Médias

Création d'un Observatoire des pratiques anormales !

« L'entrave à la libre circulation des camions sur les routes de l'espace UEMOA et CEDEAO, notamment sur les fameux corridors, Tema-Ouaga, Cotonou-Ouaga, Ouaga-Bamako, et Lomé-Ouaga, au mépris des lois des ces deux institutions, est une réalité qu'on ne peut plus nier » écrit vendredi L'Union. Une réalité qui a d'ailleurs conduit à la mise en place d'un Observatoire des Pratiques Anormales (OPA) financé, notamment, par l'USAid et la Banque mondiale.

Ce que l'on appelle pudiquement « pratiques anormales », ce sont les tracasseries administratives, la bureaucratie, le racket, l'extorsion pratiqués par des fonctionnaires, des policiers et des douaniers des pays membres de la Cédéao, dont le Togo fait partie.« Des actes illégaux posés en toute impunité », souligne l'Union.

Voici une sélection d'articles publiés par L'Union

VERBATIM

Deux avocats, une sincérité

Suite à un mandat d'arrêt délivré par le Procureur de la République contre l'honorable député de la Kozah, Kpatcha Gnassingbé a été arrêté le mercredi 15 avril 2009 à sa sortie de l'ambassade des Etats-Unis où il avait demandé refuge. Il est reproché à ce dernier d'être l'un des principaux organisateurs d'un complot visant à prendre le pouvoir par un coup d'Etat en écartant son frère aîné Faure Gnassingbé. Le scénario consistait à profiter de l'absence de ce dernier du pays pour remettre en cause les institutions légales de la République. Ainsi, dans la nuit du dimanche pascal, un commando de la Force d'intervention rapide (Fir) a fait irruption dans le domicile du député et une fusillade a éclaté entre les "Firois" et la garde de l'ancien ministre de la défense.

Dans un communiqué rendu public le jour de cette arrestation, le Procureur de la République a brandit la flagrance pour justifier l'arrestation du député qui jouit d'une immunité parlementaire. Le lendemain, «le bureau de l'Assemblée nationale a pris acte de la situation de flagrant délit et souhaite que la procédure judiciaire se poursuive dans la sérénité et dans le respect scrupuleux des droits fondamentaux prévus par la Constitution du Togo.» selon un communiqué du Président du parlement. Les choses deviennent alors compliquées pour l'honorable député.

Deux avocats, Me Djovi Gally - Président de l'association les Amis de Lomé, ex-membre de l'Union des Togolais pour la Démocratie (Utd, parti politique) et actuellement membre de l'Union des Forces du Changement (Ufc, parti politique) - et Me Zeus Ajavon – Président de Cacit, une association de la société civile, ex-membre de la Convergence des Peuples Panafricains (Cpp, parti poltique) - se sont constitués pour la défense de Kpatcha Gnassingbé en acceptant "spontanément " l'appel de la femme de l'ex-patron de la Sazof. Dès lors, les déclarations se multiplient, les interviewes fusent…les communiqués pleuvent. Les deux avocats sont devenus des héros de la justice togolaise. Il ne se passe plus de jour où ils ne sont pas à la Une des journaux. Ils sont les invités spéciaux sur les radios et les chaînes de télévision. A chaque occasion qui leur est offerte, ils profitent pour donner des cours de Droit aux citoyens. Bref, ils se sont faits un nom à travers cette affaire. C'est d'ailleurs pour cela qu'ils "sont menacés de jour comme de nuit partout où ils se retrouvent" selon certaines de leurs déclarations.

En tout cas, un observateur avisé doit comprendre tout de suite que ces messieurs sont téléguidés et animés d'un autre esprit que celui de la défense d'un citoyen. Sinon, comment comprendre que ceux qui prétendent être de vrais praticiens du droit ne puissent pas traduire dans les faits un article de la loi fondamentale de leur pays. J'en veux pour preuve leur récente bévue du lundi 22 août dernier. Ils ont saisi la Cour Constitutionnelle en même temps que la Cour d'Appel en se basant sur l'article 104 pour demander la libération immédiate de leur client. Or cet article stipule : « Au cours d'une instance judiciaire, toute personne physique ou morale peut, « in limine litis», devant les cours et tribunaux, soulever l'exception d'inconstitutionnalité d'une loi. Dans ce cas, la juridiction sursoit à statuer et saisit la Cour Constitutionnelle.» Alors même que l'affaire n'est pas encore enrôlée et est toujours en instruction.

