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Contrairement à l’UFC, le RPT a la maîtrise de ses troupes

« L’UFC qui s'est nourri au radicalisme stérile sur fond tribal n'a jamais accepté la cogestion des affaires de l'Etat », écrit cette semaine La Dépêche et c’est la raison pour laquelle une frange de ce parti ne digère pas l’entrée au gouvernement de certains de ses militants.
Le RPT n'est pas épargné par l'existence de courants divergents, note le journal, mais à la différence de l'UFC qui est au bord de l'explosion, le RPT a la maitrise de ses troupes.
« Des voix s'élèvent certes pour critiquer l'extrême ouverture du gouvernement à l'UFC mais jamais pour protester ou contester l'autorité du Président Faure sur l'ensemble du parti comme c'est le cas à l'UFC », estime le journal.
Voici une sélection d’articles publiés par La Dépêche
Lancement du Camp Mondial d'IYF Togo 2010
Promouvoir le changement, le défi et la cohésion chez les des jeunes
Redonner l'espoir à une jeunesse en perte de repère et d'identité dans un monde de plus en plus exigeant et plein de défis reste un souci majeur de toute nation. Face à un monde toujours en perpétuel changement, la jeunesse qui constitue la force vive et la relève de chaque société, doit être guidée et soutenue. Ainsi, pour apporter leur contribution à l'action du gouvernement, diverses associations dont l'International Youth Fellowship(IYF), œuvrent à travers des programmes d'éducation, de formation et d'accompagnement à l'épanouissement et au développement intégral de la jeunesse.
Elle a procédé le vendredi 03 juin 2010 au lancement de la 2e édition du Camp Mondial d'IYF Togo 2010, au cours d'une conférence de presse dans les locaux de l'ENA. Il s'agissait pour les organisateurs de présenter leur association, le camp mondial et le programme de l'édition 2010. Créée en 2002 en Corée du Sud par des personnes soucieuses des problèmes de la jeunesse et du millénaire, IYF regroupe des étudiants de diverses nationalités et vient renforcer l'effort des gouvernements, des organisations internationales et non gouvernementales dans la promotion de l'intégration sociale des jeunes. Installée en 2005 au Togo, cette association à caractère social et éducatif aide les jeunes togolais à s'émanciper et à acquérir un état d'esprit sain et équilibré tout en développant des comportements responsables et nouveaux.
L'IYF, à travers sa mission d'évangélisation, de développement, d'esprit de discernement, cherche à promouvoir l'éducation pour un changement de mentalité, le bien-être spirituel et physique des jeunes, la création d'un réseau relationnel entre les jeunes du monde et de différentes cultures. Le président d'honneur d'IYF, le pasteur LEE, a souligné que l'organisation de ces camps qui reste une des nombreuses actions de l'association, développe le partenariat entre les pays membres et permet aux jeunes de développer les aptitudes et capacités de leaders. Pour M. KENKOU Samson, président d'IYF-Togo, cette rencontre des jeunes lors de ce camp, vise le changement de mentalité et de comportements et à mettre la joie et l'espoir dans leurs cœurs.
Au cours de la cérémonie, le rapport de l'édition passée a été présenté avec pour impacts majeurs, l'amélioration de l'image du Togo, l'accès aux soins médicaux gratuits assurés par des médecins étrangers, de nombreux changements de vie, la création de partenariat d'affaires et l'augmentation du nombre de participants. Pour cette année, ce camp mondial qui se déroulera du 23 au 29 juillet à Lomé au Palais des Congrès, regroupera des étudiants et jeunes d'Amérique, d'Asie, d'Europe et d'Afrique qui ont à cœur l'intégration, la solidarité, le partage, le changement et surtout le défi. Selon les organisateurs, ce camp, de par son succès et les nombreux changements apportés aux jeunes lors de l'édition passée à Lomé, offre encore une opportunité à la jeunesse d'édifier en elle le Changement, le Défi et la Cohésion et de vivre une expérience internationale d'éducation, de partage et d'amitié à travers des activités saines et édifiantes. M.KENKOU, a lancé un appel aux bonnes volontés et aux partenaires à les accompagner dans la réalisation et le succès de ce projet axé sur l'épanouissement et le brassage de la jeunesse du monde. Il a par ailleurs invité les jeunes à s'inscrire massivement pour bénéficier des enseignements et faire de cette fête de rencontre et de partage un vrai succès. La cérémonie a été riche en prestations musicales et chorégraphiques assurées par un groupe d'étudiants togolais et coréens.
B.A

