Médias

Le prix d’une agression

« Le député Ouro-Akpo de Sokodé est très malheureux à telle enseigne qu'il a voulu boxer, voire tuer le président de l'Assemblée Nationale, El Hadj Abass Bonfoh », écrit jeudi Chronique de la Semaine qui souligne qu’il « était prêt à en finir avec Abass Bonfoh pour le fait que celui-ci veut le priver de son indemnité mensuelle de 800.000 Fcfa qu'il vient à peine de commencer à savourer et sur laquelle il comptait réaliser ses projets (construire une maison, se taper une belle voiture, avoir beaucoup de maîtresses etc.). Ambiance !

Voici une sélection d’articles publiés par Chronique de la Semaine
La Cour Constitutionnelle valide la démission de 09 députés de l'UFC
Les lettres de démission des transhumants sont-elles de vrais ou faux documents ?
La Cour Constitutionnelle vient de valider la démission de 09 députés transhumants de l'UFC le lundi 22 novembre 2010 suite à sa saisine par le président de l'Assemblée Nationale. En effet, le bureau national de l'UFC a déposé pour le compte de 09 députés démissionnaires du parti des lettres de démission. Selon un contrat signé par tous les candidats de l'UFC avant les élections législatives de 2007, lorsqu'un député rompt avec le parti pour adhérer à un autre, c'est-à-dire en cas de transhumance politique, il doit démissionner de ses fonctions de député à l'Assemblée Nationale.
Votre journal Chronique de la Semaine avait publié dans sa parution précédente les conditions générales de candidatures et l'engagement des candidats de l'UFC. La publication de cet engagement a provoqué un débat où les journalistes proches de l'ANC jasaient sur les médias en tentant de faire croire que ce serment des députés de l'UFC est moral et non juridique. Seulement voilà : l'on se demande si les membres de l'ANC n'ont pas de morale puisqu'ils rejettent un engagement qu'ils ont pourtant pris. On en était là lorsqu'à la séance plénière de jeudi dernier, le président de l'Assemblée Nationale, El Hadj Abass Bonfoh, a annoncé dans les divers qu'il avait reçu des lettres de démission de 09 députés de l'UFC. Il a sorti au hasard l'une de ces lettres et l'a lue sans en donner ni le nom de l'auteur ni la date. Et comme les députés UFC savaient l'existence de cette lettre, ils ont commencé par faire du bruit en réclamant le nom de l'auteur de cette lettre et sa date de signature. Abass Bonfoh a alors cité le nom de Ouro-Akpo, le député de Tchaoudjo. Et comme il fallait s'y attendre, celui-ci a bondi de son siège en formant des poings en vue de casser la gueule au président du parlement. Heureusement que ses collègues l'ont maitrisé à temps pour éviter le pire.
Les lettres qui font polémique sont-elles de vrais ou de faux documents ?
La question que l'ont se pose est de savoir si le président de l'Assemblée Nationale a fabriqué des lettres de démission en lieu et place des députés démissionnaires. Selon Jean-Pierre Fabre et ses affidés, c'est le président national de leur ancien parti, l'UFC, qui est à l'origine de ces lettres. Seulement ils ne précisent pas où est-ce que Gilchrist Olympio a trouvé ces lettres. Les a-t-il fabriquées en signant à la place des vrais auteurs ou bien ce sont plutôt les députés transhumants eux-mêmes qui en sont réellement les auteurs? Lorsqu'on cherche à conquérir le pouvoir par le mensonge, on finit toujours par se retrouver dos au mur. Depuis que Jean-Pierre Fabre a lamentablement mordu la poussière à la présidentielle de mars 2010, il a choisi de cacher la vérité à ses militants et leur demande de marcher chaque samedi de Kondjindji à la plage pour récupérer sa prétendue victoire.
