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La Douane cartonne

C’est l’histoire de Jean qui rit et Jean qui pleure. Si les recettes fiscales sont en baisse au mois de février (8,1 milliards contre 10,2 en janvier), la Douane enregistre, en revanche de bons résultats. L’Union de mardi publie le tableau de bord de la Direction de l’Economie.
Voici une sélection d’articles publiés par L’Union
L’inde et l’Afrique réaffirme leur partenariat
Une forte délégation d’officiels et de privés togolais en attraction à New Dehli
New Delhi abrite depuis le dimanche 27 mars 2011 le septième conclave de partenariat Inde-Afrique. Près de quarante délégations ministérielles de pays africains sont sur le sol de Mahatma Gandhi pour renforcer leur modèle de partenariat Sud-sud sous le seing de la coopération bilatérale et multilatérale. Une puissante délégation d’officiels et d’hommes d’affaires togolais conduite par le Chef du gouvernement, Gilbert Fossoun Houngbo,  y participe activement. Elle a fait forte sensation hier.
 
La diplomatie efficiente mais très calme de l’Inde envers les pays africains s’affermit de plus en plus avec de grandes manifestations à la taille des résultats escomptés par les autorités indiennes. Après le premier sommet Inde-Afrique en avril 2008, beaucoup de collaborations se sont développées entre, d’une part, l’Etat indien et plusieurs Etats africains et, de l’autre, entre des entreprises indiennes et africaines. Ce conclave, le septième du genre, a pour objet de mieux canaliser ce partenariat Sud-sud qui va en se renforçant, et d’ouvrir d’autres canaux indispensables au développement de l’Inde et de l’Afrique.
Le Togo, invité d’honneur
Arrivée à New Dehli en fin de soirée samedi dernier, pratiquement aux environs de 00 heure (heure locale), la dernière partie de la délégation togolaise menée par le Premier ministre Gilbert Fossoun Houngbo n’a pas attendu son installation avant de s’enquérir des préparatifs du conclave. Il faut reconnaître qu’il y avait une forte pression sur le Togo qui est l’invité d’honneur au côté de la Mozambique, pays partenaire.
Dimanche matin, quelques heures avant l’ouverture protocolaire du conclave, le Premier ministre a rencontré toute la délégation togolaise pour l’instruire des enjeux de l’évènement et porté à sa connaissance les attentes du gouvernement togolais à l’issue des discussions. L’exercice n’a pas été reposant pour lui car, les opérateurs économiques voudraient s’assurer que leurs problèmes individuels ou corporatifs avec l’Etat togolais, à savoir les soucis fiscaux, les taxes douanières, les clauses des contrats qui les pénalisent souvent… n’allaient pas resurgir quand ils noueront des partenariats avec leurs collègues indiens. Avec le soutien du président du patronat et de son collègue de la Chambre du commerce, le chef du gouvernement a réussi à dissiper la méfiance entre les hommes d’affaires et l’administration. Il leur a été demandé de mener des discussions ouvertes appuyées par des projets captivants en comptant sur le soutien de l’Etat togolais. Une invite qui a galvanisé les troupes parties rapidement à la conquête des partenaires une fois les formalités de participants remplies.
Dans le vif du sujet, le Premier ministre togolais a retenu l’attention des participants au conclave par un discours concis dont le contenu a parfaitement résumé l’esprit de la rencontre. Son thème étant les infrastructures, il a fait un diagnostic selon lequel les infrastructures africaines peinent à se développer.
Question : pourquoi cette situation ? M. Gilbert Houngbo décèle, entre autres raisons essentielles, l’incapacité du secteur public à identifier, concevoir et superviser des investissements propices aux infrastructures. Les gouvernements en Afrique font face au manque d’innovations dans des secteurs aussi critiques tels que  l’appropriation, la conception de propositions d’investissements et la capacité de construire les partenariats public-privé. Les approches de renforcement de capacités apparaissent éphémères et manquent de les pérenniser dans le secteur public. Ce dernier doit formuler une vision qui inclut des opérateurs privés afin de soumettre des propositions sans risque d’en perdre le label. Le manque de transparence au niveau des gouvernements se traduit souvent par la perte des opportunités d’investissements.
De son point de vue, M. Houngbo croit fermement, avec beaucoup d’assurances, que l’argent n’est pas forcément le handicap principal de ce retard, pour ne pas dire tare. Selon lui, des approches de solutions existent qui permettent tant soit peu de résoudre le casse-tête des infrastructures en Afrique. En toute évidence, le Premier ministre a exposé le cas de son pays dont les efforts pour implanter un réseau infrastructurel adéquat dans le cadre de sa politique de réduction de la pauvreté, ne sont pas négligeables certes, mais nécessitent encore d’être poussés davantage.    
