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Le cinéma itinérant en vedette à Ouaga

Le Festival panafricain du cinéma à Ouagadougou (Fespaco) qui a débuté samedi accueille cette année « le Cinéma itinérant du Togo » (CIT) du doyen des cinéastes togolais, Do Kokou.
« Beaucoup de gens ne connaissent pas le CIT. Mais, il s’agit d’un élément important à compter dans l’histoire du cinéma au Togo si quelqu’un s’avise d’en faire une étude », écrit L’Union dans sa dernière livraison qui consacre un article à l’extraordinaire initiative de Do Kokou.

Voici une sélection d’articles publiés par L’Union
Verbatim
La jeunesse en priorité
Selon les derniers recensements africains, même s’ils datent de plusieurs années, les populations africaines sont très jeunes. Malgré le taux de mortalité infantile très élevé, celui de naissance reste fort, on indique 35 à 60‰. Malheureusement, l’espérance de vie est relativement faible, elle se situe entre 53 et 20 ans. Ce qui fait qu’en général, les populations africaines souffrent des problèmes liés à leur jeunesse qui manque de tout. Et le problème crucial de la jeunesse demeure l’emploi.
Au Togo, avec un Indicateur de Développement Humain (I.D.H) de 0,499 par habitant, les autorités prennent à bras le corps le sujet et s’engagent par deux programmes importants à réduire la fracture. Ainsi, l’Exécutif a envoyé impérativement un projet de loi relatif à l’emploi des jeunes dans le bac de l’Assemblée nationale qui a été vite étudié et voté. Institués désormais en loi, le programme d’Appui à l’insertion et au développement de l’embauche (AIDE) et le Programme de promotion du volontariat national au Togo (PROVONAT) visent à améliorer l’employabilité du demandeur d’emploi.
Le programme AIDE est destiné aux secteurs privé et parapublic et concerne les jeunes d’au plus 40 ans. Il permettra donc l’insertion d’environ 3.000 jeunes sur le marché de l’emploi et la mise à disposition des entreprises privées d’une main-d’œuvre qualifiée. Il comporte deux phases : une première phase pilote de 3 ans (2011 à 2013), et une phase active d’une durée à déterminer après évaluation de la phase pilote. Sur la base des qualifications, les bénéficiaires sont rémunérés à 60% du salaire de base mensuel suivant l’indice salarial en cours dans la Fonction publique.
Le second programme, PROVONAT est destiné aux jeunes d’au plus 35 ans. Il permettra aux jeunes d’accroître leur chance d’accès à un emploi en leur offrant les opportunités d’acquérir de l’expérience professionnelle nécessaire à l’accès au marché du travail et en faisant la promotion des valeurs citoyennes. Ici, compte tenu du caractère volontariste du programme, qui n’est toutefois pas un bénévolat, l’Etat subventionnera les frais administratifs et de suivi des volontaires. C’est pourquoi la loi définit les obligations du volontaire national qui doit s’abstenir d’exiger une contrepartie quelle qu’en soit sa nature, de la structure d’accueil ou d’autres personnes en rapport avec sa mission de volontariat. Il ne peut avoir, par lui-même ou par personne interposée, sous quelque dénomination que ce soit, des actions ou parts sociales dans la structure où il exerce la mission de volontariat. Néanmoins, les bénéficiaires gagneront 80% du salaire de base mensuel et les 20% restants comme prime de réinsertion. Ce programme concerne les secteurs public, associatif et aux collectivités territoriales.
En attendant que les gouvernants trouvent les moyens nécessaires pour l’exécution de cette loi vitale pour la Nation, les jeunes peuvent déjà se frotter les mains en s’assurant de sortir un tant soit peu de l’oisiveté qui les tuait en douce.

A en croire les commissaires du Gouvernement
Le Conseil économique et social absent jusque-là par manque de finances
Il est prévu dans la Constitution massivement adopté le 14 octobre 1992, c’est-à-dire bientôt 19 ans. A l’instar de la Cour des comptes (effective en 2010) et la Haute cour de justice. Mais il n’est resté qu’entre les lignes de ce texte fondamental de la 4ème République. Son absence est imputée à la mauvaise foi des pouvoirs publics à mettre en place les différentes Institutions qui fondent la démocratie. Les mieux informés, eux, ne comprennent pas qu’on n’ait pas créé cet organe consultatif sur les plans/programmes économique et social ainsi que sur tout projet de texte à caractère fiscal, économique et social depuis la loi organique N°98-010 du 11 juin 1998 portant composition, organisation et fonctionnement du Conseil économique et social. Au moment de faire passer le nouveau texte devant la Commission spéciale ad hoc de l’Assemblée nationale, les représentants du Gouvernement répondent : « l’Etat avait opté pour une mise en place progressive des institutions prévues par la Constitution du 14 octobre 1992, compte tenu de la disponibilité de ses ressources financières. L’adoption de la loi organique N°98-010 du 11 juin 1998 est intervenue dans le contexte des préparatifs de l’Accord Cadre de Lomé signé en 1999 qui devait permettre la mise en place de ces institutions ». Et de poursuivre : « l’atteinte par notre pays du point d’achèvement de l’initiative PPTE lui offre une marge de manœuvre financière lui permettant ainsi d’accélérer les processus de mise en place des institutions constitutionnelles ».
Ce qui est sûr, le besoin a été senti d’actualiser les dispositions de la loi de 1998. Une nouvelle loi organique modifiant la loi organique de 1998 refixe la composition, organisation et fonctionnement du Conseil. Et on y a adjoint des questions relevant des domaines scientifique, culturel, technique et environnemental. « Le conseil économique et social assure la représentation des principales activités économiques et sociales, favorise la collaboration des différentes catégories professionnelles entre elles et leur participation à la politique économique, sociale, environnementale, technique et scientifique de la nation » (article 3). Le Conseil donne des avis, sur saisine du Président de la République, du Gouvernement, de l’Assemblée nationale, du Sénat ou de toute autre institution de l’Etat. Il est composé de cinquante-sept (57) personnalités concourant, par leur compétence et leurs activités, au développement économique, social, culturel, scientifique, environnemental et technique du pays. En tenant compte du genre.
L’autre certitude est que la loi des finances est exclue des domaines de compétence du Conseil économique et social, bien qu’il soit écrit qu’il est consulté sur tout projet de texte à caractère fiscal. L’Autorité explique : « vu le délai de la procédure d’adoption de la loi des finances, la consultation du Conseil économique et social risque de compromettre le respect de ce délai. Il est toutefois consulté avant l’adoption de la loi des finances par le Gouvernement sur certains éléments relevant de ses domaines de compétences (…) En dehors de la loi des finances, on peut avoir des textes de loi ou des textes réglementaires qui peuvent avoir des incidences sur la fiscalité et pour lesquels le Conseil économique et social peut être saisi ».
Déjà, le budget de l’Etat, exercice 2011, a prévu un crédit de quarante deux millions cinq cent huit mille (42.508.000) francs Cfa au titre des prévisions de dépenses du futur Conseil économique et social.