Concours " Voltic coupe du monde 2010
Une tombola pour remercier et récompenser les clients
Dans quelques jours, l'Afrique accueillera, pour une première fois, la coupe du monde. Dans ce cadre, une tombola sera lancée dans la période du 17 juin au 29 août 2010. C'est ce qu'a annoncé Elvis Le Dauphin noir, le promoteur du concours " Voltic coupe du monde 2010 " puis responsable d'Afrishowbiz, une structure consultante en communication pour les entreprises à Lomé et qui réalise des spots de télévision dans le domaine du management artistique. C'était au cours d'une conférence de presse tenu le 2 juin dernier à l'espace culturel africain 54 sis sur le boulevard du 13 janvier. " Cette tombola qui aura lieu partout sur le territoire togolais permettra de présenter une nouvelle gamme d'eau " Voltic ", une gamme de haute qualité et aussi de remercier les clients de la société Voltic en leur faisant gagner assez de prix ", a-t-il expliqué.
" Ces lots comprennent 21 postes de télévision, un séjour à l'hôtel Ibis, des portables, des fers à repasser et plein d'autres cadeaux ", a-t-il précisé.
Comment participer à cette tombola ?
A cette question, Elvis répond en disant qu'il s'agira " d'acheter un carton d'eau donnant droit à un ticket. Ce ticket peut être remis à un distributeur agréé du client ou par voie postale dont l'adresse sera insérée lors de la diffusion des spots sur les médias. Un tirage sera fait par la suite lors de l'émission Télé-Loisirs tous les dimanches où un ticket spécial sera remis avec des mentions telles que le nom du joueur, son prénom, son numéro de téléphone, son adresse, la ville où l'eau été achetée ".
" Ce jeu tombola sera supervisé par un huissier de justice ", a fait savoir M. Elvis.
Louis Bararmna

