, à 120,0 milliards de FCFA et représentent 106,6% des prévisions annuelles du FMI dont le montant est de 112,6 milliards de FCFA.

Quant aux recettes non fiscales budgétaires, elles se composent des produits des participations financières, des recettes des services et des revenus du domaine. Fin 2008, les recettes non fiscales budgétaires s'élèvent à 6,8 milliards de FCFA, soit 64,0% des prévisions du programme FRPC.

Au 31 décembre 2008, les recettes non budgétaires composées essentiellement des recettes des comptes spéciaux ont connu une bonne réalisation. Elles ont atteint 2,6 milliards de FCFA pour une prévision annuelle du FMI de 0,14 milliard de FCFA.

Dépenses

Les dépenses courantes et prêts nets de l'année 2008 se chiffrent à 203,4 milliards de FCFA pour 205,9 milliards de FCFA de prévision au titre du programme FRPC, soit un taux d'exécution de 98,8% du niveau prévu. Elles sont constituées essentiellement des dépenses courantes budgétaires qui ont connu une exécution de 198,4 milliards de FCFA pour une prévision annuelle du FMI de 199,9 milliards de FCFA, soit un taux de réalisation de 99,2%.

Elles comprennent des dépenses de personnel d'un montant de 69,1 milliards de FCFA pour une prévision annuelle totale de la masse salariale de 73,2 milliards de FCFA prévu par le FMI, soit un taux de réalisation de 94,4%. Ce taux est le résultat de la non proclamation à temps du concours de recrutement des fonctionnaires. Aussi a-t-il été exécuté d'autres dépenses courantes de 118,4 milliards de FCFA, pour une prévision annuelle de 115,6 milliards de FCFA au titre du programme FRPC, soit un taux de réalisation de 102,3%. Il est noté des intérêts dus au titre de la dette publique d'un montant de 10,8 milliards de FCFA (à raison de 4,6 milliards de FCFA dus au titre de la dette intérieure et 6,2 milliards de FCFA dus au titre de la dette extérieure), pour une prévision annuelle de 11 milliards de FCFA, soit un taux de réalisation de 98,2% par rapport à la prévision.

Pour leur part, les dépenses courantes non budgétaires sont constituées essentiellement des dépenses des comptes spéciaux dont le montant est presque nul et des dépenses courantes sur financement extérieur d'un montant de 4,8 milliards de FCFA, pour une prévision de 5,9 milliards de FCFA du programme du FMI dont 5 milliards de dépenses courantes sur financement extérieur.

Au 31 décembre 2008, les dépenses ordonnancées au titre des investissements se chiffrent à 49,9 milliards de FCFA contre 63,4 milliards de FCFA de prévision annuelle au titre du programme du FMI, soit un taux de réalisation de 78,7% par rapport au programme FRPC. Elles comprennent 22,6 milliards de FCFA de dépenses d'investissement sur financement externe (7,1 milliards de FCFA pour les emprunts liés aux projets et 15,5 milliards de FCFA pour les dons liés aux projets) et 27,3 milliards de FCFA de contribution domestique au titre du BIE (dont 7,9 milliards de FCFA pour le Fonds d'Entretien Routier (FER)).

Financements

En termes de financement externe, les dépenses ordonnancées sur ressources externes se chiffrent à 22,6 milliards de FCFA pour une prévision de 36,0 milliards de FCFA au titre du programme FRPC, soit un taux de réalisation de 62,7%. Les ordonnancements enregistrés sur les emprunts liés aux projets s'élevant à 7,1 milliards de FCFA, pour une prévision de 18 milliards de FCFA au titre du programme FRPC, soit un taux d'exécution de 39,2%. Au titre des dons liés aux projets, les ordonnancements se chiffrent à 15,5 milliards de FCFA à fin décembre 2008, pour une prévision de 18 milliards de FCFA au titre du programme FRPC, soit un taux de réalisation de 86,1%. Pour l'année 2008, le montant total des dépenses d'investissement sur ressources internes s'élève à 27,3 milliards de FCFA pour une prévision de 27,4 milliards de FCFA au titre du programme FRPC, soit une réalisation de 99,7%.