Recettes publiques pour l’année 2011
23 milliards Cfa perçus en un mois, sur le total annuel de 320,2 milliards
Pour le compte du mois de janvier, les Impôts ont collecté 10,2 milliards de francs Cfa, les Douanes 11,4 milliards de francs Cfa et le Trésor 1,5 milliard de francs Cfa. Soit un total de 23 milliards de francs Cfa versés sur le compte du Togo à la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), suivant le tableau de bord mensuel publié par la Direction de l’Economie. Jusqu’en décembre prochain, dernier mois de l’année budgétaire en cours, il faudra recouvrer un total de 320,2 milliards de francs Cfa pour soutenir sur fonds propres les obligations régaliennes de l’Etat.
Les recouvrements ont permis d’effectuer les dépenses inscrites au budget général. Ainsi, un total de 6,91 milliards de francs Cfa ont été absorbés par les « Traitement et salaires », à raison de 2,98 milliards, 0,48 milliard et 0,12 milliard de francs Cfa respectivement dans les secteurs prioritaires de l’Education, la Santé et l’Agriculture. Les « Biens et services » à la charge de la puissance publique ont, pour leur part, englouti 1,48 milliard de francs Cfa, dont 0,04 milliard en Education, 0,02 milliard en Santé et 0,01 en Agriculture. Et il reste à payer pour la même rubrique 2,60 milliards sur un ordonnancement total de 4,08 milliards.
Dans les « Subventions et transferts », l’on y a déboursé pour ce seul mois de janvier que 0,20 milliard de francs, tous dans l’Education, pour un ordonnancement arrêté à 9,79 milliards. Sur toute l’année, il est prévu 71,02 milliards dans la loi de finances. L’Exécutif en a autorisé 48,84 milliards de francs. En « Dépenses d’investissement », 2,22 milliards de francs sont alloués à la contrepartie domestique en Energie. Avec un reste à débloquer de 0,87 milliard de francs. Pendant ce temps, 1,08 milliard de francs (en totalité reconduits en reste à payer négatif) devront servir à payer les « Intérêts sur la dette intérieure et extérieure ». Ce montant est réparti en 0,90 milliard pour la dette intérieure et 0,18 milliard pour la dette extérieure. Pour cette année, lesdits intérêts coûteront 13,28 milliards de francs Cfa.
Enfin, en « Amortissement de la dette intérieure et extérieure », les chiffres dégagent un cumul de paiement de 3,56 milliards de francs Cfa, à raison de 2,87 milliards en dette intérieure et 0,68 milliard en dette extérieure.
Au total, le tableau présente un paiement effectif de 15,43 milliards de francs Cfa et un reste à payer de 7,97 milliards de francs. Pour une prévision de 477,32 milliards de francs, une autorisation de 444,59 milliards de francs et un engagement mensuel de 23,67 milliards de francs. Ce qui donne, au finish, des taux d’engagement de 5,0%, de mandatement de 98,9% et de paiement de 65,9%.
Rappelons que, dans l’exécution de la dépense publique, l’engagement est l’acte par lequel la puissance publique crée ou constate à son encontre une obligation de laquelle résultera une charge (fait générateur de la dépense, acte qui va rendre l’Etat débiteur). Par la liquidation, on vérifie la réalité de la dette et arrête le montant de la dépense, c’est-à-dire on évalue avec exactitude les droits des créanciers après examen de toutes les pièces justificatives, au vu des titres établissant des droits acquis aux créanciers. Et l’ordonnancement est l’acte administratif qui donne l’ordre de payer la dette publique, par l’autorisation de l’ordonnateur au comptable public.