Pire, nos bravaches avocats, sachant pertinemment que la Cour Constitutionnelle ne peut pas statuer sur le cas de violation des droits fondamentaux, lui demandent de créer sa propre jurisprudence pour déclarer nulle et de nul effet la procédure pénale engagée contre le député Kpatcha. Au-delà, ils ont pondu un communiqué distribué à la presse sans relever les questions essentielles. Tout porte donc à croire que c'est à dessein qu'ils font tout dans la précipitation et avec acharnement. Leurs mandants donneront raison à ceux qui doutent aujourd'hui de leur sincérité.        

 

 

 

 

Actualités

Affaire de tentative d'atteinte à la sûreté de l'Etat

Réponse de la Cour constitutionnelle aux avocats de Kpatcha

De sources proches de la Cour constitutionnelle, le juge de la constitutionnalité n'a pas trop attendu pour répondre aux avocats de l'accusé Kpatcha Gnassingbé dans l'affaire de tentative de coup d'Etat qui a cours depuis le 12 avril 2009. C'est un renvoi sec au respect strict de l'article 104 de la Constitution que Mes Zeus Ajavon et Djovi Gally évoquent pour soutenir leur recours «in limine litis». «Au cours d'une instance judiciaire, toute personne physique ou morale peut, "in limine litis", devant les cours et tribunaux, soulever l'exception d'inconstitutionnalité d'une loi.

Dans ce cas, la juridiction sursoit à statuer et saisit la Cour Constitutionnelle. La Cour Constitutionnelle doit statuer dans le délai d'un mois, ce délai peut être réduit à huit (08) jours en cas d'urgence» (article 104, alinéas 6 et 7). En clair, les deux avocats n'ont pas correctement visé ledit article en saisissant par eux-mêmes la Cour constitutionnelle. Et en termes simples, c'est une fin de non-recevoir au recours «in limine litis» qui reste un cas d'exception d'inconstitutionnalité. Motif pris de ce que le dossier Kpatcha est toujours à l'étape de l'instruction et n'est pas encore enrôlé pour faire valoir un tel recours.

Seule la Cour d'appel est habilitée à saisir le juge constitutionnel dans ce cas avant que celui-ci ne statue en toute légalité. Or, en l'espèce, les deux avocats ont au même moment écrit à la Cour d'appel et à la Cour constitutionnelle.

En second lieu… le reste du texte en version papier L'UNION 217 du 28 août 2009.

 

 

 

 

Pour plus de transparence de gestion

L'Etat veut mettre de l'ordre dans son patrimoine immobilier

Du 12 au 26 août 2009, le gouvernement togolais a lancé sur ses ressources internes un appel à des propositions en vue de la fourniture des services de consultants ci-après : Audit des loyers et des baux de l'Etat Togolais et recensement des bâtiments administratifs autres que les bâtiments d'écoles et les logements des garnisons militaires.

Conformément aux dispositions de l'Ordonnance n° 93-006 du 04 août 1993 portant Code des Marchés Public et de ses décrets d'applications N° 94-039/PR du 10 juin 1994 et N° 2008-178 /PR du 19 décembre 2008. La demande comprend six sections : Section 1 (La Lettre d'invitation), Section 2 (Note d'information aux consultants (y inclus les Données Particulières)), Section 3 (Proposition technique - Formulaires types), Section 4 (Proposition financière - Formulaires types), Section 5 (Termes de référence) et Section 6 (Contrat type) et est pilotée par le ministère de l'Economie et des Finances.

Visiblement, il est question de transparence dans la gestion des finances publiques et la bonne gouvernance dans la droite ligne des réformes appuyées par la Banque mondiale à travers ses expertises et conseils. Car la situation actuelle de gestion du patrimoine immobilier ne permet plus d'avoir toutes les informations pratiques qu'exige le nouveau logiciel de gestion des finances publiques.