Enfin, le montant total d'impayés extérieurs s'élève à 0,7 milliards de FCFA dont 0,2 milliards de FCFA au titre des intérêts et 0,5 milliards de FCFA au titre du principal.

Opérations financières consolidées de l'Etat

Le dernier récapitulatif retrace les opérations financières consolidées de l'Etat. Le montant total des recettes de 220,7 milliards de FCFA combinées à des dépenses totales (y compris les dépenses d'investissements) de 253,2 milliards de FCFA donne un solde budgétaire primaire intérieur excédentaire de 5,6 milliards de FCFA pour une prévision de déficit de 7,7 milliards de FCFA. Cette amélioration de l'exécution du budget s'explique par une bonne réalisation des recettes et une maîtrise des dépenses.

Le solde global hors dons sur la base des ordonnancements est déficitaire de 32,6 milliards de FCFA. Le solde global base encaissements /décaissements qui en découle se chiffre à 32,3 milliards de FCFA. Ce qui correspond à un financement positif de 32,3 milliards décomposé principalement comme suit :

- Un financement intérieur bancaire d'un montant de 90,6 milliards de F CFA pour une prévision de 9,4 milliards au titre du programme FRPC et qui est essentiellement lié à l'opération de titrisation des créances compromises des banques.

- Un désengagement vis-à-vis du système non bancaire (financement intérieur non bancaire) dont le montant s'élève à -80,9 milliards de FCFA. Ce montant s'explique essentiellement par la prise en compte de l'opération de titrisation des créances compromises des banques.

- Un financement extérieur net positif de 26,5 milliards de FCFA pour une prévision de 37,7 milliards de FCFA (y compris le rééchelonnement obtenu auprès du Club de Paris et l' apurement des arriérés par la Banque Mondiale, la BAD et la BEI) pour le programme FRPC.

Gazoduc ouest africain

La nouvelle société contractante pressée d'accélérer les travaux

Le Nigeria, le Ghana, le Togo et le Bénin, membres du Comité du projet gazoduc de l'Afrique de l'ouest, sont visiblement inquiets de la grande lenteur qu'imprime la nouvelle société contractante aux travaux d'installation du gazoduc commun sur la partie terrestre.

Réuni vendredi dernier à Cotonou, au Bénin, le comité a clairement révélé que ce sont les contre-performances du contractant, chargé de réaliser les travaux de construction à terre, qui n'ont pas permis d'achever lesdits travaux dans les délais prévus par le calendrier du projet pour livrer à temps du gaz naturel sous pression au Bénin, au Togo et au Ghana. Alors que les travaux de construction en mer sont terminés et le réseau de gazoduc prêt depuis décembre 2008 et transporte déjà du gaz naturel en écoulement libre de Lagos, au Nigéria, jusqu'à Takoradi, au Ghana.

A la réunion de Cotonou, à laquelle ont participé les ministres du Nigeria, du Ghana, du Bénin et du Togo membres du comité, leur homologue béninois de l'Energie et de l'eau, Sacca Lafia, cité par le confrère béninois « Aube Nouvelle », a exprimé à ses hôtes les attentes du gouvernement de son pays. C'est le ministre d'Etat nigérian chargé des Ressources pétrolières, Odein Ajugomobia, qui a procédé à l'ouverture officielle des travaux. Celui-ci a mis l'accent sur l'importance de l'énergie dans l'économie des Etats membres.

Faut-il le rappeler, il a été signé au Bénin, le 23 mai 2003, un contrat de projet international liant certains Etats de l'Afrique de l'Ouest et la société du gazoduc de l'Afrique de l'Ouest pour une période initiale d'au moins 20 ans. En juin 2005, les travaux de construction du Gazoduc ont effectivement démarré.

Aussi, le Bénin et les deux autres Etats acheteurs gardent-ils l'espoir que les nouveaux contractants sélectionnés travailleront de façon accélérée et efficace pour achever les travaux restants, a indiqué le ministre Sacca Lafia. Il a également souhaité que les premières livraisons de gaz deviennent une réalité au début de l'année 2010 et que la crise énergétique ne soit plus, pour nous qu'un lointain souvenir.