Entrée de l’UFC au gouvernement
Trop de critiques et moins de fleurs
Depuis la publication du gouvernement Houngbo II, de nombreuses voix ne cessent de s'élever tantôt au sein du RPT, tantôt au sein de l'UFC pour réprimander, qui le Président de la République, qui le Président Fondateur de l'UFC, qui le manque de compétences en son sein.
Dans de nombreux articles parus cette semaine dans la plupart des titres, symbole de la très grande liberté d'expression au Togo, de nombreuses plumes se sont montrées très sévères et hostiles à l'égard de Gilchrist Olympio qui a accepté de collaborer dans un même gouvernement avec le parti RPT. De telles critiques viennent des rangs de l'UFC qui souffre d'un malaise grave depuis les élections du 4 mars.
Ce parti qui s'est nourri au radicalisme stérile sur fond tribal n'a jamais accepté la cogestion des affaires de l'Etat. Gourmande, elle a toujours escompté gagner les élections et gouverner seule. Mais malheureusement, la chance n'a jamais été de son côté. C'est ce que Gilchrist a compris et a opté, réalisme oblige, pour une collaboration. Certains membres de ce parti ne l'ont pas compris. Pour ceux-ci l'UFC devrait continuer son combat solitaire et égoïste. Les partisans de cette philosophie politique ne sont d'autres que Jean-Pierre Fabre et ses amis du FRAC. Ces positions divergentes montrent que l'UFC se porte très mal. Elle est même agonisante par la faute des extrémistes,
Le RPT, le parti de Faure Gnassingbé, n'est pas épargné par l'existence de courants divergents. Mais à la différence de l'UFC qui est au bord de l'explosion, le RPT a la maitrise de ses troupes. Des voix s'élèvent certes pour critiquer l'extrême ouverture du gouvernement à l'UFC mais jamais pour protester ou contester l'autorité du Président Faure sur l'ensemble du parti comme c'est le cas à l'UFC.
C'est le lieu de saluer la cohésion et la discipline qui caractérisent le RPT. De façon générale, les critiques qui fusent du RPT concernent la reconduction d'un grand nombre des ministres du gouvernement Houngbo I, y compris certains qui ont brillé par leur médiocrité. D'autres avis contraires concernent le retour au gouvernement de ministres que certains estiment déjà amortis et qui n'ont plus rien à faire valoir. La question se pose de savoir : Pourquoi Faure a-t-il fait recours aux retraités et aux inexpérimentés pour meubler son gouvernement?
Parlant de tous les ministres de tous les partis, certaines analyses ont relevé la carence de grande compétence au sein de ce gouvernement à l'exception de quelques-uns d'entre eux qui ont été remarquables par leurs dynamismes et leur savoir-faire. De grâce, permettez-nous de taire les noms de ces étoiles dans un ciel trop nuageux. Si au RPT, certains ministres peuvent se vanter de compenser leur carence par leur grande expérience, à l'UFC l'incompétence et l'inexpérience risquent de faire des représentants de ce parti des bouffons qui n'auront rien à donner à la république.
Ce parti a montré ainsi qu'il est une formation politique dominée par une grande masse des gens de la rue qui n'excellent qu'en violence.
Comme nous le voyons, les analyses ont prouvé dans leur ensemble que ce gouvernement court le risque d'être le plus pauvre et le moins solide des gouvernements que le Président Faure a formés depuis son arrivée au pouvoir. Mais le pauvre jeune président ne doit-il pas bénéficier des circonstances atténuantes ?
D'une part la faiblesse de ce gouvernement ne vient-il pas de ce qu'il est trop hétéroclite et que le président de la République n'a pas été le seul à trier les Togolais éclairés qu'il fallait à la place juste ? Les origines diverses de ces ministres, loin d'apporter une richesse à ce gouvernement a plutôt été un handicap. Nous sommes convaincus que si le président Faure avait eu les mains libres de choisir ses hommes, il aurait certainement fouiné pour sortir les oiseaux rares dont le Togo a besoin pour son décollage.
A la question de savoir : Pourquoi Faure est-il parti chercher les ministres Solitoki Esso et Tchamdja Andjo de leur asile de repos pour leur confier des portefeuilles très importants ? Est-ce par souci d'expériences ou de manque de cadres au RPT ? N'est-il pas juste de croire que le choix de ces “dinosaures” est l'expression de la déception du Président Faure à l'égard de nombreux jeunes, des loups aux longues dents à qui il a fait confiance par amitié et qui lui ont prouvé en retour qu'ils ne savent rien faire que de bouffer? Les cas sont nombreux et très révoltants.
Ces dernières années, ces jeunes diplômés qui devraient donner un bon exemple ont prouvé que le Président Faure a eu tort de leur faire confiance à certains postes stratégiques. C'est le cas de Tchamsi au FER, Charles Takou à l'OTP, Bikassam à Togo télécom, Boukpessi aux Finances, Dogbé au ministère des Postes et Télécommunications, Nagou au ministère des Enseignements primaire et secondaire, Manganawé à la Nouvelle Société des phosphates du Togo pour ne citer que ceux-là. Nous rappellerons en passant l'empoignade entre les deux jeunes ministres d'alors, le ministre AQUITEME et le ministre DOGBE pour conflit de compétence.
Comment pouvait-il encore, vu ces cas criards de gabegie, faire confiance à d'autres jeunes, les premiers ayant prouvé que seule la course à la richesse rapide était leur souci majeur ? Avec les anciens, même si ceux-ci ne sont pas moins voraces, ils ont l'avantage, nous l'espérons, d'avoir déjà acquis de l'expérience et de la sagesse dans la manière de manger.