Autrement, c'est un nouvel outil informatique de transparence qui refuse les paiements si une information importante manque sur la page à remplir. Au-delà, il s'agit de répondre aux questions suivantes : … le reste du texte en version papier L'UNION 217 du 28 août 2009.

 

 

 

 

 

Présidentielle de 2010

La CENI entre en fonction dès mardi prochain

C'est la cérémonie de prestation de serment prévue dans la matinée du 1er septembre prochain devant la Cour constitutionnelle qui scelle l'entrée en fonction des dix-sept membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) nommés vendredi dernier par l'Assemblée nationale. La roue commencera ainsi à tourner vers une élection présidentielle qui devra intervenir entre le 18 février et le 5 mars 2010, selon les calculs du juge du contrôle de constitutionnalité des lois. Dans les heures qui suivent, les membres devront se retrouver entre eux pour désigner le président et former le bureau et réceptionner les kits électoraux déjà achetés par le gouvernement. Et recruter le personnel pour soutenir le secrétariat permanent de la CENI, une institution permanente.

Après quoi, l'expertise évoquée lors des dernières discussions de Ouaga et promise par les partenaires au développement devra se concrétiser pour réaliser la première tâche de base : la révision des listes électorales établies en 2007 par les Commissions électorales locales indépendantes (CELI) et les Comités de listes et cartes (CLC), en vue de la délivrance immédiate de carte d'électeur sécurisée avec photo numérisée et empreinte digitale.

La Commission électorale nationale indépendante est composée de représentants de la majorité et de l'opposition à l'Assemblée, de représentants de l'opposition extraparlementaire et de membres de la société civile.

 

Liste des membres de la CENI

 

Représentants de la majorité Parlementaire :

Agbo Yao Bloua

Akaba Koffi

Batana Pawou

Kogoe Akrima

Sambiani-Konkadja Raphaël

 

Représentants de l'opposition parlementaire

Amaglo James

Améléwonou Essem

Codjo K. Délava

Djéri Adjawè

Homawoo Atsou

 

Représentants de l'opposition extraparlementaire

Akpotsui Adanou Extase

Bété Koffi Komlan

Kolani Kinam Lardja Henri

 

Représentants de la société civile

Aguigah Angèle Dola Akofa

Daté Yao

Tabiou Issifou Taffa

 

Représentant de l'administration

Tozim Potopéré.

 

 

 

Après quelques heures de négociations à Lomé

L'actionnaire majoritaire de Moov reparti pour de nouvelles offres

Attendu à Lomé en début de semaine, l'actionnaire majoritaire du groupe Atlantique Telecom (Moov Togo), Etisalat, y a finalement séjourné le mercredi dernier pour rencontrer le Premier ministre, le directeur de l'Autorité de réglementation des secteurs des postes et télécommunications (ART&P), le ministère de tutelle.

Les deux parties se sont attendues à ne pas faire de déclaration à la presse pour maintenir un cadre idéal de négociations hors de toute pression de la presse. Surtout que le pouvoir togolais aurait accusé l'opérateur de téléphonie mobile de passer par les médias locaux pour distiller des informations déviées.

De sources proches de l'affaire, le groupe saoudien Etisalat aurait réitéré sa décision de verser les 10 milliards de francs Cfa représentant la première partie du renouvellement de la licence d'exploitation et demandé de payer le reste (10 milliards de francs Cfa) dans un délai de cinq ans.

Contrairement aux mesures contenues dans l'arrêté ministériel n°001/MPT/CAB du 22 mai 2009 qui pose comme délai le mois de décembre.

L'Exécutif, lui, aurait maintenu sa position qui veut que Moov Togo respecte ledit arrêté sans conditionnalités. Et les arriérés dans le versement des tranches de juillet et août 2009. Sur le coup, l'actionnaire majoritaire aurait remis sur la table ses revendications : … le reste du texte en version papier L'UNION 217 du 28 août 2009.

 

L'envie d'un 3è réseau mobile fait sa route

Selon des milieux proches du pouvoir exécutif, la décision du Togo d'agréer un troisième opérateur de téléphonie mobile fait sa route.