Loteries et jeux de hasard au Togo

La LONATO réclame sa place

Il ne se passe plus un jour où des personnes physiques ou morales ne se lancent dans des jeux de loteries et de hasard, surtout par SMS. Tellement le côté lucratif a pris le pas sur la première vertu de ce canal de communication dans la téléphonie mobile. Ce qui a pour corollaire d'activer les appétits de la Loterie nationale togolaise (LONATO). Selon certaines sources, ce pouvoir de contrôle voire de monopole de la boîte chère à Ku-djowkum Pekemsi, directeur général, a déjà fait disparaître certains jeux SMS dont les promoteurs n'ont pu se conformer aux exigences de la LONATO. Et régulièrement, la maison mère de la loterie nationale fait des interpellations. Des mises en garde, mais pas encore des mises en demeure.

En réalité, la LONATO se prévaut souvent de l'arrêté interministériel n°004 du 7 septembre 2006 fixant les modalités de concession à des tiers de l'organisation et de l'exploitation des loteries et des jeux de hasard. Avec la précision qu'il doit s'agir d'un domaine dans lequel la LONATO «n'a pas l'expertise». Autrement, nul ne peut organiser ou exploiter sur toute l'étendue du territoire national des loteries ou des jeux de hasard notamment les paris sportifs, les courses, les casinos, les jeux de pronostics, la loterie vidéo, les loteries instantanées, les machines à sous et la loterie interactive s'il n'a reçu la concession pour l'organisation ou l'exploitation de ces jeux et s'il n'est inscrit à ce titre sur un registre spécial tenu par la direction de la LONATO.

Or, précise une autre source, les gens se contentent d'obtenir le numéro court et de trouver des sponsors pour s'y lancer, «oubliant la première des conditions». Toute promotion commerciale donnant droit à un gain en nature et à caractère aléatoire doit recevoir l'autorisation préalable du directeur général qui peut retirer la concession à titre temporaire ou définitif. Plus est, celui qui veut organiser des jeux à l'occasion de la promotion de son industrie ou de son commerce doit se conformer à la même exigence.

La concession est accordée à titre personnel contre payement d'une redevance dont le montant est déterminé par la commission technique d'études et de contrôle sur une période donnée en fonction du chiffre d'affaires et des opérations de jeux à réaliser ou réalisées. En aucun cas, le refus ou le retrait temporaire ou définitif de la concession ne peut ouvrir droit à indemnités ou dommages intérêts. Et les requérants doivent souscrire à une caution bancaire annuelle d'un montant de cinquante millions de francs Cfa pour les personnes morales et de dix millions pour les personnes physiques. Tout bénéficiaire est aussi tenu d'envoyer les états financiers de l'entreprise aux services des impôts et à la LONATO, sous peine de suspension de la concession. Le retrait provisoire peut intervenir en cas de non payement des redevances.

Aujourd'hui, dans sa démarche, la LONATO rappelle la rétroactivité réaffirmée. «Toute personne qui organise ou exploite déjà des loteries ou des jeux de hasard et qui n'avait pas encore obtenu la concession de la LONATO doit impérativement déposer une demande pour se conformer», précise l'article 27 de l'arrêté.

En rappel, une commission technique d'études et de contrôle mise en place regroupe des représentants de la LONATO, des ministères des Finances, de l'Administration territoriale, de la Sécurité et de Défense.

Politique

Dialogue politique : Place maintenant à la Constitution !

De sources confirmées, les délégués du Cadre permanent de dialogue et de concertation (CPDC) passent ce matin au second point des priorités inscrites à l'agenda des travaux : la Constitution. Et déjà, on peut envisager la liste des désaccords au fil des discussions. A moins de voir le miracle se produire. Chose difficile à un an du délai constitutionnel de la tenue de l'élection présidentielle de 2010. Les avis divergent selon les intérêts.

