Médias

Le mythe tombant du fils d'Ablodé

« Le timonier de l'Union des forces de changement (UFC) a sifflé la fin du marché de dupes entretenu entre le parti et le Comité d'action pour le renouveau (CAR) », écrit vendredi L'Union pour évoquer le divorce entre ces deux formations concernant une candidature unique pour la présidentielle de 2010. Le journal n'est pas tendre à l'égard de Gilchrist Olympio qu'il accuse de « marchander le destin d'un peuple…depuis la présidentielle de 1993 ».

Pour L'Union, le fils d'Ablodé continue de savourer le mythe (aujourd'hui tombant) qui a entouré sa personnalité sur l'échiquier politique togolais. L'intéressé appréciera ! Voici une sélection d'articles publiés par L'Union

Verbatim

Retour d'ascenseur : suite et fin

Lomé est en ébullition. Attention, il n'y a pas d'affrontement ; ça ne tire pas mon cher Cyril Ben Simon de Radio France Internationale (Rfi). Ici, il ne s'agit que des réactions verbales, dans tous les coins de rue, des populations loméennes suite à une déclaration de l'autorité suprême de l'Union des Forces du Changement (Ufc), Gilchrist olympio.

Le contexte est ceci : le 15 octobre dernier, invité à l'émission "Médias d'Afrique" sur Rfi, Fo Gil –ainsi l'appellent ses partisans- a appelé calmement les autres partis de l'opposition à se rallier à sa candidature, car, selon lui, il n'existe au Togo que deux forces politiques : le RPT et l'UFC.

Le CAR, jusque-là se contentant de ses quatre sièges à l'Assemblée Nationale pour se croire une troisième force politique, a répondu avec véhémence à son "serré", pardon allié stratégique en des termes du rang de la "provocation". Dès lors, les commentaires fusent de partout : dans la rue, dans les bureaux, dans les marchés… et surtout dans les médias, qui, pour fustiger l'attitude de Fo Gil et qui, pour lui rendre gloire pour son message de délivrance.

Personne, encore moins moi-même, n'a compris la réaction du Car. Ce parti a toujours été du côté de l'Ufc pour éloigner les autres partis politiques de l'opposition traditionnelle pour le fait que ces derniers ont décidé à un certain moment d'accompagner le Rpt dans la gestion des affaires publiques. L'exemple récent est le refus d'accepter au sein du Cpdc lesdits partis que l'"alliance Car-Ufc" a traités de non-représentatifs, politiquement parlant. Leur péché est de n'avoir pas d'élu à la Représentation Nationale. «Qui tue par épée, périt par épée » dit-on. En son temps, plusieurs voix au sein de l'opposition se sont élevées pour décrier la politique d'exclusion en pratique au sein de la famille dite démocratique. Aujourd'hui, Fo Gil ne fait que poursuivre la logique d'élimination des partis "fantômes" devenus encombrants sur le chemin de son sacre de "Président unique de l'opposition".

N'en déplaise à un ancien Premier Ministre de Faure Gnassingbé. C'est aussi cela la démocratie dans toute sa plénitude.      

Un adage du village de Fo Gil dit : "lorsqu'un blanc veut t'offrir un pantalon, daigne bien regarder ses fesses". Depuis la nuit des temps, le Car a toujours cru en la sincérité de l'Ufc, malgré les bourdes répétées de son leader qui, en réalité n'a jamais voulu rien partager. Pendant les élections législatives d'octobre 2007, la campagne de l'Ufc a été bien dirigée contre le patron du Car, Premier Ministre de son état. On a distillé dans l'opinion que le seul parti d'opposition reste et demeure l'Ufc. Tous les autres, dont le Car, "mangent" déjà avec le Rpt et ne peuvent, en aucun cas prétendre le contrarier à l'hémicycle. Ainsi, malgré les moyens mis pour drainer des foules sur toute l'étendue du territoire national, le résultat a été plus que catastrophique pour le Car: quatre (04) députés seulement contre trente-huit (38) en 1994. Passons !