Avec la précision que la Société financière internationale (SFI) qui a toujours travaillé avec les autorités togolaises dans ce domaine est encore mise à contribution pour ses conseils. Et la banque sous régionale basée à Lomé est déjà choisie comme banque conseil.

Ce ne sont pas, visiblement, les offres qui vont manquer au Togo, vu que le domaine de la téléphonie mobile est devenu prometteur.

A en croire une autre confidence, les prochaines licences à offrir ne devront plus être évaluées en-deçà des 30 milliards de francs Cfa.

Seulement, il faudra être flexible sur certaines questions liées à l'exploitation du réseau en tenant compte des évolutions technologiques.

Pour l'heure, aucun nom n'est cité et aucun dossier n'est privilégié puisqu'il faudra forcément passer par un appel d'offre international, selon les recommandations des bailleurs de fonds (en l'occurrence la Banque mondiale) qui auraient … le reste du texte en version papier L'UNION 217 du 28 août 2009.

 

 

 

 

Après près de 7 ans d'exil au Togo

Patassé rentre à Bangui pour briguer 2010

 

L'ex président centrafricain déchu Ange-Félix Patassé a annoncé, jeudi à son domicile à Lomé, son retour définitif la semaine prochaine dans son pays où il compte briguer la présidentielle de 2010, après près de 7 ans d'exil au Togo. «Je suis potentiellement candidat. Je retourne pour être candidat aux élections de 2010», a déclaré M. Patassé à des journalistes de la presse nationale et internationale. Confiant de ce qu'il est sans doute incontournable pour son peuple, il justifie, par ailleurs, sa décision par «un grand courant en Centrafrique qui veut que je me représente parce que le mandat qui m'avait été accordé par la peuple n'était pas terminé.  Tout le monde me demande de me présenter impérativement».

Evincé du pouvoir centrafricain en mars 2003 par un coup d'Etat mené par le général François Bozizé, Ange-Félix Patassé s'est d'ailleurs toujours considéré comme «momentanément  déplacé au Togo».

Le président déchu estime également que sa présence au pays est source d'apaisement de la situation socio-politique à 7 mois de la fin du mandat de l'actuel président François Bozizé. La tendance est par contre tout à fait différente au sein de sa propre formation politique, le Mouvement pour la libération du peuple centrafricain (MLPC), où il a été remplacé à la tête par Martin Ziguélé. «C'est un coup d'Etat», crie-t-il, «comme Bozizé a été encouragé pour faire le coup d'Etat». Avant de rappeler… et rassurer : «C'est moi qui ait créé le MLPC, et c'est moi qui suis le président légal et légitime du MLPC. Quant je rentrerai, tout rentrera dans l'ordre». Afin de régler un éventuel problème de candidature au sein de sa formation politique, Ange-Félix Patassé évoque des élections primaires. «Quand je rentrerai, il y aura des élections primaires au sein du parti où moi-même je serai candidat», a-t-il dit.

Depuis son éviction du pouvoir, Ange-Félix Patassé a pu retourner une fois dans son pays à la faveur du dialogue politique inclusif de décembre 2008, une manifestation de réconciliation à laquelle il a activement participé. Il affirme même … le reste du texte en version papier L'UNION 217 du 28 août 2009.

 

 

 

 

Pour le renforcement de la sécurité alimentaire

Le Togo signe le programme « Facilité alimentaire » de l'UE

Dans le cadre de son programme « Facilité Alimentaire », la Commission européenne compte aider le gouvernement togolais à atteindre les objectifs de la stratégie de relance de la production agricole qui constitue un plan d'actions d'urgence pour la période 2008-2010. Il contribuera au renforcement de la sécurité alimentaire des ménages vulnérables affectés par la flambée des prix des denrées alimentaires au Togo à travers l'amélioration de leur capacité de production vivrière. D'un coût total de 2,498 millions d'euros, soit 1,640 milliard de francs Cfa, le projet, intitulé «GCP/TOG/016/E», va particulièrement accroître la production vivrière nationale par la fourniture de semences améliorées aux producteurs et l'accompagnement sur les plans technique et organisationnel.

Une signature  de convention de financement du projet « Renforcement des bases de la sécurité alimentaire des ménages agricoles vulnérables au Togo » s'est à cet effet déroulée mardi à Lomé entre l'Organisation des Nations Unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) et le gouvernement togolais. L'exécution de ce projet, qui est une « réponse directe » à la crise alimentaire, sera assurée par la FAO.