Pour sa 3ème édition « Spécial cinquantenaire de la BCEAO »
La récompense financière du Prix Abdoulaye Fadiga portée à 15 millions FCFA
L’édition 2012 du Prix Abdoulaye Fadiga pour la promotion de la recherche économique est lancée hier au siège de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à Dakar et suivie par visioconférence dans les différentes directions nationales de l’institution bancaire sous-régionale. Et ce après les deux premières éditions respectivement remportées par le Nigérien Nasser Ary Tanimoune en 2009 pour l’article « Performances bancaires dans l’UEMOA : les effets « taille » et « structure actionnariale » sont-ils pertinents », et les co-auteurs sénégalais Mamadou Felwine Sarr et Cheikh Tidiane N’Diaye en 2010 pour l’article « (A)symétrie et convergence des politiques et chocs budgétaires en Zone UEMOA ».
C’était l’occasion pour le Professeur Fulbert Gero Amoussouga du Bénin, au nom du corps universitaire, d’inviter les chercheurs et étudiants, ressortissants des pays membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) à véritablement se lancer à l’assaut de ce concours intellectuel qui, au-delà de la récompense financière, devra aider l’Union à trouver des solutions endogènes à ses enjeux actuels.
L’arrêt central de la brève cérémonie aura été les idées lancées par le Gouverneur par intérim de la Banque, Jean-Baptiste Compaore. Pour lui, cette 3ème édition du Prix dénommée « Spécial cinquantenaire de la BCEAO », s’inscrit dans le cadre de la consolidation de la coopération entre la Banque centrale et les universités et centres de recherche, en vue de la prise en charge des défis du développement économique et social de l’Union.
La recherche économique, source d’innovations, revêt du coup un intérêt fondamental pour l’accomplissement des missions de la BCEAO, notamment dans le processus de formulation et de mise en œuvre de la politique monétaire commune dont l’objectif principal est d’assurer la stabilité des prix. A juste titre, le Gouverneur fait de « l’objectif de la stabilité des prix dans les pays de l’UEMOA » l’une des problématiques qui paraissent importantes et actuelles pour les pays membres et sur lesquelles les potentiels candidats pourront axer principalement leurs réflexions. Deux autres problématiques s’y ajoutent : « développement du secteur financier dans l’UEMOA » et « accélération de la croissance économique dans les pays membres de l’UEMOA ».
Et pour l’édition 2012 dont la cérémonie de remise des symboles coïncidera avec les 50 ans de la BCEAO (d’où son caractère spécial), la Banque décide de porter la récompense financière liée au Prix à 15 millions de francs Cfa, au lieu des 10 millions de francs Cfa attribués lors des deux premières éditions. La course est donc lancée.
Tous les deux ans, le Prix Abdoulaye Fadiga pour la promotion de la recherche économique récompense des jeunes chercheurs dont les travaux, particulièrement remarquables, apportent un éclairage nouveau sur la politique monétaire ou les politiques économiques de l’UEMOA. Le travail de recherche doit être original et porter sur un sujet d’ordre économique, monétaire ou financier et présentant un intérêt scientifique avéré. La dénomination « Prix Abdoulaye Fadiga » veut honorer le 1er Gouverneur de l’institution bancaire.
Abdoulaye Fadiga est nommé le décembre 1974 par le Conseil des ministres de l’UMOA. Il s’est attelé à sa tâche, notamment la réorganisation générale de la Banque, l’africanisation de son personnel, le transfert de son siège à Dakar et l’application d’un régime transitoire relatif aux modalités et conditions de crédit avant l’adoption de nouvelles règles par l’Union en mai 1975. Avant de décéder le 11 octobre 1988, le Gouverneur Fadiga décida la création du Centre ouest africain de formation et d’études bancaires (COFEB) en octobre 1977 à Dakar. De la 1ère promotion (1977-1979) à la 32ème (2009-2010), le COFEB a formé, au titre du cycle long, 1.378 cadres, dont 393 pour la Banque centrale, 34 pour les autres banques centrales, 702 pour les administrations publiques nationales, 240 pour les banques et établissements financiers et 9 pour d’autres structures privées. Aujourd’hui, les actions de la BCEAO vont au-delà de l’économique pour embrasser la science et la technologie.

Forum national du paysan
Au-delà des surplus des productions vivrières
Messan Ewovor : « des contraintes infléchissent les performances de notre agriculture »
L’agriculture togolaise constitue le secteur moteur de l’économie nationale. Elle offre des produits alimentaires en quantité et en qualité et génère des devises et de nombreux emplois grâce à ses effets multiplicateurs au sein de l’économie. Dans ses deux dernières parutions (n°370 et 371), L’UNION présentait le bilan de la campagne 2010-2011 et les modifications des prix des semences, engrais et labours envisagées pour la campagne 2011-2012. Il ne s’agit guère d’un fleuve tranquille. Et pour preuve, sur un total de 553 tonnes de semences vivrières mobilisées au profit du paysan, un stock de 395 tonnes n’a pu être utilisé ; la production céréalière a connu une régression de -1,5%, passant de 1.045.865 tonnes à 1.061.455 tonnes en 2009, contre 935.210 tonnes en 2008. Dans la pluviométrie, les pluies se sont arrêtées en juin dans les Savanes, Kara et Centrale, obligeant certains producteurs à reprendre les semis au mois de juillet. Dans les Plateaux et Maritime, l’arrêt des pluies a hypothéqué la première saison, surtout pour les cultures de maïs qui rentraient en ce moment en floraison. Malgré un redémarrage en août, les pluies sont restées aléatoires et n’ont pas permis aux producteurs de réaliser une bonne petite saison de cultures qui a été de surcroît perturbée par les inondations. Parallèlement, d’autres contraintes ne sont pas liées à dame nature qu’on n’arrive pas encore à maîtriser ici.
A la 3ème édition du Forum national du paysan togolais (FNPT) qui se tient à Dapaong, le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Messan Ewovor, n’a pas oublié cette donne : « de nombreuses contraintes d’ordre naturel et structurel réduisent l’efficacité et infléchissent les performances de notre agriculture notamment les intempéries, la pauvreté, la faiblesse des infrastructures sociales et de production, etc. ». Une façon d’en appeler à la conscience de chacun pour y trouver des solutions. Aussi l’Autorité veut-elle amener à s’approprier le Programme national d’investissement agricole et de sécurité alimentaire (PNIASA, 2010-2015) qui a commencé par engranger ses premiers financements à travers le Programme d’appui au développement agricole du Togo (PADAT), le Programme d’appui au secteur agricole (PASA) et le Programme de productivité agricole en Afrique de l’ouest. De quoi aller au-delà ou, au pire, préserver les 20% des recettes d’exportation et les 40% à la formation du Produit intérieur brut (PIB) que procure actuellement l’agriculture togolaise.
La mise en œuvre du PNIASA permettra de poursuivre les actions courageuses et les investissements importants pour améliorer le dispositif institutionnel et productif, notamment l’approvisionnement en engrais, la commercialisation des produits agricoles, le crédit, la constitution de stock de sécurité, la recherche agronomique, l’appui conseil aux producteurs, la planification et le suivi-évaluation des activités.
En rappel, la 1ère édition du Forum a été tenue courant février 2009 à Kara, autour du thème « Les paysans au centre de la relance agricole et économique du Togo ». La 2ème édition, elle, a regroupé l’Etat et les paysans en janvier 2010 à l’Institut de Formation Agricole (INFA) de Tové à Kpalimé autour de « FNPT : un espace d’expression démocratique pour développement agricole durable ». Cette édition de 2011 regroupe environ 1.500 participants. A la fin des échanges, 229 lauréats devront être décorés parmi les producteurs et les cadres du département. Les prix vont des bons d’engrais chimiques à retirer au matériel agricole, en passant par du numéraire.