L’attraction
Le conclave de New Delhi ne s’est pas juste contenté de discours, bien sûr qu’il y en a eu : peu, courts mais efficaces. La délégation togolaise a bénéficié d’un stand spécial dans une mini foire dans l’une des deux grandes salles du luxueux Hôtel Taj Palace au sud New Dehli retenues pour le conclave. Plusieurs entreprises togolaises y ont laissé leurs prospectus, gadgets et autres documentations pour leur visibilité. La Chambre du commerce et la Sazof y ont déposé quelques produits "made in Togo". Et un documentaire sur l’économie togolaise est projeté afin de permettre aux visiteurs de se familiariser avec les réalités du Togo.
Dans l’après-midi du lundi, la délégation togolaise a vendu le Togo à travers une "section Togo". Le pays a été décortiqué aux peignes fins à travers quatre importants exposés : de la situation géographique aux opportunités d’affaires en passant par les données statistiques sur les productions agricoles, minières, le tourisme, les infrastructures et aussi la stabilité politique. Le Directeur de la Société pour l’administration de la zone franche, Atsou Sikpa, a rassemblé toutes ces informations sous le titre "Investir au Togo" qu’il a brillamment livré aux hommes d’affaires du conclave.
Notons au passage que la Chambre de commerce et d’industrie du Togo (Ccit) a signé un mémorandum d’entente avec la Confédération indienne des industries (Cii).
A la suite de cette opération de charme, le stand du Togo a été pris d’assaut par les participants visiblement satisfaits par ce qu’ils ont appris sur le Togo. Inévitablement les entrepreneurs togolais devront subir le même sort.

Santé de la mère et de l’enfant
La subvention publique de la césarienne retardée par des soucis financiers
Visiblement, lorsque des cadres de l’administration se retrouvent entre eux, le langage n’est pas détourné. La preuve en est encore donnée la semaine dernière lorsqu’il s’est agi d’actualiser et de valider la matrice unifiée des réformes. Au premier jour, un représentant du ministère de la Santé lançait qu’il ne restait que le OK du sommet pour lancer l’intervention de l’Etat dans la prise en charge de la césarienne dans les centres publics. Ce que l’assistance n’a pas compris, en comptant le temps écoulé depuis que l’Autorité a annoncé la bonne nouvelle aux populations.
Quarante huit heures après, la situation s’est plus éclaircie. Pendant que les ministères étaient soumis, l’un après l’autre, aux questions liées à la réalisation de leurs réformes, on comprendra que le chantier de la "gratuité de la césarienne" au Togo est secoué par des soucis financiers. Autrement, ce n’est plus la seule volonté politique de l’Autorité qui devra débloquer la situation. Au budget 2010, un crédit de 800 millions de francs Cfa avait été inscrit pour la commande des kits. Mais, à la fin 2010, seulement 200 millions ont pu être affectés ; ce qui a permis d’acquérir 1.200 kits commandés auprès de l’UNICEF et de la CAMEG. Un nombre qui peut s’avérer insuffisant au regard de la demande. Dans la loi de finances 2011, il est prévu d’allouer 400 millions de francs Cfa pour la "gratuité de la césarienne", le seul poste en matière de santé où l’appui de l’Etat s’est considérablement renforcé. Voilà qui doit lever tout scepticisme dans la longue attente récemment créée par l’annonce de la réception d’une partie des kits par la ministre de la Promotion de la Femme. L’effet d’annonce aidant, des couples ont déjà commencé par réclamer aux sages-femmes de la maternité du CHU-Tokoin le bénéfice de la "gratuité".
Aussi, dans les discussions, la proposition est-elle faite de déterminer en urgence le prix de la subvention en distinguant entre les indigents et ceux qui peuvent encore se prendre en charge. Autrement, le prix peut ne pas être identique pour tous.
L’Exécutif, lui, s’empêtre dans ses calculs. Histoire de ne pas créer de faux espoirs. Le nombre de kits disponibles étant parfaitement insuffisant, il ne sert à rien de ne tenir que quelques jours d’assistance. Surtout que les prévisions de départ ne doivent plus répondre à la demande actuelle : 73.608 cas de césarienne attendus entre 2010 et 2012 (23.814 en 2010, 24.529 en 2011 et 25.265 en 2012), et une évaluation (basse !) des coûts de prise en charge à 110.000 francs Cfa. Encore que l’année 2010 s’est déjà achevée. « …il faudra mettre en œuvre de bonnes stratégies afin de garantir de manière durable cette gratuité. Pour partir sur de bonnes bases, des conclusions ont été tirées des expériences déjà acquises dans ce domaine par des pays de la sous région », révélait déjà un document produit par le ministère de la Santé en réponse à l’intégration de la gratuité de la césarienne dans la politique hospitalière nationale. Auparavant, le Premier ministre Gilbert Houngbo annonçait le 4 juin 2010 devant les députés : « le processus de gratification de la césarienne sera effectif à partir de 2010 ».