Pendant plusieurs mois, ces militants naïfs ont marché en bravant les gaz lacrymogènes. Pire encore, au lieu de dire la vérité, au nom de la morale politique, en reconnaissant qu'il a échoué dans la fameuse reconquête de sa " victoire " qu'on lui aurait volée, il crée son parti, l'ANC, alors que ses militants attendent toujours qu'il chasse le président Faure Gnassingbé pour prendre le pouvoir comme il le leur avait promis. Voilà comment Jean-Pierre Fabre a tourné en bourrique ces hommes et femmes qui croyaient en lui. Comme il est très habile en mensonge, le président de l'ANC feint d'ignorer l'existence des lettres de démissions qui les mettent hors du parlement aujourd'hui. Pourtant, il était l'initiateur de ces lettres qui lui créent aujourd'hui tout le désagrément. Il est vrai que ce verrouillage consistait à empêcher la transhumance des députés UFC vers le RPT. Mais malheureusement, c'est Fabre lui-même qui vient d'opérer la transhumance et se voit frappé par ces dispositions. De quoi s'agit-il au juste? Outre l'engagement pris individuellement par chaque candidat avant les élections législatives de 2007, ils ont également signé chacun une lettre qui stipule en substance : " Je vous informe qu'à compter de ce jour, et pour des raisons de convenance politique, je démissionne de mes fonctions de député à l'Assemblée Nationale ". Jean-Pierre Fabre qui a bâti sa politique sur le mensonge peut-il nier que ses lettres sont signées par eux et individuellement ? Si les 09 députés transhumants avaient quitté l'UFC pour le RPT au moment où Jean-Pierre était encore le tout-puissant secrétaire général de son parti, n'aurait-il pas brandi ces lettres comme un trophée de guerre et exigé du président de l'Assemblée Nationale l'exclusion sans délais de ces transhumants ?
Mais comme il s'agit de lui et qu'il a à sa solde des journaux prêts à travestir la vérité, Jean-Pierre Fabre, toute honte bue, fait croire que ces lettres sont de faux documents. Et pourtant l'ancien député de Tchaoudjo, Ouro-Akpo, qui s'est révélé un grand boxeur, a dit sur Kanal FM le jeudi dernier qu'il reconnaissait l'existence de cette lettre mais que seulement elle ne comporte pas de date. En clair, les lettres déposées sur le bureau d'Abass Bonfoh sont authentiques, à moins que les 09 anciens députés de l'UFC récusent leur propre signature. Adieu donc les 800.000 FCFA d'indemnité et les frais de mission pour ces députés transhumants. Ni la CEDEAO, ni l'UIP-UEMOA, encore moins les marches de Kondjindji à la plage ne pourront pas grand-chose pour leur retour à l'hémicycle, car les décisions de la Cour Constitutionnelle sont sans recours.
Aliziou Dominique

Pour 800.000 FCFA, le député Ouro-Akpo a voulu rosser Abass Bonfoh
Le député Ouro-Akpo de Sokodé est très malheureux à telle enseigne qu'il a voulu boxer, voire tuer le président de l'Assemblée Nationale, El Hadj Abass Bonfoh. C'était le jeudi dernier à l'hémicycle. L'homme a senti le bonheur lui passer entre les mains. Il s'agit des 800.000 FCFA d'indemnité qu'il a à peine commencé par engranger en tant que député puisqu'il y a quelques mois seulement qu'il a remplacé à l'hémicycle Fofana Bakalwa nommé ministre.
Malheureusement pour lui, il fait partie des 9 députés de l'UFC exclus de l'Assemblée Nationale pour transhumance politique conformément au contrat qu'ils ont signés au sein de leur parti avant d'aller aux législatives de 2007. Selon ce contrat en effet, tout militant candidat figurant sur les listes de l'UFC aux législatives de 2007 s'engage, en cas de rupture avec le parti, notamment en cas de transhumance politique, à démissionner de ses fonctions de député. C'est la lecture de la lettre de l'honorable Ouro-Akpo relative à cet engagement qui a coûté au président Abass Bonfoh les fondres de notre député pugiliste.