Avec cette position plus que claire, le retour de l'ascenseur tant crié par les lieutenants de Me Agboyibo passe désormais aux calendes grecques. Et les ténors du Car ne pourront que s'en prendre à eux-mêmes. Prochain épisode à la Ceni !

 

 

Après le dernier mépris de Gilchrist Olympio

La commission mixte CAR-UFC définitivement enterrée

Nous ne croyions pas bien dire en signalant dans notre dernière parution que le timonier de l'Union des forces de changement (UFC) a sifflé la fin du marché de dupes entretenu entre le parti et le Comité d'action pour le renouveau (CAR). Mieux que, de l'autre côté, on prenne le courage de siffler aussi la fin du marché trompe-l'Œil. Allusion faite au camp de Madji Agboyibo. «Pourquoi un parti qui existe, qui a une vie, qui a une hiérarchie doit céder des places à un autre parti, c'est à notre parti de décider (…)

Quand vous analysez les résultats des derniers scrutins au Togo, il est clair qu'il n'y a que deux forces politiques dans le pays : mon parti et le parti gouvernemental», avançait M. Olympio. Et six jours ont suffi à la seconde force de l'opposition parlementaire pour mûrir les idées et comprendre la démarche de l'allié. «Il a dit qu'il est candidat et qu'il a appelé tous les autres candidats à venir se greffer sur sa candidature et en donnant la précision qu'il n'y a que deux partis au Togo, le RPT et l'UFC.

C'est un acte maladroit et dommage parce que les Togolais nous suivent depuis janvier où nous avons entamé ensemble avec l'UFC des négociations pour la désignation d'un candidat unique de l'opposition. Surtout, le 28 mai, nous avons mis en place une commission mixte paritaire. Nous travaillons et nous avons tellement avancé. Jour et nuit, nous avons travaillé sur cette question. Il restait seulement le point sur lequel il était question de savoir est-ce que nous voulons un mandat écourté, notamment est-ce que le prochain mandat doit être une transition ou est-ce qu'il fallait en faire un mandat plein. Nous sommes consternés de savoir que, sans attendre les résultats des travaux confiés à cette commission, M. Gilchrist au mépris du travail fait se lance en tant que seul candidat en demandant aux autres de se greffer sur lui. Sans avoir pris la mesure de nous consulter. Nous lui envoyons aussi par voie de média une fin de non-recevoir à l'appel qu'il nous a lancé. Le CAR ne soutiendra pas cette candidature et reste ouvert à l'état-major de l'UFC et continuera les contacts qu'il a avec d'autres partis amis pour chercher quelqu'un qui pourrait être un vrai rassembleur de toutes les forces politiques de l'opposition en vue de créer l'électrochoc nécessaire pour pousser les populations à aller en 2010 faire un vote utile.

Non, l'acte qu'il vient de poser démontre à satiété qu'il n'est pas le rassembleur que le Togo attend pour le délivrer», a vociféré à gorge déployée Jean Kissi, le secrétaire national du CAR. Le parti dit s'en être convaincu à plusieurs reprises que M. Olympio ne peut rassembler.

Alors pourquoi avoir prêté le flanc ? Au nom de quel principe s'enfermer à deux pour sortir un programme minimum commun autour duquel tous les autres acteurs politiques pourront se rassembler ? Autant dire que le CAR ne peut s'en prendre qu'à lui-même.

En réalité, Sa Suffisance Gilchrist a du mépris aussi les données techniques. En plus des thuriféraires de son parti personnel qu'il s'efforce à contredire à tous les coups. Quitte à ceux-ci de s'égosiller à rectifier. N'avait-il pas raison de dire souvent qu'il retourne chez lui ? A sa dernière bourde médiatique, il assimile la préfecture d'Assoli à un village où on a un député pour 10.000 habitants alors que dans le sud Togo, il faut au moins 200.000 habitants pour un député.

