Dix journaux privés sont à ce jour assignés devant les tribunaux pour diffusion de fausses nouvelles, diffamations et atteinte à l’honneur.
Les organisations de presse ne cachent pas leur inquiétude et invitent les professionnels à faire preuve de retenue afin d’éviter les dérapages constatés depuis quelques mois.
Pour le président du Conseil national des patrons de presse (CONAPP), Jacques Djakouti (photo), le climat socio-politique actuel est à l’origine de ces problèmes.
Selon lui, la responsabilité serait partagée entre des journaux engagés, et non d’information, et les acteurs politiques.
M. Djakouti a annoncé la tenue prochaine d’assises nationales de la presse togolaise pour mettre un peu d’ordre dans la corporation.
Même tonalité à l’Observatoire togolais des médias (OTM) qui a publié jeudi public un communiqué pour condamner les dérapages de certains journaux privés.
Le président de l’OTM, Kasseré Pierre Sabi a invité les professionnels des médias « au sens aigu des responsabilités ».