Actuellement, le député Ouro-Akpo doit se poser mille et une questions sur ce qui lui arrive. Pourquoi cette crise a-t-elle commencé quelques mois seulement après son entrée à l'hémicycle ? Pourquoi n'a-t-il donc pas choisi de rester à l'UFC pour au moins jouir un peu de ses indemnités et surtout avoir la chance également d'effectuer des missions à l'étranger pour se remplir les poches un peu ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi ? C'est justement face à ce sort que l'homme n'a pas supporté que le président de l'Assemblée Nationale balance son nom comme démissionnaire, alors qu'il nourrissait encore le rêve de réaliser ses projets avec les 800.000 FCFA d'indemnité durant au moins deux ans, étant donné que les prochaines élections législatives n'interviendront qu'en 2012. Et comme il ne s'attendait pas à quitter de sitôt le parlement malgré sa transhumance vers l'ANC au mépris de l'engagement souscrit auprès de l'UFC et de sa lettre blanche de démission qu'il a signée avant les élections législatives de 2007, Ouro-Akpo Tchagnao n'a pas hésité à former les poings en vue de boxer Abass Bonfoh.
Eh oui, l'homme était dans tous ses états, prêt à en finir avec Abass Bonfoh pour le fait que celui-ci veut le priver de son indemnité mensuelle de 800.000 FCFA qu'il vient à peine de commencer à savourer et sur laquelle il comptait réaliser ses projets (construire une maison, se taper une belle voiture, avoir beaucoup de maîtresses etc.). Pour quelqu'un qui venait de quitter son pauvre salaire d'enseignant pour une colossale indemnité de 800 000 FCFA par mois, cette exclusion est une véritable catastrophe. Pauvre de lui, il lui suffisait pourtant seulement de rester dans l'UFC pour jouir de cette indemnité et vivre heureux. Mais malheureusement il a préféré emprunter la voie tortueuse en suivant Jean-Pierre Fabre dans ses dérives. Actuellement, l'ex-honorable Ouro-Akpo serait en train de regretter son choix en maugréant : " Si je savais ". Trop tard pour lui, car la décision de la Cour Constitutionnelle est sans appel. Quel dommage!
Aliziou Dominique

L'Education Sexuelle Complète bientôt dans les programmes scolaires et les rubriques de presse
La page de l'éducation sexuelle classique est désormais close, l'heure est actuellement à la promotion d'une nouvelle démarche, celle de l'Education Sexuelle Complète (ESC). Cette nouvelle approche a été l'objet d'une rencontre d'échange et de partage entre le Réseau des Médias Africains contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme (REMASTP), l'Association Togolaise pour le Bien-Etre Familial (ATBEF) et le Conseil National des Patrons de Presse (CONAPP). C'était au cours d'un déjeuner de presse dénommé " Journée avec les patrons de presse autour de l'Education Sexuelle Complète" le 19 novembre dernier à l'Hôtel Saint Thomas à Lomé.
Le projet de promotion de l'éducation sexuelle complète (PESC) dont le lancement s'est fait depuis 2008, vise à introduire cette nouvelle approche dans les programmes de l'enseignement primaire et secondaire du Togo. Les médias sont avant tout des acteurs importants en matière d'éducation et de conscientisation des masses, raison pour laquelle le REMASTP a convié les patrons de presses à inscrire l'ESC dans les grilles de programmes et rubriques de leurs organes de presse. L'éducation par l'information est selon le ministre de la Communication, M. Djmon Oré, un canal de formation civique. Il l'a encore rappelé aux professionnels des médias en ces termes : " Vos discussions ne doivent pas perdre de vue l'intérêt de la jeunesse, fer de lance de la nation togolaise. Elles doivent mettre l'accent sur les missions et les composantes de l'éducation sexuelle complète et le caractère social de notre mission d'information. Cette rencontre m'offre l'occasion de lancer un appel à toutes les corporations de journalistes pour qu'elles s'impliquent davantage dans l'information et la formation de notre jeunesse pour faire d'elle une jeunesse éclairée, responsable dans le choix des options pour une meilleure vie conjugale "
On ne peut pas occulter l'existence d'une forme d'éducation sexuelle dans le passé. Déjà la réforme de l'enseignement au Togo de 1975 intégrait l'éducation sexuelle dans la politique globale de population à travers le projet " Education en matière de population et éducation à la vie familiale”. Cependant, il ressort de centaines études, que ce projet n'a pas pris en compte des réalités d'ordre affectif, social, sanitaire et bien d'autres besoins des jeunes. A quels problèmes et besoins les jeunes sont-ils confrontés ?