L’autre secret des bureaux aura été la vraie formule à utiliser. « En tout cas, dans l’administration, au ministère, nous, on parle de subvention (…) Peut-être que c’est un langage politique », a insisté un cadre du ministère de la Santé pour rassurer tous ceux qui le confrontaient au discours de la gratuité jusque-là tenu par ses supérieurs hiérarchiques. Le message se veut réaliste. A la mi-juin 2010, L’UNION faisait son analyse sur la base d’un échange avec la maternité du CHU-Tokoin : l’achat d’un kit de césarienne n’est que le début des dépenses ; après le bloc opératoire, il faut supporter les ordonnances jusqu’à la sortie de l’hôpital. De quoi appeler les couples à se constituer des économies durant les neuf mois de la grossesse. Car, en réalité, il ne s’agit pas de la gratuité pure de la césarienne qui se veut un cycle. L’Etat n’apportera que sa subvention pour alléger le poids financier de ce type d’accouchement chez les populations. Pour l’heure, on ne s’en sort pas du CHU-Tokoin avec moins de 300.000 francs Cfa dans une opération de césarienne.

Démarrage effectif du projet BID II pour plus de 3 milliards Cfa
Extension et construction d’infrastructures sanitaires dans 50 localités
Lancée cette semaine, la composante génie civil du projet financé par la Banque islamique de développement (BID) consiste pour l’Etat togolais en l’amélioration de l’accès aux soins de santé des populations rurales à travers le renforcement des formations sanitaires existantes et la construction de nouvelles structures, ainsi que leur équipement dans toutes les régions. Au total, près d’une cinquantaine de sites sanitaires. L’extension touche 8 hôpitaux de district : Mandouri (construction d’un bloc chirurgical avec un pavillon d’hospitalisation, de locaux annexes, construction de deux galeries, un bloc de radiologie, le réaménagement du coin d’accouchement et le logement du chirurgien), Niamtougou (réhabilitation et achèvement du bâtiment pharmacie-kinésithérapie, du bâtiment du laboratoire, de la maternité et des bureaux du directeur préfectoral de santé), Sotouboua (réhabilitation du bloc chirurgical et construction d’une galerie), Pagouda, Guérinkouka, Bassar, Tohoun et Badou (construction de blocs de radiologie et de galeries).
Les constructions prennent le reste du pactole. Ainsi, au Centre hospitalier (CHU) de Kara, un bloc de laboratoire sera érigé. Dans le district sanitaire du Golfe, à Agoè Démakpoè, et à l’hôpital du district  d’Assahoun dans l’Avé, 2 polycliniques avec blocs sanitaires seront construits. Le projet prévoit d’ériger aussi 12 centres médico-sociaux et 17 logements pour assistants médicaux avec blocs sanitaires à Dapakpergan et Koutonguebong dans le Tône, Barkoissi dans l’Oti, Baga et Siou dans le Doufelgou, Atchangbadè dans la Kozah, Kétao dans la Binah, Djarekpanga et Adjéngré dans le Sotouboua, Anié (Anié), Adidogomé (Golfe) et Ahépé (Yoto). Plus est, 10 dispensaires avec 20 logements pour infirmiers et sages-femmes ou accoucheuses sont prévus à Papri et Namoudjoga (Kpendjal), Pana et Katindi (Tône), Bogou (Tandjoaré), Galangashie (Oti), Kantè (Kéran), Bébéda (Kozah), Ahassoumé (Moyen-Mono) et Kpégadji (Haho). Enfin, 17 forages positifs avec pompe à motricité humaine sont à construire dans 17 formations sanitaires (hôpitaux de district, CMS et dispensaires).
Confiés à 12 entreprises, les travaux ont nécessité un financement de 3.190.685.955 francs Cfa. Tout le projet, lui, est financé à hauteur de 5.075.910.000 francs Cfa par la BID, soit 88,2% du total. L’Etat togolais contribue à 670.090.000 francs Cfa, soit 11,8%.

Recettes de l’Etat, en comparant janvier à février
Les Impôts ont baissé de 20%, les Douanes ont monté de 5%
C’est qui se lit dans le tableau de bord du mois de février publié par la Direction de l’Economie. De 10,2 milliards de francs Cfa collectés en janvier, les Impôts sont descendus à 8,1 milliards de francs Cfa en février. Les Douanes, elles, sont passées de 11,4 milliards de francs Cfa à 12,0 milliards de francs Cfa. Tout calcul fait pour ces deux principales régies financières de l’Etat, comparativement au premier mois de l’année budgétaire en cours, la baisse atteint 20% contre 5% de hausse. Pendant ce temps, le Trésor aussi encaisse moins, passant de 1,5 milliard de francs Cfa en janvier à 1,4 milliard de francs Cfa un mois plus tard. Soit, au total des recettes publiques mensuelles, 21,5 milliards de francs Cfa contre 23 milliards de francs Cfa versés sur le compte du Togo à la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) un mois plus tôt. D’ici la fin décembre, il faudra recouvrer un total de 320,2 milliards de francs Cfa pour soutenir sur fonds propres les obligations régaliennes de l’Etat, en raison de 118,5 milliards de francs Cfa par les Impôts, 150,7 milliards de francs Cfa par les Douanes et 51,0 milliards de francs Cfa par le Trésor public.