En dix huit mois, les activités exécutées par cette organisation et les institutions d'encadrement permettront aux groupes cibles constitués par 22.000 producteurs agricoles vulnérables dont 17.000 producteurs de céréales et 5000 maraîchers, d'accroître leurs productions.

Les bénéficiaires finaux du projet, estimés à 160.000 personnes, … le reste du texte en version papier L'UNION 217 du 28 août 2009.

 

 

 

 

Pour atténuer les effets de la crise financière

Le FMI injecte aujourd'hui 125.000 milliards de Cfa dans l'économie mondiale

 

 Le Fonds monétaire internationale (FMI) injecte, ce 28 août 2009, l'équivalent en liquidité de 250 milliards de dollars (soit 125.000 milliards de francs Cfa) de Droits de tirage spéciaux (DTS) dans le système économique mondial en complétant les réserves de change des pays membres de l'institution.

Approbation en a été donnée le 7 août dernier par le Conseil des gouverneurs du Fonds. L'équivalent de près de 100 milliards de dollars, soit 50.000 milliards de francs, de l'allocation générale est destiné aux pays émergents et aux pays en développement, les pays à faible revenu recevant plus de 18 milliards de dollars.

L'allocation générale du DTS sera ouverte aux pays membres du FMI participant au Département des droits de tirages spéciaux (c'est-à-dire actuellement les 186 pays membres), y compris le Togo, proportionnellement au montant de leur quote-part au FMI, qui correspond en gros à la taille relative de leur économie dans l'économie mondiale. Cette opération fournira à chaque pays participant un montant de DTS équivalant à 74% environ de sa quote-part, et pourrait porter l'allocation totale des pays membres du FMI d'un montant équivalant à 33 milliards de dollars environ (21,4 milliards de DTS) à un montant équivalant à 283 milliards de dollars environ.

Par ailleurs, le quatrième amendement des Statuts du FMI, qui prévoit une allocation spéciale de DTS à caractère exceptionnel, est maintenant entré en vigueur. L'allocation spéciale sera ouverte aux pays membres le 9 septembre 2009, soit 30 jours après la date de prise d'effet du quatrième amendement, et accroîtra les ratios des allocations de DTS cumulées des pays membres aux quotes-parts à l'aide d'un ratio de référence commun tel que décrit dans l'amendement. Le total des DTS créés au titre de l'allocation spéciale s'élèverait à 21,5 milliards (environ 33 milliards de dollars).

Le Togo touche 54,3 millions DTS

Tous calculs faits, le Togo pourra bénéficier d'un total de 59,4 millions DTS, dont 54,3 au titre de l'allocation générale et 4,9 millions DTS … le reste du texte en version papier L'UNION 217 du 28 août 2009.

 

 

 

 

Culture

Théâtre

Les nominés togolais du  grand Prix du théâtre francophone ce soir au CCF

La soirée des nominés togolais pour le Grand prix du théâtre francophone aura lieu ce vendredi 29 août au Centre culturel français de Lomé(CCF). La cérémonie se déroulera sous le haut patronage du Conseiller culturel du Chef de l'Etat, l'écrivain Kangni Alem… une première au Togo.

La cérémonie concerne à la fois les compagnies de théâtre, les pièces de théâtres et les dramaturges. Beaucoup de Togolais sont sur les rangs, même si la production théâtrale s'est réduite comme peau de chagrin ces dernières années, faute de financement et de politique culturelle adéquate- ce qui fait rire quand on pense à la récente re-création par le ministère de la culture de la troupe nationale. Une bêtise qui ne dit pas encore son nom mais qui reste quand même une idée contre-productive et antiartistique.

Les festivals de théâtre, le Festhef par exemple, ont beaucoup fait pour la renaissance du théâtre togolais. Et le Festival Filbleu qui se spécialise dans l'initiation et la formation  des jeunes dans le domaine du théâtre et les arts de la scène, la création d'un public théâtral, constitue une avancée notable ces dernières années. Mais ces initiatives privées, qui s'appesantissent uniquement sur des instances de financement international, sont très vulnérables.