Du côté de l'opposition parlementaire, surtout de l'Union des forces de changement (UFC), modifier la Constitution veut dire qu'il faut dérouler le tapis à Gilchrist Olympio pour accéder sans coup férir au palais de la Marina, siège de la présidence. C'est dire qu'il faudra enlever les conditions de résidence obligatoire (même si l'on ne peut plus nier que le Fils de l'indépendance vit maintenant à Lomé, à l'insu de certains de ses fans), de la renonciation à la double nationalité. Et avec le Comité d'action pour le renouveau (CAR), il faut ramener la loi fondamentale de 1992 quoique imparfait. Le reste, on verra. Autrement, l'on doit consacrer un scrutin à deux tours, limiter le mandat présidentiel.

Le Rassemblement du peuple togolais (RPT) dont les dinosaures clament ne pas nullement dérangés par la forme actuelle de la Constitution y va de son génie. Rien n'empêche qu'on jumelle la limitation du mandat présidentiel à la limitation de l'âge maximum des candidats. Mais, en gros, la révision constitutionnelle peut aussi englober le mode de scrutin, la transformation du régime présidentiel, les conditions d'éligibilité, la limitation de la durée du mandat et le mandat lui-même en terme de nombre, etc.

Vivement les théorèmes et les démonstrations pour convaincre ! Seulement, rappelle le gouvernement à tous les coups, il faut aller vite car «il n'est pas question de dire en 2010 qu'un parti politique a réussi à faire avorter l'élection présidentielle». Selon la loi toujours en vigueur, le scrutin est ouvert sur convocation du corps électoral par décret pris en conseil des ministres soixante (60) jours au moins et soixante quinze (75) jours au plus avant l'expiration du mandat du Président en exercice.

En rappel, le CPDC a bouclé le 13 mars dernier l'examen général du code électoral.

Avec le bilan des accords et des désaccords qui seront soumis à la facilitation du président de la République Faure Gnassingbé. Quitte à faire appel à une ressource externe si les partis togolais n'arrivent toujours pas à s'entendre sur l'essentiel pour le prochain scrutin présidentiel…avant que le parlement ne se prononce en définitive.

Coopération militaire

Le Togo et la France sur de nouvelles bases

Il y a un an, dans un discours prononcé au Cap, en Afrique du sud, le président français Nicolas Sarkozy avait exprimé le souhait de la France de «refonder ses relations avec l'Afrique» et, dans ce cadre, d'«engager des discussions avec tous les Etats africains concernés pour adapter les accords de défense existants aux réalités du temps présent et en tenant compte de la propre volonté des pays africains»..Vendredi, à Lomé, le Togo a été le premier pays du continent à conclure avec la France un nouvel accord de défense répondant aux réalités des temps nouveaux.

Les nouvelles relations, selon le document signé, se fondent sur la transparence et la réciprocité des engagements, le respect de la liberté d'appréciation, la concertation mutuelle sur la sécurité nationale et régionale… Comme l'a souhaité le président Sarkozy, «la présence militaire française en Afrique doit servir en priorité à aider l'Afrique à bâtir, comme elle en a l'ambition, son propre dispositif de sécurité collective», a rappelé l'ambassadeur de France au Togo Dominique Renaux.

Depuis un moment, la tendance est en France de laisser le continent noir « s'émanciper », de réduire substantiellement la présence française sur le continent, notamment par rapport aux forces stationnées au Gabon, en Djibouti, au Sénégal et en Côte d'Ivoire. Dans l'avenir, il s'agira d'un partenariat gagnant-gagnant, avec encadrement et transfert des compétences et des technologies aux partenaires africains. Ainsi que de coopération en faveur de la paix sur des champs étrangers.

C'est dans ce cadre qu'un premier contingent togolais a quitté Lomé ce week-end pour l'est du Tchad, duquel se désengagent les forces européennes de l'Eufor. Un second contingent devra partir en fin du mois. Toutefois le retrait ne sera que progressif puisque 2000 des 3200 soldats stationneront encore plusieurs mois le temps que la MINURCAT soit au complet avec 5200 hommes et du matériel.