En encadré
Objectif du Forum
Le FNPT a pour objectif principal d’instaurer un cadre permanent d’échange, entre le Président de la République et les producteurs d’une part, et entre les professionnels du monde rural d’autre part, sur les sujets d’intérêts communs relatifs au développement des activités agricoles, pastorales, hydrauliques, halieutiques et sylvicoles. Il a pour centre d’intérêt de :
- informer les acteurs des différentes filières de production sur les technologies performantes et les innovations susceptibles d’améliorer la production, la transformation et la commercialisation des produits ;
- faire connaître le savoir-faire des paysans, afin de créer les conditions favorables à la croissance économique et à un développement durable ;
- promouvoir la production et la commercialisation des produits de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche sur toute l’étendue nationale ;
- renforcer les relations entre la recherche, la vulgarisation et la productivité ;
- faciliter les échanges pour la promotion de la commercialisation des produits agricoles ;
- renforcer la liaison entre la production et le marché ;
- servir de cadre d’échanges et de discussions à travers des conférences-débats, des tables rondes et des rencontres professionnelles sur les enjeux et défis du monde rural ;
- offrir un cadre pour les foires et expositions des produits.

Programme prioritaire d’infrastructures routières
Lancement de l’étude de bitumage de 24 axes routiers
Nul doute que les infrastructures routières s’imposent à tous comme l’une des priorités du gouvernement. Et l’autorité ne compte pas s’arrêter sur les chantiers actuellement en cours à Lomé et à l’intérieur du pays. Outre la xxx de projets – dont les études ont été bouclées – à la recherche de financement, le ministère des Travaux publics vient de lancer un appel en direction des consultants en vue de la réalisation des études technico-économiques, d’impact environnemental et social de 24 projet d’aménagement et de bitumage des routes en terre ou de réhabilitation et de renforcement des routes revêtues. Au terme de ces études, au bout de 6 mois, les consultants retenus devront également élaborer les dossiers d’appel d’offres pour les travaux de ces axes routiers.
La Nationale 1 – la dorsale du pays – faisant déjà l’objet d’un accord de 1,050 milliard de francs Cfa de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) pour l’étude technico-économique, d’impact environnemental et social, sur 667 km, de Lomé à Cinkassé, les nouvelles sollicitations du ministère des Travaux publics se concentrent sur les routes transversales. Il s’agit, notamment, de la route Lomé-Kpalimé sur 115 km, de Aného-Aklakou-Amégnran et Anfoin-Afagnan-Agomé Glozou-Frontière du Bénin (89 km), d’Anié-Kolokopé-Adégbénou-Afolé-Frontière du Bénin (Tchetti) et Noépé-Kovié-Davié (79 km). Ou encore de Kpédomé-Adéta-Danyi-Frontière du Ghana sur 83 km, la réhabilitation et le renforcement de Adéta-N’digbé-Sassanou et Kpalimé-Kloto-Kamétonou y compris la route du château VIAL sur 58,7 km pour ce qui est de la partie sud du pays.
Ailleurs, on note Katchamba-Sadori et RN1-Gando-Namoni-Frontière du Bénin (RN22 et Mango-Kokoumbo-Frontière du Ghana sur 96 km, Kanté-Nadoba-Frontière du Bénin et Niamtougou-Kouméa-Tchikaswa (55 km), RN1-Pya Hodo-Tcharè-Lassa bas et Bretelle Soumdina sur 30 km. Ou encore Bassar-Tindjassé sur 93 km. On relève également Dapaong-Warkambou-Frontière du Ghana et Tandjoaré-Bogou-Yembour-Frontière du Ghana et Ganlagshi-Naki-Est sur 101 km. Au total, un package de 14 lots comprenant chacun deux ou trois projets à attribuer à une liste restreinte de bureau d’études devant participer à la consultation. Les manifestations d’intérêts sont attendues à la Direction des affaires communes du ministère des Travaux publics au délai limite du 25 mars 2011.
En rappel, dans les tiroirs des gouvernants se trouvent les études de projet actuellement dépassées. Les projets concernés n’ayant pas trouvé financement. Il y a besoin aujourd’hui de les actualiser, pour une rondelette somme qui tourne autour de 2 milliards de francs Cfa. On cite Akatsi-Dzodzé-Noépé, Agou-Notsé-RN1 (54 km), Notsé-Tohoun-Frontière du Bénin (57 km), Tsévié-Kévé-Zolo-Frontière du Ghana (48 km) et Bassar-Mô-Tindjassé-Frontière Ghana (94 km).
Les actions urgentes