En dépenses globales du mois, les chiffres officiels indiquent un cumul de paiements de 17,19 milliards de francs Cfa, avec un reste à payer de 0,91 milliard de francs. Dans les détails, on apprend que les « Traitement et salaires » ont englouti 9,20 milliards de francs Cfa. Respectivement, l’Education, la Santé et l’Agriculture (secteurs prioritaires inscrits par le Gouvernement) en ont pris 3,69 milliards, 0,63 milliard et 0,17 milliard. 4,70 milliards de francs sont allés dans les autres secteurs publics. Le reste à payer total dégagé est de -1,76 milliard de francs.
Au même moment, les « Biens et services » ont eu besoin de 2,19 milliards de francs Cfa. Dans les « Subventions et transferts », l’Etat y a effectivement injecté 1,15 milliard de francs Cfa, ressortant un reste à payer de 5,75 milliards de francs pour un ordonnancement effectué de 6,91 milliards de francs.
En « Dépenses d’investissements », le cumul des paiements a donné 0,60 milliard de francs Cfa, pour un engagement et un ordonnancement mensuels de 1,55 milliard de francs ; ce qui donne un reste à payer de 0,95 milliard de francs. Pour toute l’année, la loi des finances prévoit un investissement de 232,20 milliards de francs Cfa. Le même montant a été autorisé.
Pour le compte des « Intérêts sur la dette intérieure », 0,91 milliards de francs Cfa sont inscrits en paiements et ils restent totalement à payer. Par contre, rien n’est signalé sur les 3,44 milliards de francs prévus pour la dette extérieure.
Enfin, 3,14 milliards de francs sont payés pour l’« Amortissement de la dette », à raison de 2,87 milliards pour la dette intérieure et 0,27 milliard pour la dette extérieure. Dans les deux cas, tout est transféré en reste à payer (-2,87 milliards et -0,27 milliard).
En somme, les sorties de fonds pour le compte de février 2011 ressortent des taux respectifs de 4,2% d’engagement, 89,9% de mandatement et 95,0% de paiement. Les restes à payer correspondent à des mandats en instance de paiement et non à des arriérés, alors que les restes à payer négatifs s’expliquent par la prise en compte des dépenses prévues au budget, payées et en cours de régularisation.
Rappelons que, dans l’exécution de la dépense publique, l’engagement est l’acte par lequel la puissance publique crée ou constate à son encontre une obligation de laquelle résultera une charge (fait générateur de la dépense, acte qui va rendre l’Etat débiteur). Par la liquidation, on vérifie la réalité de la dette et arrête le montant de la dépense, c’est-à-dire on évalue avec exactitude les droits des créanciers après examen de toutes les pièces justificatives, au vu des titres établissant des droits acquis aux créanciers. Et l’ordonnancement est l’acte administratif qui donne l’ordre de payer la dette publique, par l’autorisation de l’ordonnateur au comptable public.

Pour une première expérience professionnelle aux jeunes
Adoption des derniers réglages pour le démarrage du volontariat
En l’espace de trois mois, les autorités ont mis le paquet pour l’effectivité d’un projet assurément capital pour la jeunesse : le Programme de promotion du volontariat national au Togo (PROVONAT). Il devrait permettre «d’améliorer l’employabilité des jeunes en vue d’accroître leur chance d’accès à un emploi en leur offrant les opportunités d’acquérir de l’expérience professionnelle nécessaire à l’accès au marché du travail et en faisant la promotion des valeurs citoyennes», expliquait la ministre Victoire Tomégah-Dogbé du Développement à la base et de la jeunesse en conseil des ministres le 15 décembre dernier.
Le 11 février, les élus du peuple sont appelés en urgence pour faire de ce projet une loi. Entre-temps, avis est lancé en direction des structures désireuses de servir d’accueil aux futurs candidats volontaires. Et les candidats eux-mêmes sont appelés à s’inscrire avant le 31 mars prochain, avec la précision que les candidatures qui seront déposées après cette date seront traitées en 2012. Enfin, le 22 mars, le Gouvernement se retrouve sur le même projet, devenu loi, mais, cette fois, pour en adopter les textes d’application. Fait rarissime de nos jours au niveau des gouvernants.
