Médias

Le credo du secrétaire général de l’UJIT

Au Togo, les journalistes salariés ou pigistes travaillent dans une situation souvent précaire. Afin d’y remédier, la profession souhaite mettre en place une convention collective dont les contours sont évoqués mercredi à Kpalimé avec les employeurs.

Crédo Tètè, le secrétaire général de l'Union des journalistes indépendants du Togo (UJIT), se réjouit qu’après deux décennies de palabres, le débat soit enfin ouvert.

Republicoftogo.com : Qu’attendez-vous de cette rencontre ?

Crédo Tètè : Nous espérons parvenir à l'adoption d'un document qui prend en compte le contexte dans lequel le journaliste va désormais exercer son métier. Il doit également préciser les dispositions réglementaires en matière de rémunération et de protection sociale. Nous sommes heureux qu'après de deux décennies, ce débat soit enfin ouvert pour restructurer le secteur de la communication. Je pense que cette convention, une fois signée, va  permettre aux patrons de presse de faire le plaidoyer nécessaire pour avoir auprès de l'Etat une aide conséquente en faveur de la presse. 

Republicoftogo.com : L'initiative est louable, mais le SYNJIT, seul syndicat de journalistes, se plaint de n'avoir convié aux discussions de Kpalimé.

Crédo Tètè : Le processus d'élaboration de ce document a commencé depuis longtemps, avant même la naissance de ce syndicat. Il n'était pas possible à cette phase d'inclure un nouvel acteur. Mais toujours est-il qu'à cette table, il y a des journalistes, et non des moindres, qui participent activement aux négociations et les retombées seront bénéfiques à l’ensemble de la profession.

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