Le réseau routier togolais, composé de voiries urbaines, interurbaines et de pistes rurales, a une longueur confondue de près de 10 308,60 km, d’après le ministère des Travaux publics dans une récente étude. Ce qui correspond à une densité de 18,21 km au km², l’une des plus élevées de la sous région ouest africaine. Ce réseau est subdivisé, entre autres, en Routes nationales revêtues (RNR), d’une longueur totale d’environ 1 633,40 km, soit 20,66% de l’ensemble du réseau routier du Togo, et en Routes nationales non revêtues (RNNR), d’une longueur totale d’environ 1 439,7 km, soit 18,21% de l’ensemble du réseau routier du pays. A côté, l’on distingue également des pistes rurales d’une longueur de 6 802 km, et un réseau de la voirie urbaine. Mais, à ce jour, d’après le ministère des Travaux publics, 5% des 1 633,40 km de routes nationales revêtues sont en « Très mauvais et mauvais état », 23% sont en « Etat moyen ou acceptable » et 72% en « Très bon et bon état ».
Dans l’urgence, et face à la dégradation des routes, le gouvernement avait bouclé, à la seconde moitié de janvier 2011, un appel d’offres pour la réparation des routes nationales transversales. En tout 569,9 km d’axes routiers à réfectionner, répartis en 23 lots dont 7 constituent des travaux de grosses réparations à des endroits où la route est parfois totalement partie, et 2 lots qui sont des travaux de confortation de pont à Tové Agbessia et à Akponou, tous deux dans les Plateaux. Après les dégâts des inondations de juillet 2008, qui venaient s’ajouter aux effets du temps, la route de Djagblé, à la sortie nord de Lomé en allant à Vogan, va enfin se faire une autre image. Les travaux y seront de grosses réparations, sur près de 13 km, depuis le début de l’avenue Jean Paul II au niveau du Collège St Joseph.
Le tronçon Kégué-Djagblé est à reconstruire entièrement. De grosses réparations s’imposent également pour Sokodé-Fleuve Mô (15 km) et Fleuve Mô-Malfakassa (15 km) dans la région Centrale. Ou de Bougabou à Bassar sur 10 km, dans la Kara. C’est un ensemble de 84,7 km de voies qui seront réparées de fond en comble dans les trois régions ainsi citées, d’après le ministère des Travaux publics.
Lomé-Djagblé sera prolongé jusqu’à Anfoin, au carrefour de la route d’Aného, en passant par Hahotoé, Akoumapé et Vogan (49 km) par des travaux de point à temps et de réparations localisées. Dans la même région Maritime, il en sera de même pour Lomé-Kpalimé (110 km), Avépozo-Hillacondji (28,5 km), Tabligbo jusqu’à Tsévié sur 42,7 km. Ou encore de Aného-Amégnran (28,5 km). Sokodé-Tchamba (33 km) sera retouché, ainsi que sa suite jusqu’à Kamboli et la frontière du Bénin sur 84 km, pour ce qui est de la région des Savanes. Dans la Kara, enfin, les travaux de point à temps et de réparations localisées sont prévus de Kara à Kétao (20 km), prolongé jusqu’à Kémérida et à la frontière du Bénin (7 km), à Kétao-Pagouda (15 km) ou à Kara-Pont Kawa sur 35 km, prolongé jusqu’à Natchamba (50 km). Ces travaux de réparations localisées finissent par Tchitchao-Aviation sur 9 km, soit un ensemble de 485,2 kilomètres.
Délai d’exécution pour chacun des lots de travaux : trois mois, dixit le ministre Andjo Tchamdja des Travaux publics. L’idée est de faire le travail simultanément, et non en échelle, afin de livrer des axes routiers à peu près dans les mêmes états. Au risque pour le soumissionnaire d’être disqualifié pour les futurs marchés.