Pour l'heure, le contenu du nouvel accord signé entre le Togo et la France n'a pas été révélé. Il sera au préalable soumis à ratification par les instances compétentes des deux parties. Finis les accords « secrets », souvent interprétés et appliqués suivant les besoins. Du virage à 190° de la politique française en Afrique.

Société

Quatre voleurs présumés brûlés vifs à Baguida

Quatre hommes ont été victimes hier matin entre 10 et 11 heures, du lynchage d'une foule hystérique à Dévéko, un village proche du canton de Baguida. Les quatre hommes n'ont pas pu se remettre de la furie de la foule et ont terminé la course folle de cette matinée, brûlés vifs.

Selon des informations recueillies auprès des personnes, les quatre présumés voleurs étaient à bord d'un taxi qui avait pris une dame et son compagnon près d'Ecobank, Grand Marché. Arrivés aux environs du Port Autonome, le taximan aurait demandé à la dame et son compagnon de descendre du véhicule sous prétexte que ce dernier serait surchargé.

Au sortir du taxi, la femme constate qu'elle est délestée d'un million Cfa. C'est alors que les taxi-motos ont pris en chasse le taxi  jusqu'à l'étape fatidique où, pris dans une impasse qui finit dans une rivière, les fuyards ont terminé leur folle équipée, lynchés et brûlés vifs.

Les lynchages ont pignon sur rue  à Lomé et dans ses banlieues. Reste une question lancinante : comment des citoyens ordinaires, apparemment sans histoire, peuvent se transformer du jour au lendemain, en dangereux justiciers, tuant et massacrant tout sur leur passage, au lieu de s'en remettre aux Forces de l'ordre et à la justice de leur pays ?

Sports

Sélection nationale : Retour probable pour Kader, Adebayor  n'est pas inquiet

Après un début en fanfare dans  le championnat D1 d'Abu Dhabi, avec 5 buts inscrits en 4 matches, l'attaquant togolais devrait logiquement faire son retour en sélection nationale pour le match contre le Cameroun le 28 mars prochain à Accra.

Auteur de cinq buts en quatre matches  de championnat avec son nouveau club, Al Dhafra d'Abu Dhabi, Kader Coubadja pourrait faire son retour en sélection nationale à l'occasion de la réception le 28 mars prochain du Cameroun en match comptant pour la première journée de la dernière phase des éliminatoires combinées Coupe d'Afrique des Nations/ Coupe du Monde 2010. " C'est un plaisir de rejoindre la sélection après plusieurs mois d'absence. C'est vrai que parfois, j'ai été appelé mais n'ayant pas de club, j'avais estimé que ce n'était pas judicieux pour moi de venir. Maintenant que je m'exprime de nouveau sur le terrain, je crois que je peux toujours apporter ma contribution à l'équipe nationale qui entame la dernière phase des qualifications en recevant à Accra une sélection redoutable comme  les Lions Indomptables ", a déclaré Kader tout heureux.

L'attaquant togolais  a inscrit son premier doublé pour son nouveau club samedi lors de la 8e journée du championnat de D1 d'Abu Dhabi. Un premier but de la tête sur coup franc (72ème) et une belle frappe du droit (75ème) ont permis au natif de Sokodé de porter ses réalisations à 5 en 4 matches disputés. Kader devient du coup le meilleur buteur de son club avec un ratio de plus d'un but par match.

Al Dhafra avec la contribution de l'attaquant togolais, Kader Coubadja glane là sa première victoire en huit journées sur Aijam 3-0. Au classement, Al Dhafra est toujours 10ème sur 12, soit premier non reléguable, mais avec cette fois 4 points d'avance sur ses poursuivants, qui comptent un match de moins. Mais aussi, ils reviennent à 3 petits points du 4ème. Avec un Kader en grande forme, Al Dhafra peut viser plus haut cette saison.

