Médias

Juste pour en rire

Plusieurs Blogs consacrés à l’actualité au Togo ont publié ces derniers jours un texte assez savoureux en lien avec la publication du rapport de la Commission nationale des droits de l’homme. Un pastiche d’un communiqué de presse émanant des autorités de Lomé. De la politique fiction. Juste pour sourire.

POINT DE PRESSE DU TOGO SUR LES DROITS DE L’HOMME EN FRANCE (POLITIQUE FICTION)

Lors d’un point de presse le 2 mars du porte-parole adjoint du ministère togolais des Affaires étrangères, Koffi Samoa, a déclaré :

« Nous appelons les autorités françaises à faire toute la lumière sur les accusations de traitements inhumains et dégradants sur les détenus dans les prisons françaises à la suite de la condamnation de la France le 23 février 2012 par la Cour européennes des droits de l’homme. 

La Cour a estimé que :’’Le maintien en détention de M.G. sur une période de quatre années a entravé le traitement médical que son état de santé exigeait et lui a infligé une épreuve qui excède le niveau inévitable de souffrance inhérent à la détention. Partant, elle conclut à un traitement inhumain et dégradant et à la violation de l'article 3 de la Convention.’’

Nous avons appris que la France aux côtés de la Grande Bretagne cherche à limiter l’accès à la Cour européenne. La CEDH. et tous ses membres doivent pouvoir poursuivre leur mandat dans les meilleures conditions d’indépendance et de sécurité. Nous appelons à la mise en œuvre de l’exécution de la condamnation de la France et nous invitons le gouvernement français à prendre toutes les mesures pour remédier à une situation où la France patrie des droits de l’homme est l’Etats le plus souvent condamné pour violation de ces droits. »

Rassurez-vous le Togo respectueux de la souveraineté française n’a pas adopté une telle attitude.

Et pourtant il aurait pu le faire eu égard au manque de retenue des autorités françaises dans l’affaire de la  conclusion du rapport de la CNDH qui au lieu de s’informer ont préféré faire des déclarations tonitruantes au fort parfum colonial. 

Komlan ADEDJI

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