Construction de poste de contrôle juxtaposé
Les travaux du poste de Noépé démarrent aujourd’hui
Les travaux de construction du Poste de contrôle juxtaposé (PCJ) de la frontière entre le Togo et le Ghana sont prévus pour être officiellement lancés ce vendredi à Noèpé, à 25 km au nord-ouest de Lomé, d’après la délégation locale de l’Union européenne qui en a assuré le financement. D’un coût estimé à 8,8 millions d’euros, soit 5,8 milliards de francs Cfa, ce poste de contrôle entre dans le cadre d’un ambitieux projet régional de facilitation de transport de l'Union européenne, attendu pour contribuer non seulement à la compétitivité des acteurs économiques de la sous région mais aussi à la fluidité de la circulation au bénéfice des populations.
C’est dans ce cadre que d'importants contrats de travaux pour la construction de trois Postes de Contrôle Juxtaposés ont été signés, fin décembre 2010 à Abuja, au Nigeria, notamment pour celui de Seme (frontière Bénin-Nigéria), et celui de Malanville (frontière Bénin-Niger) et de Noèpé (frontière Togo-Ghana), pour un montant total de plus de 37,08 millions d'euros (24,3 milliards de francs), dont plus de 8,8 millions d'euros réservés pour le poste de Noèpé au Togo. Un autre financement assurera la construction d’un poste similaire à Hillacondji-Sanvee Condji, à la frontière entre le Togo et le Bénin.
Le site de Noépé sera remis en milieu d’après-midi à l’entreprise adjudicataire, au cours d’une cérémonie officielle en présence des services compétents de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), ainsi que des autorités des deux pays (Togo et Ghana).
A l’instar de celui de Cinkassé, nord du Togo, mis en service en juillet dernier entre le Togo et le Burkina Faso par l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), le PCJ de Noépé sera aménagé et équipé notamment de pèse-essieux sur les côtés de la frontière entre les deux pays.
A sa finition, il sera utilisé en commun par les services de contrôle aux frontières desdits Etats pour effectuer les opérations de contrôle frontalier. Sur le même site se regrouperont les services des douanes, de la police, de la gendarmerie, du contrôle phytosanitaire et sanitaire, des auxiliaires de transport et de transit du Togo et du Ghana. Les contrôles, d’entrée et de sortie de l’un ou de l’autre pays, se feront de façon simultanée. Et toutes les formalités s’y traiteront en une seule fois. Il en sera également ainsi au retour. Une sorte de guichet unique pour les transporteurs routiers entre les deux pays.
L’amélioration des infrastructures en Afrique est un préalable fondamental pour permettre d’augmenter la croissance économique, pour promouvoir le commerce régional, et surtout, pour réduire la pauvreté, explique l’Union européenne. Qui plus est, les réseaux transafricains sont appelés à apporter une contribution décisive à l’intégration régionale, qui constitue à la fois un moteur de développement économique et un facteur de stabilité politique et de bonne gouvernance. A cet effet, l'Union européenne a alloué une somme de 63,8 millions d'euros soit près de 41,9 milliards de francs, sur l'enveloppe régionale du 9ème FED à la CEDEAO et à l'UEMOA pour la mise en œuvre d'un projet régional de facilitation de transport dont la construction de postes de contrôle juxtaposés.
Pour sa fonctionnalité et les facilités de franchissement, les usagers du PCJ de Cinkassé, entre le Togo et le Burkina Faso, sont assujettis au payement d’une redevance à taux réduit et uniformisé de 2.000 à 50.000 francs selon la catégorie de véhicule. Un règlement de l’Uemoa signé le mardi 29 juin fixe les taux à 50.000 francs pour les camions de marchandises, à 15.000 francs pour les autocars de 56 à 75 places, et à 10.000 francs pour ceux de 36 à 55 places. Les véhicules de petit gabarit déboursent 5.000, 3.000 et 2.000 francs en ce qui concerne respectivement les bus de 15 à 35 places, de 9 à 14 places et les véhicules de moins de 9 places. Le succès du PCJ de Cinkassé, du moins pour l’instant, amène l’Uemoa à lancer un projet identique à Boundou Fourdou, à la frontière entre la Guinée et le Sénégal.

Economie
Sur le marché interbancaire de l’Umoa
Le Togo se passe de prêts et d’emprunts à la mi-février
Les opérations effectuées sur le marché interbancaire de l’Union monétaire ouest africaine (Umoa), au cours de la période du 9 au 15 février 2011, sont montées à 11,250 milliards de francs Cfa pour les prêts, et autant pour les emprunts. D’après un communiqué de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao), les banques togolaises, au cours de la même période, se sont passées de prêts et d’emprunts. Le taux moyen pondéré de ces opérations était fixé à 4,91%. Le taux minimum s’est retrouvé à 3,25% et le taux maximum à 6,50%.
Les établissements de crédit du Sénégal ont enregistré les plus grosses opérations à 7,25 milliards de francs de prêts, contre 8,25 milliards de francs d’emprunts. Viennent ensuite ceux du Bénin avec 2,00 milliards de francs de prêts pour 3,00 milliards d’emprunts, du Niger pour 2,00 milliards de francs de prêts, sans aucun emprunt. A l’image du Togo, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali et le Niger n’ont enregistré aucune opération.

Besoins de liquidités dans l’Umoa
La Banque centrale injecte 196,317 milliards Cfa
La Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'ouest (Bceao) a procédé, valeur 21 février 2011, à une injection de liquidités d'un montant de 196.317 millions de francs Cfa, dans le cadre de ses adjudications régionales hebdomadaires. Cette opération arrive à échéance le 27 février 2011, d’après un communiqué de la Banque centrale. L'opération a enregistré des soumissions de 21 établissements de crédit provenant de 6 places de l'Union monétaire ouest africaine (Umoa), à l’exception de la Côte d’Ivoire et de la Guinée-Bissau. Les établissements de crédit du Togo ont soumissionnée à 3,4 milliards de francs. Le taux marginal issu de l'adjudication est demeuré à 3,2500% et le taux moyen pondéré est revenu de 3,3852% à 3,3827%.
Tenant compte de l'évolution prévisible de la liquidité bancaire, la Banque Centrale décide de lancer deux nouvelles opérations d'injection de liquidités : une opération sur le guichet des appels d'offres à une semaine à taux variables, d'un montant maximum inchangé de 210.000 millions de francs, avec comme date de valeur le 28 février 2011, et une opération d'une maturité de 28 jours à taux variables, d'un montant maximum inchangé de 170.000 millions de francs, avec comme date de valeur le 7 mars 2011. La date de dépôt des soumissions est fixée au 1er mars 2011. Cette opération arrive à échéance le 3 avril 2011. Ces opérations sont assorties d'un taux minimum de soumission de 3,2500%.