latrompettedutogo.com

Relance économique et la Gouvernance
La Banque Mondiale fait don de 8.2 milliards de FCFA au Togo

Réuni à Washington le 20 mai dernier, le Conseil d'Administration de la Banque Mondiale a approuvé un troisième don pour la relance économique et la Gouvernance au Togo.
16.3 Millions de dollars, soit environ 8.2 milliards de Fcfa, c'est le montant du don fait au Togo hier par la Banque Mondiale pour accompagner notre pays dans la relance économique et la gouvernance. C'est la salle de conférence du ministère de l'Economie et des Finances qui a abrité cette cérémonie.
Signature d'accord et l'échange de documents entre le ministre de l'Economie et des Finances, M. Adji Ayassor, et le nouveau représentant résident de la Banque Mondiale au Togo, M. Hervé ASSAH ont été les temps forts de cette cérémonie.
Prenant la parole,M Hervé Assah a indiqué que tout comme les deux précédents, ce don vise à soutenir les reformes économiques engagées par le gouvernement togolais afin d'améliorer la gouvernance, la transparence et l'efficacité dans la gestion des finances publiques ainsi que des reformes structurelles avancées visant à renforcer la gouvernance et la transparence dans les secteurs clés de l'économie togolaise, tels que le phosphate, le coton et l'énergie. Il a ajouté que ce don est un signe d'encouragement à l'endroit du gouvernement pour la poursuite des efforts de redressement économique du pays.
M. Hervé Assah a fait remarquer qu'après le point de décision de l'Initiative pour les Pays Pauvres Très Endettés (PPTE), pour lequel le Togo s'est qualifié en novembre 2008, le point d'achèvement est très proche et l'atteinte de cette étape ultime permettra au Togo de bénéficier de l'annulation de sa dette multilatérale.
En guise de réponse, le ministre de l'Economie et des Finances a exprimé sa gratitude à la Banque Mondiale pour ce don qui vient appuyer les réformes engagées par le gouvernement en matière de relance de la gouvernance, de l'assainissement des finances publiques et de la restructuration des entreprises publiques. Il a relevé que grâce aux progrès accomplis dans le cadre de ces réformes, le gouvernement espère atteindre très prochainement le point d'achèvement de l'Initiative PPTE pour voir sa dette annulée. Il a enfin rassuré que toutes les dispositions seront prises pour l'accomplissement diligent des formalités d'entrée en vigueur de cet appui budgétaire.
DAO Bissang

Le nouveau ministre du Commerce doit prendre à bras le corps le problème de pénurie de ciment
Voici trois ans jour pour jour que le ciment est devenu une denrée rare, très rare dans notre pays. Malgré les dénonciations de presse, malgré les campagnes des associations de consommateurs, rien n'y fit. Nos deux cimenteries, avec le laxisme des autorités en charge du commerce ont continué à narguer, voire humilier les Togolais au point d'exporter le ciment alors que le marché intérieur n'est pas approvisionné.
La pénurie artificielle du ciment a créé des dommages au niveau de l'économie nationale. Au niveau du BTP, des entreprises ont abandonné des chantiers faute de ciment. Quant au niveau des ménages, c'est le désarroi. Des compatriotes qui ont contracté des prêts en vue de s'offrir un chez ont dû dilapider leur crédit faute de ciment.
A l'intérieur du pays, c'est le sauve-qui-peut. La spéculation sur le ciment a fait monter le prix du paquet et de la tonne qui est allé à des endroits à 100.000 FCFA la tonne. Même à ce prix exorbitant, le ciment est introuvable. Des commerçants sans scrupule vont jusqu’à puiser dans des sacs avant de les revendre.
Ainsi, c'est avec soulagement que les Togolais ont accueilli les changements intervenus au niveau du ministère du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé car à tort ou à raison on a accusé le ministre sortant M. LORENZO de n'avoir rien fait pour résoudre le problème. Sinon comment comprendre qu'avec deux cimenteries, notre pays vient à manquer de ciment.
Aussi, nous interpellons le nouvel hôte du département du Commerce, M. Kokou GOZAN. Venu de la BCEAO, nous espérons qu'il échappera aux intrigues qui se trament au niveau de nos deux cimenteries afin de soulager le peuple togolais. En économie, on dit que quand le bâtiment marche, tout marche. Pourquoi empêcher le bâtiment de marcher chez nous. Qui a intérêt à ce que rien ne marche dans notre pays? M.GOZAN, au boulot!
K.V