Et par coïncidence, le parti publiait à Lomé des chiffres contradictoires sur la population de l'Assoli. On peut comprendre par quelle alchimie le parti a toujours cru gagner des scrutins en remportant des voix dans le sud Togo. Et déjà, la défense s'ébranle : les lieutenants locaux de Fo Gil racontent qu'il n'est pas un crime de clamer sa candidature surtout que les autres aussi en ont. Les discussions en cours n'empêchent nullement de s'en prévaloir. Au finish, le CAR n'est pas sérieux.

Au-delà, c'est à se demander sur qui le CAR va reposer sa vive colère. Entendu que le privilège était d'abord accordé à l'UFC. Pour l'heure, c'est l'aventure du « retour de l'ascenseur » qui change de direction. A en croire le vice-président Tchacondoh Ouro-Bossi, l'ascenseur est détenu en réalité par le peuple qui pourra le retourner au camp méritant au moment venu. Une version inconnue jusque-là. Le retour de l'ascenseur a toujours voulu que ce soit le tour du CAR de porter la couronne de la candidature unique de l'opposition.

N'empêche, le fils d'Ablodé (indépendance) continue de savourer le mythe (aujourd'hui tombant) qui a entouré sa personnalité sur l'échiquier politique togolais. Avec la complicité des autres combattants de la démocratie qui ont assujetti leurs propres potentialités. Vivement qu'on cesse de marchander le destin d'un peuple…depuis la présidentielle de 1993.

 

 

 

 

Préparatifs de la présidentielle de 2010

Huit modules pour une mise à niveau de la CENI

En dehors des vacarmes et des pressions des partis politiques mandants, les membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) s'enferment du 20 au 25 octobre 2009 à Notsé pour se mettre dans les conditions d'une institution en charge de l'organisation et de la supervision du scrutin de 2010. En tout, huit thèmes pour meubler les échanges sous la coordination du duo Me Ajavon Zeus (avocat et ancien membre de la CENI) et M. Nahm Tchougli (membre de la Cour constitutionnelle) : «L'organisation du travail de la CENI», «Le scrutin présidentiel au regard de la constitution et du code électoral», «La Cour constitutionnelle et le contentieux électoral», «Validation du chronogramme des élections», «Validation du budget de fonctionnement», «Examen de l'ébauche du budget des élections», «Validation du règlement financier» et «Validation du mémorandum de la révision des listes électorales».

En clair, les bons jalons devront être posés à la fin du séminaire. De quoi donner les armes aux membres de la CENI pour avoir une hauteur dans l'appréciation des données souvent faite par les partis politiques. Même par des faits tronqués à volonté. Il n'est pas superfétatoire de dire que l'épilogue sera le contentieux électoral. Ici, on ne formule pas toujours le bon recours à partir des éléments vérifiables. Non des rumeurs ou des appréhensions.

En 2007, des partis n'ont pas mis en pratique des informations apportées par leurs mandataires à la CENI pour éviter des a priori à la fin du processus.

C'est le premier acte décisif de la CENI après la désignation de son président et la mise en place de son bureau définitif. Il va falloir, dès le retour à Lomé, s'atteler aux autres tâches essentielles telles que la commande et la réception du matériel de révision des listes électorales (fournitures, cartes d'électeurs), concomitamment avec la mise en place des Commissions électorales locales indépendantes et leur formation, la commande du matériel de sensibilisation à la révision des listes électorales. Et les spécifications techniques et le développement du logiciel de révision des listes électorales.

Le Togo devra aller aux urnes au plus tard le 5 mars 2010. Et, précisément, le 28 février 2010 selon la dernière annonce de la CENI.

 

 

 

 

Protection des consommateurs togolais

L'ATC pour un plaidoyer sur la concurrence

«Nous devons aller vers un régime efficient de concurrence, ceci pour l'épanouissement de tous (…) L'ATC lance un nouvel appel à Monsieur le Ministre de tout mettre en Œuvre pour faciliter la mise en place d'un régime concurrentiel dans notre pays et surtout pour l'instant de veiller au bon fonctionnement de la Commission nationale de la concurrence et de la consommation qui n'a jamais fonctionné depuis sa création, trois ans aujourd'hui».