Deux décrets pris en conseil des ministres, mardi dernier, portent le premier sur l’institution et la réglementation du volontariat au Togo, et le second sur l’attribution, la composition et le fonctionnement du Conseil national du volontariat national et du Comité de gestion du volontariat national. Ils enclenchent ainsi le démarrage effectif de ce précieux programme. Il est plus précis à présent, à l’article premier de la Réglementation, que le volontariat peut s’effectuer «auprès de toute structure d’accueil dont les activités d’intérêt général concourent au développement économique, scientifique, technologique, culturel, social, humain, institutionnel du Togo en promouvant les valeurs de solidarité, de citoyenneté en vue de créer une véritable synergie favorable au développement du pays».
Les structures d’accueil agréées qui souhaitent recevoir un ou plusieurs volontaires s’adressent au Comité de gestion du volontariat national. Ces structures peuvent être du privé comme du public, en dévoilant les activités dans le cadre desquelles peut s’effectuer le volontariat national.
Le Comité de gestion et le Conseil
Le Comité de gestion du volontariat est la structure de gestion quotidienne de ce programme. Il reçoit les demandes des postulants au volontariat, en étudie la validité des informations fournies et présélectionne les candidats. Préalablement à la signature du contrat avec le volontaire et de la convention avec la structure d’accueil, il s’en suit un entretien avec chaque candidat, suivant des critères de qualification et d’adéquation entre le profil du postulant et les exigences requises pour occuper un poste. Le Comité de suivi assure le suivi des volontaires mis à disposition et le renouvellement des contrats.
Il reste en relation avec les structures d’accueil, étudie les rapports d’activités que les volontaires sont tenus de fournir et les rapports d’appréciation des volontaires par les structures d’accueil. Il va lui arriver de régler des conflits éventuels entre volontaires et structures d’accueil. Il est composé de sept personnes dont un coordonnateur, son assistant(e) de direction, un chargé de recrutement et deux chargés d’études. Ce beau monde rend de sa gestion au Conseil national du volontariat.
Le Conseil, lui, a pour rôle de contrôler et de promouvoir le volontariat au Togo. Il a le Comité de gestion sous sa supervision, en matière d’administration et de finances, établit les procédures de mise en œuvre des projets de promotion de volontariat, ainsi que les critères pour l’élaboration de la fiche de description de poste. Ils sont une dizaine de têtes désignées par arrêté du ministre en charge de la Jeunesse et l’emploi des jeunes, représentant plusieurs départements ministériels impliqués dans la gestion du programme, la société civile et des représentants des partenaires techniques et financiers au développement.
L’engagement du volontaire
Quant au postulant au volontariat, obligation lui est faite d’être de nationalité togolaise, majeur et jouissant de tous ses droits civiques. Il ne peut être volontaire national si les mentions portées au bulletin n°3 de son casier judiciaire sont incompatibles avec l’exercice des missions de volontariat, ou s’il a subi une condamnation incompatible avec l’exercice des fonctions auxquelles il postule. Il doit enfin remplir les conditions d’aptitude physique exigées pour les personnes exerçant des activités de même nature au sein de la personne morale hôte, sinon la structure d’accueil. A cet effet, les volontaires nationaux subissent un examen médical auprès d’un médecin agréé par le Comité de gestion.
Le Comité de gestion notifie une proposition d’affectation au candidat retenu. Dans un délai de 15 jours, l’intéressé retourne au Comité une lettre d’engagement revêtue de sa signature, manifestant son acceptation de l’affectation proposée et sa disponibilité. «Le volontaire national qui ne se présente pas à son poste à la date fixée par le contrat de volontariat et la convention de mise à disposition est, sauf motif légitime apprécié par le Comité de gestion, reconnu avoir renoncé à son contrat de volontariat», prévient le décret de réglementation. La durée du volontariat est de six mois renouvelable une fois.
Il peut arriver que le volontaire soit affecté dans un service de l’Etat à l’étranger. Dans ce cas, les dépenses sont à la charge du service intéressé. Mais il est placé sous l’autorité du chef de la mission diplomatique togolaise ayant compétence pour le pays d’affectation. Le volontaire national, ainsi que les personnes qu’il a à sa charge (dans la limite de trois mineurs), le cas échéant, ont droit à la prise en charge du voyage aller et retour.
Le volontaire national a droit à une allocation forfaitaire mensuelle. Elle n’a pas le caractère d’un salaire ou d’une rémunération. Elle n’est soumise à aucun impôt, ni à aucun prélèvement social ; son montant est fixé à un niveau tel qu’il ne remette pas en cause le caractère désintéressé du volontariat. La mission du volontaire national est sanctionnée par une attestation. En plus d’une allocation de fin de volontariat national, prévue par le contrat. Le volontariat est incompatible avec toute activité rémunérée publique ou privée, à l’exception de la production d’œuvres scientifiques, littéraires ou artistiques, ainsi que, sous réserve de l’accord de la structure d’accueil, des activités accessoires d’enseignement.