 Du côté des dramaturges, Kangni Alem et Kossi Efoui mis à part (les deux sont hors compétition), il y a beaucoup de jeunes sur les rangs : Gustave Akakpo, Rodrigue Norman, Hubert Madôhouna Arouna- pour ne citer que les plus édités.

C'est aussi cela le problème du théâtre togolais, un théâtre uniquement basé sur les pièces non éditées. De nombreux  ouvrages dorment ainsi dans les tiroirs à causes du coût exorbitant de l'édition. Ceci est aussi l'une des conséquences de l'absence de politique culturelle adéquate… le reste du texte en version papier L'UNION 217 du 28 août 2009.

 

 

 

Arts de la scène

Une nouvelle troupe nationale togolaise renaît

Le Ministère de la Communication et de la Culture à travers sa direction de la promotion artistique et culturelle a reconstitué la troupe nationale et le ballet national disparus depuis le début des années 90. En fait, ce sont trois unités de cet ensemble national qui viennent d'être reconstituées : le théâtre (11 comédiens), le ballet national (20 danseurs) et le chŒur national (30 choristes).

Cette reconstitution s'est opérée en plusieurs phases. La première a consisté à faire des communiqués par voie de presse. Les groupes de ballets ont été invités à présenter des productions sur supports numériques et la sélection s'est opérée par visionnage.

Pour la chorale et la compagnie théâtrale, les artistes se sont inscrits et une audition a été faite pour sélectionner les meilleurs. Il faut souligner qu'il y a une différence fondamentale entre l'ancienne troupe nationale et la nouvelle qui se met en place.

L'ancienne a fonctionné avec des agents de l'Etat payés sur le budget national ; la nouvelle tente de fonctionner sur la base de « volontariat ». Cela peut augurer des difficultés présentes et à venir…Le travail va se faire « avec les moyens de bord » affirment les officiels.

A terme, la structure se dotera d'un budget pour son fonctionnement, ses productions et ses diffusions. Cette phase de création va se compléter bientôt d'une phase de production… le reste du texte en version papier L'UNION 217 du 28 août 2009.

 

 

 

 

Politique culturelle

Le Togo se dote de politique culturelle

Un séminaire national consacré à l'examen et à l'adoption de la politique culturelle du Togo s'ouvre ce lundi 24 août 2009 à Lomé au Centre Régional d'Action Culturelle (CRAC). Le séminaire est financé par l'UNESCO.

Sont attendus, une cinquantaine de délégués venant de la plupart des services de l'administration publique et des milieux professionnels de la culture. Mais aussi, la Directrice Région Ouest Afrique de l'UNESCO basée à Accra, deux experts de l'UNESCO spécialistes des politiques culturelles : MM. NKWI et Mbuyamba LIPWISHI, trois experts de l'Université de Lomé cooptés par l'UNESCO, un sociologue et deux anthropologues, deux experts de la même université cooptés par le Ministère de la Culture : un historien et un anthropologue et des experts du Ministère de la Culture et du CRAC.

Depuis deux semaines, des experts du Ministère de la Communication et de la Culture et du CRAC réunis par le Ministre M. Oulégoh Kéyéwa dans une Cellule Technique présidée par le directeur régional de la culture Lomé Golfe Kodjo Cyriaque Noussouglo, ont eu à réexaminer l'avant-projet de politique culturelle existant, élaboré en mars 2007 lors d'une Rencontre nationale tenue à Atakpamé avec le financement de l'OIF. Il s'agit de remettre cet avant-projet à goût du jour. Le travail est prêt et les délégués attendus, qui avaient l'ancien projet, vont plutôt être confrontés au nouveau texte.

L'enjeu de ce séminaire est très important dans toute la mesure où une politique culturelle est la réglementation de base de l'action culturelle dans un pays. Elle organise, oriente et coordonne les actions visant directement ou indirectement la préservation du patrimoine culturel, la promotion, la gestion, la diffusion et le financement des secteurs de la culture et des arts ainsi que l'organisation de la coopération culturelle… le reste du texte en version papier L'UNION 217 du 28 août 2009.