Le président de l'Association togolaise des consommateurs (ATC) ; Togbui Doumassi Gbago V, a ainsi introduit le but final de la deuxième réunion du Groupe national de référence (GNR) dans le cadre de la mise en Œuvre du Projet 7UP4 intitulé «Vers des régimes efficients de la concurrence par le renforcement des capacités dans les pays sélectionnés d'Afrique de l'Ouest» : obtenir un plaidoyer sur les mauvais aspects de la concurrence pour aboutir à un renforcement des capacités de tous les acteurs.

La réunion de Lomé du 22 octobre 2009 aura, du coup, validé le Rapport principal sur les scénarios de concurrence au Togo, un an après le lancement du projet courant septembre 2008. Entre temps, l'organe de défense des droits du consommateur a dû développer des collectes de données dans le cadre de la recherche sur la politique de concurrence nationale.

D'où le constat dressé : malgré les dispositions prises dans la loi sur la concurrence, beaucoup reste à faire ; le jeu de la concurrence est faussé ; l'énergie, l'eau et les télécommunications sont tenues par les entreprises du service public et sont en situation de monopole. La situation des consommateurs est donc critique.

Dans les faits, au Togo, on y recense une méconnaissance parfaite de la loi régissant la concurrence, des abus énormes de positions dominantes et de graves entraves à la libre concurrence, des monopoles et abus de pouvoir par des firmes dominantes, des pratiques hautement déloyales, une compétitivité presque fermée qui nuit à la concurrence des entreprises locales, etc. Conséquence : le consommateur n'a pas le choix du prix, du service et de la qualité à lui imposés. N'empêche, le Togo dispose de la loi n°99-011 portant organisation de la concurrence pour combattre les pratiques anticoncurrentielles.

Le ministre en charge du Commerce y va de sa touche politique. «Le principal objectif des lois et des politiques de concurrence est de préserver et de favoriser la concurrence en tant que moyen efficace pouvant assurer la répartition des richesses dans une économie. Ceci devrait par la suite avoir comme conséquence des prix raisonnables et un approvisionnement adapté à la demande des consommateurs, tout en espérant une croissance plus rapide et une distribution plus équitable des richesses. Pour mon département, c'est un impératif d'asseoir une bonne politique de la concurrence ainsi qu'une bonne loi pour réduire les barrières à l'entrée du marché et créer un environnement qui favorise l'esprit d'entreprise et la croissance économique durable», précise le message de Guy Lorenzo. Et d'en appeler à un dosage parfait : «les organisations de défense du consommateur doivent trouver un équilibre entre les impacts à court terme et à long terme d'une pratique anticoncurrentielle. Elles doivent s'assurer que les décisions prises pour le bien-être du consommateur à court terme ne compromettent pas l'environnement concurrentiel à long terme».

En rappel, le Projet 7UP4, initiative de Consumer Unity & Trust Society International (CUTS) est mis en Œuvre simultanément dans 7 pays de la sous région : Burkina Faso, Gambie, Ghana, Mali, Nigeria, Sénégal et Togo.

 

Amélioration du climat des affaires

Le Togo invité à asseoir un leadership fort

Un échange avec la presse a clôturé le séjour togolais des experts du Rapport Doing Business. Le bon exemple le plus proche a été celui du Burkina Faso qui, en trois ans, a dû faire des progrès encourageants. Au pays des hommes intègres, il a fallu embrasser un leadership fort au sommet de l'Etat, ce qui sous-tend une réelle volonté politique à faire bouger la donne. Plus est, il a fallu avoir une vision à long terme.

Pas du court terme, en priorité. Là-bas, le leadership est manifesté par l'implication directe des autorités : un conseil des ministres Doing Business se tient deux fois l'an (pour le partage des tâches et pour le compte rendu) et des ministres, selon leurs attributions, sont responsabilisés par indicateur. Ils répondent directement et personnellement de ce qui a été nul dans la mise en Œuvre. Pas question de se cacher derrière un directeur de service.