Hamadou Bouraïma-Diabacté
Le prix du courage et de la conviction
Au sein des partis d'opposition généralement animés par nos frères du Sud, il est rare d'y voir des adhérents venus de la partie septentrionale. Cet état de choses s'explique par plusieurs raisons. En effet, chez nous, la contestation du régime a dérapé. Au lieu d'être dirigée contre le système du parti unique qui écrasait tous les Togolais du Nord au Sud, a été dirigée contre une personne, son ethnie et sa région. Les massacres des populations du Nord dans le Sud du pays ont fini par dissuader les cadres du Nord séduits par l'opposition. Les audacieux qui ont fait l'expérience d'adhérer aux partis de l'opposition, ont vite déchanté. Marginalisés et humiliés, ils ont vite fait de déserter ces partis au sein desquels, au lieu de cultiver la culture démocratique, on encourage l'exclusion et la haine. Les Assih,
Amah Gnassingbé et Bodjona peuvent vous en dire long.
Malgré ces pratiques qui sévissent au sein des partis d’opposition, on y compte des courageux qui ont continué à y militer. C'est le cas de M. Hamadou Brim Bouraïma-Diabacte nommé, pour le compte de l'UFC, ministre de l'Enseignement technique et de la Formation Professionnelle.
Celui qui était mon professeur de mathématiques au CEG Agou-Gare (1968-1969) a adhéré à l'UFC dans les années 90 au plus fort moment de la contestation du système du parti unique.
Depuis, il n'a pas quitté l'UFC d'un iota et ce malgré les intimidations, les privations et les menaces de tous genres. Obstiné, rigoureux et courageux, il est resté collé à l'UFC au moment où le parti a connu des désertions en cascades de ses cadres du Nord. Le bonheur arrive à qui sait attendre. Aujourd'hui sa persévérence et sa conviction pour l'UFC ont été payants, au moment où il avait perdu tout espoir. “Je ne suis pas au dessus de vous mais à côté de vous pour qu’ensemble, nous puissions relever tous les défis”, a-t-il déclaré le 7 juin 2010 lors de la visite des services de son département. Nous espérons qu'il mettra son expérience et sa rigueur au service de notre enseignement technique très éprouvé.
K.V

Retour sur le Sommet France-Afrique
Les mouvements anti-Faure, c'était du bluff
Les Africains au bord de la Seine ont le sens de la rhétorique. A la veille du Sommet France-Afrique, des énergumènes qui usent leurs fesses dans les rues de France, de Belgique et d'Allemagne ont sonné l'alerte en nous apprenant qu'ils s'apprêtaient à lancer des tomates et des œufs au passage du Président Faure. En réponse, les mouvements pro-Faure, la diaspora patriote et responsable en Europe, s'étaient organisée pour assener une leçon de démocratie aux agitateurs.
Nous étions prêts à couvrir ce show togolo-togolais à Paris et à Nice. Mais la bataille n'a pas eu lieu faute de combattants. Mis au parfum de la riposte foudroyante qui les attendait, les rigolos encouragés par Survie et Sherpa ont capitulé sans livrer bataille. C'était plus sage pour eux.
K.V