Kader Coubadja qui rejoint la France cette semaine, ferra un détour par Lomé. "Si le nouvel entraîneur m'a convoqué, c'est bien parce qu'il juge que maintenant je remplis toutes les conditions pour rejouer avec les Eperviers ", nous a indiqué l'unique buteur du Togo à la Coupe du monde, Allemagne 2006 qui reçoit l'onction de certains supporters. " Je suis pour un retour de Kader d'urgence.  On a besoin de lui, de sa vitesse, de sa percussion. Malgré l'âge, il reste quand même un attaquant dangereux, même Ronaldo qui est foutu et devenu gros trouve toujours le chemin des filets et rêve encore de la Seleçao.  Rigobert Song le vétéran est toujours présent avec le Cameroun. Pour un tel match qui se jouera dans le physique, ce sera très dur de compter sur un Adebayor qui sort de blessure et qui devra jouer qu'à 60% de ses moyens en vue d'éviter un choc de re-blessure" , avance un supporter pour justifier la nécessité de revoir Kader avec les Eperviers.

Quant à Emmanuel Adebayor, bien que le site Internet d'Arsenal, annonce son retour  et celui  de Francesc Fabregas à la compétition pour  le 4 avril, à l'occasion du match de Premier League contre Manchester City à l'Emirates, il a indiqué  dimanche qu'il sera présent pour  le match contre le Cameroun à Accra . «Ce match est assez important pour nous. Je fais tout pour être présent», a-t-il ajouté.

Football /Championnat de D1/3e journée

L'AS Douanes dans le trio de tête

Les Douaniers, auteurs d'une victoire importante sur les Etoilistes 1-0, dimanche, au stade municipal de Lomé, intègrent le trio de tête du classement  de D1.  Kotoko de Lavié et Gomido de Kpalimé, contraints au partage des points tiennent tout de même leur place de leader et de vice leader.

L'AS Douanes de Lomé s'est invitée dans le trio de tête du classement du championnat national de ma D1 à l'issue de la 3e journée disputée samedi et dimanche. Auteurs d'une victoire étriquée 1-0 sur l'Etoile Filante de Lomé, les Douaniers désormais7pts+2 bénéficient de la contre-performance des leaders contraints au partage des points pour les plus chanceux pour  prendre place dans le trio.  Kotoko de Lavié, leader depuis la 1ère journée conserve tout de même son fauteuil  à l'issue des matches de la 3e journée joués samedi et dimanche. En déplacement à Lomé où elle a croisé l'AS Togo Port en avancée samedi, Kotoko a tenu en échec le club local 1-1 et prend seul du coup la tête du classement avec une meilleure différence de but (7pts+4) contre 7 pts + 3 pour Gomido de Kpalimé  qui est venu contraindre au match nul Dyto de Lomé  toujours à la recherche d'une première victoire.

Les Douaniers ont surtout profité de la défaite de Togo Télécom, battu par Asko à Kara 3-1. Autres faits majeurs de la journée : AC Merlan de Lomé obtient ses trois premiers points après deux tentatives infructueuses en venant à bout de Foadan de Dapaong 2-1. " Une troisième défaite c'est le chemin de la relégation toute tracée pour nous. Alors il nous a fallu nous mettre la pression, des dirigeants jusqu'aux joueurs pour s'offrir une victoire qui nous remet sur la bonne voie ", s'est réjoui l'entraîneur Guy Adadémé des Merlanais.  A Masséda, les Lions du Sud dictent leur loi à Sémassi de Sokodé 2-0. Belle reprise donc pour l'USM qui a été battue lors de la 2e journée par le leader Kotoko. " Je suis satisfait de la performance de mes joueurs. Semassi est une bonne formation avec des joueurs très jeunes et très mobiles ", a déclaré Kégbalo Kodjovi, l'entraîneur des Lions du Sud. A Sokodé, l'US Koroki  est allée tenir en échec Tchaoudjo Athletic club 1-1. Alors qu'à Fiokpo, Maranatha n'a pu prendre le meilleur sur Abou Ossé qui entame le championnat avec un match nul 1-1.

Mercredi, Abou Ossé sera de nouveau dans l'arène pour affronter à domicile l'US Koroki en match retard comptant pour la première journée du championnat.

© L'Union du 17 mars 2009

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