Economie
Sur le marché interbancaire de l’UMOA
Les banques togolaises ont prêté 7,5 milliards Cfa au 22 mars
Les opérations effectuées sur le marché interbancaire de l’Union monétaire ouest africaine (Umoa), au cours de la période du 16 au 22 mars 2011, ont 17,156 milliards de francs Cfa pour les prêts, et autant de volume en emprunts. Selon la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao), les banques et établissements de crédit du Togo ont enregistré un volume de prêts de 7,50 milliards de francs, et des emprunts de 1,655 milliard de francs. Le taux moyen pondéré était fixé à 4,46% et le taux minimum à 2,00%. Quant au taux maximum, il était monté à 10,00%.
Les établissements de la Guinée-Bissau n’ont enregistré aucune opération, tandis que le Burkina Faso, avec 6,00 milliards de francs, la Côte d’Ivoire (2,50 milliards de francs) et le Mali, avec 0,50 milliard de francs, n’ont enregistré que des emprunts. Avant le Togo, il n’y a que le Bénin qui a enregistré 8,156 milliards de prêts, sans emprunt. Les opérations au Mali sont restées équitablement à 1,00 milliard de francs, aussi bien pour les prêts que pour les emprunts. Alors que les Sénégal a enregistré un demi milliard de francs de prêts, contre 5,50 milliards de francs d’emprunts.

Besoins de liquidités dans l’UMOA
La Bceao injecte 210 milliards Cfa sur le marché
La Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'ouest (Bceao) a procédé, valeur 28 mars 2011, à une injection de liquidités d'un montant de 210.000 millions de francs Cfa, dans le cadre de ses adjudications régionales hebdomadaires. Cette opération arrive à échéance le 3 avril 2011, indiqué la Banque centrale dans un communiqué.
L'opération a enregistré vingt-cinq soumissions de dix-neuf établissements de crédit provenant de six places de l'Union monétaire ouest africaine (Umoa). Les banques et établissements de crédit du Togo ont souscrit à cette opération à hauteur de 6 milliards de francs. Ceux du Bénin (87,850 milliards de francs), du Burkina Faso (76,00 milliards) et du Sénégal avec 26,350 milliards de francs ont été les plus demandeurs. Le taux marginal et le taux moyen pondéré issus de l'adjudication sont respectivement passés de 3,2600% et 3,3863% à 3,3100% et 3,4868% d'une semaine à l'autre.
Tenant compte de l'évolution prévisible de la liquidité bancaire, la Banque centrale décide de lancer une nouvelle opération d'injection de liquidités sur le guichet des appels d'offres à une semaine à taux variables, d'un montant maximum inchangé de 210.000 millions de francs, avec comme date de valeur le 4 avril 2011. Par ailleurs, il est rappelé le lancement, depuis le 21 mars 2011, d'une opération d'injection de liquidités à un mois, dont la date de valeur est également le 4 avril 2011. Cette opération est assortie d'un taux minimum de soumission de 3,2500%.

Pour l’achat de 5 longs courriers
La Bad octroie 40 millions de dollars à Ethiopian Airlines
Le Groupe de la Banque africaine de développement  (Ba) a approuvé, le 23 mars 2011, l’octroi d’un crédit d’entreprise de 40 millions de dollars en faveur d’Ethiopian Airlines, destiné à l’achat de cinq avions à réacteur long-courrier de marque Boeing 777-200LR. Ces aéronefs remplaceront une partie de la flotte existante obsolète et permettront l’expansion de l’activité long-courrier en partance et à destination de l’Afrique, comme envisagé dans le plan d’investissement 2010-2018 d’Ethiopian Airlines. Le projet créera environ 400 emplois à court terme, et 800 emplois à moyen terme.
La plupart de ces emplois s’adressent à des personnes qualifiées. Environ 25% des nouveaux postes devraient être occupés par des femmes. Les niveaux de revenus des nouveaux employés seront améliorés par ce projet et ceci contribuera, à son tour, à faire reculer la pauvreté dans la vie des bénéficiaires, justifie la Bad dans un communiqué.
Créé en 1945, Ethiopian Airlines, le transporteur aérien national de l’Éthiopie, a fait ses preuves, jouissant d’une excellente réputation en matière de services, de formation et de maintenance ainsi qu’avec son réseau de fret incorporé. La compagnie continue à cet effet à jouer un rôle majeur dans le développement des capacités au sein de l'Éthiopie et à travers cela, en tant que moteur de la croissance économique du pays.
La plate-forme de la compagnie aérienne, à Addis-Abeba, est considérée comme l’une des importantes portes d'entrée pour les hommes d'affaires voyageant à destination et au départ de l'Afrique, jouant ainsi un important rôle pour l’intégration économique des pays africains avec le reste du monde.

Réflexion
Que peut-on faire si les femmes ignorent elles-mêmes leurs droits ?