Des agents publics sont même renvoyés pour être identifiés comme acteurs de blocage. Comme pour dire que l'essentiel n'est pas de créer un guichet si des commis doivent gripper la machine des formalités de vie d'une PME. De plus, il urge d'étudier l'impact de toutes les informations exigées dans les lois et règlements.

Autrement, il ne s'agit pas seulement d'opérer des réformes. Il faut être au maximum efficace pour rêver dépasser les autres pays en avance dans le classement qui veulent, eux, rester dans leur dynamique.

En occupant le 165è rang, selon le rapport 2010, le Togo a dû réduire l'impôt sur les sociétés de 37% à 30% et ouvrir le guichet unique (le CFE) qui élimine six procédures et diminue les coûts de près d'un cinquième. Le rapport Doing Business se fonde sur 10 indicateurs : Création d'entreprise, Octroi de permis de construire, Embauche des travailleurs, Transfert de propriété, Obtention de prêts, Protection des investisseurs, Paiements des impôts, Commerce transfrontalier, Exécution des contrats, Fermeture d'entreprise. Il est rédigé par la Banque mondiale et la Société financière internationale (SFI).

 

 

 

 

Pour la lutte contre la pauvreté au Togo

La FUCEC revendique 35 milliards Cfa de microcrédits par an

 

Avec 400.000 membres et 87 bureaux et points de services à travers le pays, la Faîtière de l'union des coopératives d'épargne et de crédit du Togo (FUCEC-Togo) revendique l'avant-poste de contribution à la lutte contre la pauvreté au Togo. L'institution se dit aux côtés des populations les plus défavorisées, «exclues des systèmes financiers traditionnels (…) pour lutter plus efficacement contre la pauvreté au Togo», indique son directeur général Adrien Kokoumey Fédy dans une récente interview au site officiel Republicoftogo.

La FUCEC, qui fêtait cette semaine ses 40 de service au profit de la frange pauvre de la population, estime à 35 milliards de francs Cfa ses contributions annuelles à l'économie nationale. «Notre principale activité est orientée vers le financement des activités à la base dans les petites et moyennes entreprises, dans l'agriculture, dans l'artisanat, dans le commerce, etc.», explique le premier responsable de la première institution de microfinance au Togo. Une action menée aux côtés du gouvernement pour aider les populations à la base. Le crédit est ainsi accordé à faible taux aux groupements et associations dans trois régions du pays, sur les cinq.

Un récent Projet du ministère du Développement à la base dit de soutien aux initiatives économiques des groupements (PSAEG), jugé salutaire, vient renforcer la démarche de la FUCEC pour relever le défi de la pauvreté dans notre pays. L'institution de microcrédits apporte, dans ce cadre, le financement des groupements inscrits dans ce projet à un taux préférentiel de 9%, à savoir dans Lomé commune, dans les Plateaux et dans la Kara.

Pendant que la FUCEC débourse jusqu'à 500 millions de francs de crédits sur ses propres fonds, 200 millions de francs du gouvernement y servent de garantie. Au bilan, des projets sont déjà financés à hauteur de 150 millions de francs en faveur de 2000 personnes.

On estime aujourd'hui à 60% le taux de la population nationale en dessous du seuil de pauvreté. «Pour nous, c'est inacceptable. Nous pensons que la cause principale de cette situation réside dans le fait que les populations à la base n'ont pas accès aux ressources financières nécessaires pour être productifs et contribuer à l'économie nationale», fait Kokoumey Fédy. La politique consiste à travailler sur le financement de proximité. Qui va être renforcée par «la banque à domicile». «Nous allons chez la commerçante devant son étalage, le cordonnier dans son atelier ou le paysan dans son champ pour lui proposer une épargne selon ses besoins et ses capacités et nous lui accordons un crédit qu'il rembourse de la même manière. Je pense que c'est une innovation majeure!».

© L'Union du 23 octobre 2009

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