Société
Chômage
Les diplômés des universités de plus en plus confrontés au problème de l’emploi
Le problème de l’emploi des jeunes est un véritable casse –tête dans notre pays. Chaque année de nombreux jeunes diplômés, issus des différentes universités nationales, sont déversés sur le marché du travail. Si d’aucuns arrivent à tirer leur épingle du jeu, d’autres par contre tirent le diable par la queue, et n’arrivent pas à s’insérer dans les circuits de l’emploi, faute de spécialisation.

Depuis un bon moment, le nombre de chômeurs ne cesse d’accroître au Togo malgré les multiples moyens déployés par les autorités en vue de trouver une solution au problème de l’emploi des jeunes. Pour maximiser la chance d’octroi d’emplois au Togo, nous avons l’Agence Nationale pour l’Emploi (ANPE) dont un chômeur sur trois interrogé ignore l’existence, un ministère pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes et d’autres structures défendant la même cause .La question qui se pose est de savoir si ces structures seules suffisent pour réduire considérablement le taux de chômage ?
En effet, les élèves et étudiants sortants des établissements étatiques, à savoir les différentes facultés, disposent dans leur quasi-totalité des diplômes généralistes. Ce qui n’est pas de nature à arranger la situation dans la mesure où sur le marché de l’emploi, ce sont les spécialistes qui sont les plus sollicités. La moitié des sortants des universités privées, donnant des formations dans des filières spécialisées, arrivent à obtenir un travail ce qui n’est pas le cas de ceux des facultés universitaires dont la plupart n’arrive pas à s’obtenir un emploi. Les diplômés des universités publiques, dont la fonction publique est un recours pour s’insérer dans la vie active, se trouvent confrontés le plus souvent au rejet de leurs diplômes. Tel est le cas des sortants de la Sociologie à la faculté des lettres langues et sciences humaines (FLESH), dont la filière de formation est souvent moins demandée dans notre pays. Toutes choses qui posent un problème d’inadéquation entre la formation au niveau des universités et le marché de l’emploi.
Ainsi, ceux qui ont des moyens financiers retournent le plus souvent sur les bancs en vue de se spécialiser ou même entreprendre d’autres études qui n’ont rien à avoir avec leur formation initiale, juste dans le but d’obtenir un diplôme plus prometteur sur le marché de l’emploi. Quant à ceux n’ayant pas des moyens financiers, les chanceux seront employés dans des travaux de rabais, soit dans le secteur privé, dans les organisations non gouvernementale (ONG) ou entreprendront leur propre projet, chose qui n’est pas évident pour certains d’entres eux. Pour ce qui concerne les malchanceux, ils demeureront chômeurs pendant une bonne partie de leur vie .Alors à quoi ont-elles servi toutes ces années d’études ?
A cause du manque ou de la rareté de l’emploi, certains étudiants préfèrent de courts cycles d’études, tout juste pour la prévention du temps de chômage qu’ils peuvent endurer. D’autres iront jusqu’à dire qu’il est plus facile d’obtenir un travail avec un BAC+2 qu’avec des maîtrises ou même des doctorats, bien vrai que le Togo aura besoin de cadres pour les années à venir .
La réalité est que le marché de l’emploi, tant publique que privé ne répond plus à la demande d’emploi d’un bon nombre de sortants des facultés universitaires .Ne serait-il pas temps de revoir le système éducatif togolais?
Il est temps que le système éducatif togolais fasse une adéquation entre la formation et le marché de l’emploi, dans l’optique de fournir du travail aux nombreux diplômés qui sortent des universités chaque année.

Lutte contre la pauvreté au Togo
Le développement à la base s’était invité à Notsè
Aujourd’hui, il est important d’impliquer les populations dans le développement du pays, par une approche participative impliquant les principaux acteurs et partenaires du secteur. Dans cette optique, les hommes et femmes en charge du développement à la base ont réfléchi pendant 48 heures (les 22 et 21 février) à Notsè -95km au nord de Lomé- sur la lettre de politique et d’orientation du ministère du développement à la base de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes. Les différentes communications et échanges doivent aboutir à la rédaction de la lettre de politique et d’orientation stratégique. 
«Cet atelier a permis de donner une vision globale pour le département et d’élaborer des stratégies pour améliorer les conditions de vie des populations », a souligné M.Yawotsè Vovor, le directeur du cabinet du ministre du Développement à la Base.

Selon les participants, il était question pendant ces deux jours de conclave de relever les besoins et les préoccupations des bénéficiaires ainsi que les principales forces et faiblesses relevées au niveau de chacun des secteurs de développement.
on peut noter comme faiblesses, l’insuffisance de moyens financiers, la faible capacité des organisations de base, le problème de la législation des titres fonciers, le faible niveau technique des partenaires en appui et le manque de cadre de concertation entre les acteurs de développement.
«Au niveau des forces, nous disposons des terres cultivables, des ressources humaines et des institutions de micro finance. Au cours de cet atelier, nous avons discuté de comment améliorer le travail pour que nos populations puissent se prendre en charge et sortir de la pauvreté», a ajouté M. Yendouban, participant de Dapaong.

Créé en octobre 2008, le ministère du développement à la base a pour mission notamment d’impulser la dynamique nécessaire pour promouvoir et soutenir le développement harmonieux des communautés de base et de mettre en œuvre, les plans stratégiques de développement communautaire sur la base du cadre de référence des priorités nationales, régionales et locales. Très active, la politique de développement à la base a permis de poser ces trois dernières années, plusieurs actions en direction des populations à la base, afin qu’elles puissent également participer à la création de la richesse nationale.