Les services de l’action sociale sont généralement perçus comme purement féministes en matière de résolution de problèmes car ne défendant que les droits des femmes quels que soient leurs actes tout en fermant les yeux sur leurs devoirs et partant sur leurs responsabilités. A y voir de près, les hommes ont peur d’une chose lorsqu’on aborde les questions relatives aux droits des femmes : c’est la peur de leur rapport de force à elles. Ils craignent de perdre leur domination sur les femmes. Mais lorsqu’on aime quelqu’un, comme le dit Pierre Verdier, «on ne discute pas ses droits et on ne cherche pas à les monnayer».
Reconnaître à la femme des droits, c’est la reconnaître comme une personne à part entière, c’est accepter sa valeur en tant que personne humaine. Certes, en matière de textes et lois juridiques, les femmes ne peuvent plus ou ne doivent plus se plaindre comme de par le passé. De la Déclaration universelle des Droits de l’Homme de 1948 en passant par la Convention sur l’élimination de toutes les formes de Discrimination à l’égard des Femmes de 1979,  ainsi que la Charte africaine des Droits de l’Homme et des Peuples et le Protocole à la Charte africaine des Droits de l’Homme et des Peuples relatif aux Droits des Femmes, adopté par la 2e session ordinaire de la Conférence de l’Union africaine à Maputo le 11 juillet 2003,  etc., tous les textes se rejoignent d’une manière ou d’une autre (tout en n’omettant pas les insuffisances de l’un ou de l’autre texte) pour reconnaître à la femme les mêmes droits que les hommes et vont même plus loin pour donner des droits spécifiques à la femme compte tenu de sa maternité.
Est-ce pour autant que les femmes ont acquis réellement leurs droits malgré tout cet arsenal juridique et institutionnel ? L’effectivité de ces droits dans leur application pose toujours problème. Cela, non pas seulement parce que les hommes refusent de les appliquer ou parce que les traditions sont plus prégnantes que jamais, mais tout simplement parce que les comportements ou les agissements de certaines femmes, d’une manière ou d’une autre, constituent des obstacles aux droits de la femme.
Le premier obstacle à l’application effective des droits des femmes est la méconnaissance par les femmes elles-mêmes de ce à quoi elles ont droit.
Si les premières concernées ne savent pas quels sont leurs droits réels, il serait difficile qu’elles les obtiennent en cadeau de mariage ou d’anniversaire. Ensuite, il y a l’ignorance du sens réel des droits de la femme par les femmes elles-mêmes.
En effet, les questions de droit sont très pointilleuses et il ne suffit pas seulement de parler français ou d’être allé à l’école pour être capable d’interpréter le sens réel d’un droit. S’il en était ainsi, la tâche des magistrats serait la plus facile au monde. Cette situation fait en sorte, il faut le dire clairement, que certaines femmes, des leaders de groupe, entraînent la masse ignorante dans l’abîme des non-sens souvent irréparables. Par ailleurs, le comportement de certaines femmes contribue, à notre avis, à maintenir la femme dans les situations de dépendance totale et notoire vis-à-vis des hommes.
Les belles filles (beauté physique) tiennent lieu de fleurs décoratives lors des cérémonies. Lors des publicités, des bals populaires et des soirées dansantes, certaines expressions laissent à désirer : «Venez nombreux : il y aura à cette occasion, de la musique, des brochettes, … et les belles filles vous tiendront compagnie ». Alors : musique, boisson, brochette et belle fille ou tout simplement fille (la beauté étant relative, n’en déplaise aux tenants de la beauté universelle), sont prises sur un même pied d’égalité. Si les femmes se plaisent dans cette situation, alors l’horizon d’une égalité en droits de l’homme et de la femme n’est pas pour bientôt. Enfin, selon une expression courante, lorsqu’on ne sait pas où l’on va, il serait mieux voire impérieux de connaître au moins d’où l’on vient. Lorsqu’on se perd dans une telle situation et que la connaissance du lieu de destination devient problématique, il suffit simplement de revenir sur ses pieds comme on le dit souvent, pour reconsidérer son parcours.
Dans ce sens, la lutte pour l’obtention des droits des femmes  a une histoire. Mais combien sont les femmes qui connaissent cette histoire ? Certes, le passé est passé. Mais l’histoire elle-même nous révèle que tous ceux qui ont tenté d’ignorer leur passé ont été rattrapés par ce même passé. L’émancipation est un processus qui se passe d’abord dans la tête et se traduit ensuite par les actes et les comportements. Certes, Victor Hugo disait : «l’homme s’efforce, invente, crée, sème et moissonne, détruit et construit, pense, combat, contemple ; la femme aime. Et que fait-elle avec son amour ? Elle fait la force de l’homme». Pour répondre à cet idéal de Victor Hugo et devenir la force des hommes, les femmes doivent d’abord se libérer d’elles-mêmes, de leurs propres préjugés, de leurs propres comportements avant de pouvoir se libérer des préjugés des autres. Telle est la seule condition,  d’une émancipation réaliste et non utopique de la femme et de l’accomplissement de la prédiction de Mariama Bâ dans Une si longue lettre, page 90, selon laquelle «La femme est la  racine première, fondamentale de la nation où se greffe tout apport, d’où part toute floraison».