 

 

 

 

 

Reportage

Circulation inter-Etats

La sécurité en question sur les corridors

L'entrave à la libre circulation des camions sur les routes de l'espace UEMOA et CEDEAO, notamment sur les fameux corridors, Tema-Ouaga, Cotonou-Ouaga, Ouaga-Bamako, et Lomé-Ouaga, au mépris des lois des ces deux institutions, est une réalité qu'on ne peut plus nier. Les deux institutions sous-régionales en sont conscientes, au point d'accepter la mise en place de l'Observatoire des Pratiques Anormales (OPA) sur les axes inter-Etats, avec le soutien financier de l'Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID) et du programme des politiques de transport en Afrique sub-saharienne (SSATP), fondé principalement par la Banque mondiale, ainsi que l'appui technique du Centre ouest-africain pour le commerce (West Africa Trade Hub, WATH).

L'observatoire publie des rapports réguliers sur les pratiques anormales, c'est-à-dire les tracasseries administratives relevant des forces de sécurité et des douanes sur les corridors. Tracasserie  est juste un euphémisme puisque dans la réalité, il s'agit ni plus ni moins que d'extorsions de sommes opérées par des agents  dans leur mission de sécurité routière. Des actes illégaux posés en toute impunité, laquelle impunité continue d'ailleurs à nourrir le phénomène anomique d'une société qui se veut démocratique et libérale. Et l'une des conditions d'une société libérale, c'est quand même la liberté de commerce et la libre circulation des biens et …des personnes, hélas!

Le premier rapport de 2005 (un rapport est en attente de publication dans les tout prochains jours) établit cette situation pour le Togo : sur 746 kms (Lomé-Cinkassé), il y a 11 arrêts, soit 1, 5 arrêts aux 100 kms, 25 dollars US de pots de vins, soit 3 dollars au 100 kms, et 16 minutes de retards au 100 kms.  Le rapport a été établi dans les conditions où le chauffeur refuse de payer les rackets. Et chaque fois que le chauffeur refuse de collaborer, il perd 16 minutes en moyenne. Ceci a des conséquences dramatiques pour les produits agricoles exportées vers l'Europe et pénalisent les entreprises des pays de l'Hinterland. Le Togo a été classé  meilleur élève en matière de racket sur les corridors, c'est-à-dire le pays ou les policiers volent le moins les chauffeurs. Mais ceci ne constitue pas une prouesse, il ne saurait y avoir de petite corruption.

L'expérience burkinabè

Généralement, les Etats mettent des barrages de sécurité sur  les routes. Le Togo en avait onze sur 746 kms.  Et le ministère de la sécurité évoquait des raisons d'ordre de sécurité pour expliquer… le reste du texte en version papier L'UNION 217 du 28 août 2009.

 

 

 

 

Sport

FTF / CRISE

La FIFA entérine la convocation d'un congrès extraordinaire le 21 novembre

Les acteurs du football togolais devront se retrouver en congrès extraordinaire le 21 novembre prochain. C'est ce qui ressort de l'audience accordée par le président de la FIFA Sepp Blatter à une délégation togolaise qui s'est rendue mercredi à Zurich.

Composée du ministre des Sports, Christophe Tchao, du président de la Fédération togolaise de football, Rock Gnassingbé, de son 1er vice président, Gabriel Améyi et du porte-parole des pétitionnaires, Kossi Adjodo, cette délégation est allée discuter avec les responsables de la FIFA de la crise qui secoue la Fédération depuis le 30 juillet à la suite de la pétition signée par 34 membres, appelant à un congrès extraordinaire pour un vote de défiance contre le Bureau Exécutif actuel.

 

"Il y a un dysfonctionnement criard et une ambiance très délétère au sein de l'actuel bureau de la FTF, une situation qui n'est pas de nature à favoriser le développement de notre football", avait expliqué  Kossi Adjodo, le porte-parole des pétitionnaires. Avant d'ajouter : "Nous pensons que cette situation, si on la laisse perdurer pendant 4 ans, causera un préjudice très important à notre football. Il est important de mettre fin à l'hémorragie".

Selon des sources concordantes … le reste du texte en version papier L'UNION 217 du 28 août 2009.

© L'Union du 28 août 2009

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