Environnement à Lomé
Que de caniveaux poubelles
L’existence continuelle des moustiques à Lomé n’est pas mystérieuse. Ces insectes dangereux sont attirés par l’insalubrité qui prédomine dans notre capitale. Les fossés creusés pour l’écoulement des eaux usées sont devenus des poubelles dans certains quartiers.

A Lomé, les ordures ont envahi la plupart des caniveaux. Ceci rend l’écoulement des eaux impossible et engendre aussi la puanteur et les moustiques. Pourtant, les campagnes de sensibilisation ont toujours existées. Malheureusement beaucoup de nos compatriotes ne prennent pas en compte les émissions sensibilisatrices des médias, faute de civisme.
Très souvent, en pleine circulation, on fait le pire. Etant par exemple dans un taxi, et même à moto, on peut jeter n’importe quoi sur le coté de la route qui descend finalement dans les fossés. Ceux qui vivent ou travaillent au bord de ces fossés, en font tout de même. Ce fait déprave notre environnement. Nos rues sont aussi mal gérées. Certains caniveaux servent même de dépôt d’ordures dans certains quartiers ; comme Gbadago. Ainsi à Lomé, on parait confondre «fossés et poubelles, ordures et eaux sales ».
La résurgence de certaines maladies (mortelles) telles que le cholera, la fièvre jaune, la fièvre typhoïde en dit long sur la saleté de la ville Lomé. Les spécialistes ne les appellent-t-elles pas d'ailleurs les maladies de la saleté ? Et dire que les autorités, chaque année, dépensent des sommes colossales pour venir à bout de ces maladies alors qu’il suffirait d’assainir le cadre de vie pour les éviter et ce avec beaucoup, beaucoup moins de moyens. Les économies ainsi faites pourraient servir à réaliser d’autres projets. Cela paraît simple et pourtant….

Culture
Cinéma
Le CIT s’en va au Fespaco
Le Festival panafricain du cinéma à Ouagadougou (Fespaco) commence débutera les festivités ce samedi 26 février dans la capitale du Burkina Faso. A cette occasion, le Cinéma Itinérant du Togo (CIT) du doyen des cinéastes togolais, Do Kokou, compte parmi les participants.
Beaucoup de gens ne connaissent pas le CIT. Mais, il s’agit d’un élément important à compter dans l’histoire du cinéma au Togo si quelqu’un s’avise d’en faire une étude.
« Depuis neuf ans déjà, bravant les intempéries, les difficultés financières, administratives crées artificiellement, le CIT - Cinéma Itinérant du Togo, le cinéma de proximité sillonne le pays pour rapprocher le cinéma de son public via une structure de projection ambulante sur grand écran », écrit Jacques Do Kokou sur son Facebook.
Le directeur délégué du RECITEL fait un peu comme les gens du théâtre en France, après la seconde mondiale, en essayant de rapprocher le public du cinéma. En ce qui le concerne, il est dans une phase de promotion, la phase d’éducation viendra après.
« Le CIT va montrer des films même dans les... coins les plus reculés où l’énergie électrique est inexistante pour faire connaître le cinéma, le cinéma africain en particulier dans le but de redonner l’habitude d’aller au cinéma, de produire un cinéma jeune, de rattraper le retard accusé en vue de la promotion d’une vraie activité cinématographique nationale », note-t-il.
Avant de conclure que « L’Association pour la Promotion de la Culture des Arts et des Loisirs a réussi à créer un public assidu à travers le Togo pour un cinéma de qualité ». Là, ça reste à voir.
Car nul ne peut ignorer que le cinéma, en tant que 7ème art, qui se fréquente dans les salles de projection à cet effet, est en baisse.
Le CIT - Cinéma itinérant du Togo, le cinéma de proximité donne rendez vous au Village de CNA, Cité AN III à Ouagadougou pendant tout le Fespaco. Pour plus de projection. Il va falloir que les ppouvoirs publics viennent en aide à Jacques Do Kokou.

Dessins de presse
Un festival international des dessins et caricature du 15 au 31 mars
L’Association « Or Noir », en collaboration avec Sika’a Magazine, organise du 15 au 31 mars un festival de dessin de presse ou de caricature dénommé « Mine de Crayon ». Les organisateurs disent avoir pour « vocation première la structuration du secteur artistique au Togo ». Une noble ambition, en attendant certes que les organisateurs se confrontent aux dures réalités de cette restructuration.
L’idée est tout de même excellente compte tenu du contexte culturel togolais caractérisé par la quasi rareté du dessin de presse ou de la caricature dans les médias du Togo.
Deux journaux se livrent à cet exercice : Sika’a Magazine et le quotidien Liberté. Mais l’on remarque très vite l’omniprésence ou l’omnipotence d’un seul caricaturiste, Donisen, dans tous les journaux. Et pourtant, le pays compte de nombreux dessinateurs. Comment comprendre cela ?
Un tel festival pourra finalement aider la presse à s’intéresser au dessin et à gonfler ce marché potentiel. Cela pourrait peut-être attirer les lecteurs qui fuient une presse insipide.
Le dessin de presse consiste à illustrer l'actualité au travers de dessins satiriques. Avant l'arrivée de la photo dans la presse, le dessin était, avec la gravure, le moyen de représentation le plus couramment utilisé. Avec l'avènement de la photographie, il est devenu secondaire. Se distinguant progressivement d'un simple rôle figuratif, le dessin de presse est devenu un moyen de contester la politique d'un gouvernement et, plus généralement, de donner une opinion critique (à l'instar d'un éditorial), notamment autour de scandales judiciaires ou financiers.
Le lancement officiel aura lieu le 22 février au CCF à 10 heures.




© L’Union N°372 du 25 février 2011

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