Coopération USA-Togo
85 000 dollars pour  vingt groupements de développement
L’Ambassade des Etats-Unis au Togo a accordé une subvention de 85.000 dollars (45 millions de FCFA) le 25 mars à vingt organisations togolaises œuvrant dans le domaine du développement communautaire.
Venues de toutes les régions du Togo, ces organisations touchent chacune  entre 500.000 et 2,4 millions de FCFA.
Selon Mme Patricia Hawkins, ambassadeur des USA au Togo ces subventions sont accordées aux associations qui oeuvrent dans le domaine agricole, surtout dans les activités génératrices de revenus et des projets agro-pastoraux.
Ce don s’inscrit dans le cadre des financements des activités d’autopromotion de l’Ambassade des USA par le biais de son "Programme Self Help". Il est le fonds d’autopromotion spécial de l’Ambassade des Etats-Unis et permet d’octroyer une subvention aux petits projets de développement. Ainsi, les responsables de projet doivent nous envoyer des rapports sur l’évolution des activités tout en nous informant des changements survenus au cours de la réalisation de leurs programmes", a-t-elle souligné.
Deux autres organisations togolaises ont bénéficié tout récemment d’une subvention totale de 100.000 dollars soit environ 50 million de francs CFA à travers le programme "Action pour l’Afrique de l’Ouest" - Fond des Ambassadeurs en Afrique de l’Ouest (AWARE II-WAAF).
A travers ce programme, des organisations œuvrant dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des populations ouest africaines bénéficient d’une subvention qui leur permet de développer des activités de terrain.
Les organisations bénéficiaires sont:
- Association Togolaise pour le Bien Etre Familial (ATBEF): 50.000$ pour conduire une campagne de sensibilisation et d’information sur les changements de comportement social et permettre l’accès de populations dans les zones reculées des régions Maritime et des Plateaux aux cliniques ambulantes.
- Forces en Action pour le Mieux Etre de la Mère et de l’Enfant (FAMME): 50.000$ pour reconduire des activités visant à réduire la vulnérabilité des péripatéticiennes au VIH dans la capitale Lomé ainsi qu’à Agoè et Baguida.

Culture
Musique
Quand Dobet Gnahoré a mal à la politique de son pays
La chanteuse Dobet Gnahoré a endiablé le Centre culturel français (CCF) hier dimanche à l’occasion d’une deuxième visite au Togo. D’emblée, pour l’habitué des productions musicales togolaises, une impression se dégage de ce spectacle : sur le fond, Dobet Gnahoré produit une musique qui a une forte ressemblance à celle de King Mensah. Cela s’explique puisqu’elle est un produit de la même école, Ki Yi Mbock de la Camerounaise Wèrewère Liking Gnepo, basée en Côte d‘Ivoire.
Chanteuse, danseuse et percussionniste, Dobet Gnahoré, a hérité de la force des traditions bété et elle produit comme King Mensah, de la musique traditionnelle avec une touche d’inspiration moderne. Cet alliage donne une espèce d’afro-funk que chante une voix sur laquelle est fait un travail d’orfèvre.
Elle chante en différentes langues africaines : bété, fon, baoulé, lingala, malinké, mina ou bambara, reprenant ainsi la tradition panafricaine du groupe Ki Yi Mbock. Des mélodies mandingues à la rumba congolaise, du ziglibiti ivoirien au bikoutsi camerounais, du high-life ghanéen aux chœurs zoulous, leurs compositions, portées par des sonorités jazz sont variées et colorées. La sanza, le balafon, la calebasse, les bongos viennent donc soutenir la guitare, les chœurs et la voix chaude et puissante de Dobet…
Le dimanche au CCF, elle a repris un morceau de son second album de 2002 sur la politique ivoirienne. Triste rappel de ce morceau,« J’ai mal aux politiciens », toujours d’actualité huit après sa sortie. On a envie de dire avec Dobet Gnhoré « m…aux politiciens ».
A l’heure où le racisme et l’ivoirité montent en flèche, Dobet Gnahoré, de la même ethnie que le président Gbagbo, montre sa dimension multiculturelle : ses musiciens son de nationalité française, mauricienne et togolaise.
Chose curieuse en ce qui concerne les spectateurs présents hier au CCF : malgré un tarif réduit égal à 2000 Cfa, au moins la moitié des spectateurs étaient des expatriés européens. Comment comprendre cela ?
 
© L’Union N°381 du 29 mars 2011

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