Ogou
A quand la fin des travaux sur le pont d’Agbonou?
Le jeudi 3 septembre 2009, suite aux pluies diluviennes qui n'ont cessé de s'abattre sur la ville d'Atakpamé, l'un des ponceaux de la ville d'Atakpamé construit sur la rivière Eké, (cours d'eau traversant Atakpamé) au niveau du carrefour d'Agbonou a cédé avec comme conséquence, l'isolement du côté Est de toute la préfecture de l'Ogou.
Du coup, les usagers de cette route qui se rendent sur leur lieu de travail surpris par cette situation inattendue se sont trouvés désemparés. Si certains ont pu accéder à leurs services par une déviation de fortune initiée en amont de la rivière par les autorités locales, il faut reconnaître que ce problème avait en son temps, perturbé et continue de perturber la circulation urbaine et les transactions économiques avec les localités environnantes.
Aussitôt informé de la situation, le président Faure Essozimna Gnassingbé a promptement réagi en donnant des instructions fermes pour reconstruire au même endroit un nouveau pont plus solide. Mais en attendant l'érection de ce nouveau pont, une déviation provisoire avait été tracée pour permettre à la population de se déplacer sans difficulté.
D'après les informations, la construction de ce petit pont qui doit coûter 42. 724. 756 FCFA au budget de l'Etat, a été confiée à une entreprise togolaise, “La Générale du Bâtiment et des Travaux Publics (GBTP)” suite à un appel d'offre. Selon les termes du contrat, la GBTP devrait livrer l'ouvrage dans un délai court à compter du jour où les travaux ont démarré ; ceux-ci ont effectivement commencé au début du mois de janvier 2010 et normalement donc, l'ouvrage devrait s'achever début février passé. Nous sommes en juin, les travaux piétinent encore, et l'accès à la partie Ouest de la ville est un casse tête chinois si la déviation provisoire initiée sur ordre du chef de l'Etat Faure Gnassingbé
n'existait pas.

On ne peut pas comprendre que les Chinois construisent en un temps record le pont d'Amakpapé et que pour un ponceau, on passe plus de six mois au lieu d’un comme prévu. Alors, la solution ne serait-elle pas de faire appel encore à ces Chinois pour construire tous nos ponts si les nôtres sont notoirement incapables de le faire?

Cette situation comme on peut le constater jette un discrédit sur le sérieux de nos entreprises locales et du coup terni l'image de celles-ci.
Ce qui est grave, c'est l'arrivée de la période des grandes pluies qui risquent de compliquer les choses puisque ce sont justement les pluies diluviennes de 2008 et 2009 qui ont entrainé la dislocation de ce ponceau érigé sur la rivière Eké, le principal cours d'eau qui traverse la ville en deux. De plus, ce ponceau est situé sur la nationale N° 5 qui est importante pour les transactions économiques avec les localités environnantes de l'Ouest.
A l'heure où le président Faure Gnassingbé, son premier ministre et le gouvernement consentent des efforts énormes pour refaire nos infrastructures routières, il n'est pas bienséant que de telles habitudes continuent encore. Il faut bien faire son travail et respecter les délais.
Wassila Odah

Dissolution d'OBUTS
Une erreur politique
Suite aux plaintes des collaborateurs de Agbéyomé, le parti dénommé ''l'Organisation pour Bâtir dans l'Union un Togo Solidaire'' (OBUTS) a été dissout par le Tribunal de première instance le 04 juin 2010.
Nous ne sommes pas des spécialistes de droit administratif et autre, mais la rapidité avec laquelle la dissolution est intervenue donne des arguments à ceux qui pensent qu'il s'agit d'une décision politique. Le président d'OBUTS fait beaucoup de bruit après la proclamation des résultats du 04 mars 2010. Mais il ne gène personne et ne menace en rien le régime du président brillement réélu.
Il ne faut pas faire de l'ancien premier ministre, ce qu'on a fait de Fo Gil sous le père de la Nation. A force d'accorder trop d'attention à celui qui ne le méritait pas, on finit par faire de lui un héro. Pur produit du RPT, Agbéyomé Kodjo n'impressionne que les naïfs. Il n'a pas besoin de cette publicité gratuite.
Lorsqu'on joue à l'apaisement dans un pays, il faut faire économie de certaines décisions, fussent-elles justifiées.
KAO Victoire

© La Dépêche du 9 juin 2010

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