Ils sont le plus souvent soumis à des pressions croissantes du point de vue des rapports sexuels, y compris à des messages et normes contradictoires, notamment les stéréotypes négatifs sur les rapports intimes associés à la peur, la culpabilité et la maladie. Il est nécessaire de créer des opportunités pour permettre aux jeunes de connaître leurs droits de récréation et aux loisirs et d'en jouir. Selon le coordinateur du projet le Dr Kpégba Prosper : " Jusqu'à 4,4 millions de filles de 15à 19 ans tentent de se faire avorter, et la majorité d'entre elles le fait dans des conditions à risque.10% des naissances dans le monde sont le fait de mères adolescentes. Aussi, toutes les cinq minutes, une jeune personne se suicide, souvent du fait de problèmes affectifs et sociaux liés à la santé sexuelle et de la reproduction, comme la violence sexuelle et les ruptures sentimentales". Le nœud de tous ces maux vient de la perception réductrice que l'on a de la sexualité.
En effet, la sexualité est à concevoir au delà du fait de ressentir le désir sexuel. Il est avéré que la sexualité est un phénomène complexe, néanmoins il faut dire qu'elle prend compte la capacité, le besoin d'être proche du point de vue émotionnel de quelqu'un d'autre.
Le projet ESC repose en réalité sur 3 piliers fondamentaux :
-l'information exacte sur la sexualité qui devrait favoriser l'indépendance et l'estime de soi chez les jeunes, les moyens de se débarrasser des mythes etc.
-les compétences essentielles repérables à travers l'esprit critique, les compétences de développement personnel et de négociation, la capacité de poser des questions et de rechercher de l'aide.
-les attitudes et valeurs positives qui permettront aux jeunes de développer une ouverture d'esprit, le respect de soi et d'autrui. Tous ces éléments fondamentaux représentent les impacts possibles que le projet (ESC) est susceptible de produire avec le concours du CONAPP. Le président du CONAPP, Jacques Djakouti a renouvelé son soutien au projet : " Nous savons combien il est difficile aujourd'hui aux médias d'ouvrir leur espace pour les questions de santé, la politique ayant pris le pas sur les autres rubriques. Mais le CONAPP s'engage aussi tout comme le REMASTP à faire en sorte qu'un nombre plus grand des médias s'intéresse à la chose. Il en va de notre intérêt à tous"
M.B

Résolution des problèmes d'inondations
La Commission européenne apporte un soutien financier au Togo
Le Togo a bénéficié d'une aide financière de 275.000 euros, soit environ 180,4 millions de francs CFA le 19 novembre dernier. Cette aide devrait permettre à l'Etat togolais de faire face aux problèmes d'inondation qui ont affecté près de 6.000 familles dans la Région maritime, en particulier, dans les préfectures de Yoto, de Bas-Mono, des Lacs et du Golfe.
La Commission européenne a en effet alloué un fonds global de 529, 325 euros, soit plus de 347,2 millions de francs CFA pour appuyer les pays de l'Afrique de l'Ouest, victimes d'inondations, à savoir la Gambie, le Ghana, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria et le Sénégal qui vont bénéficier respectivement de 75,000 E ; 41,000 E ; 57,392 E ; 140,095 E ; 75,000 E et 65,838 E . Le Togo quant à lui a bénéficié à travers cette aide d'urgence régionale de 75,000 euros, soit prés de 49,2 millions de francs CFA.
Cette aide est mise en œuvre par la Croix-Rouge à travers le Fonds d'Urgence de Réponse aux Désastres et se traduit par des services de santé, la distribution d'eau et la fourniture d'ustensiles ménagers dans toutes les zones affectées.
Par ailleurs, la Commission européenne s'apprête à décaisser, en dehors de cette aide d'urgence régionale, une importante somme de 200.000 euros, soit 131.2 millions de francs CFA au profit de notre pays, par le biais de son service d'aide humanitaire d'urgence, afin de lui permettre de faire face aux besoins élémentaires des sinistrés. Cette aide sera mise en œuvre par les services de l'UNICEF.
Rappelons que les inondations de juillet dernier ont occasionné d'importantes pertes en cultures, récoltes, maisons, bétail pour les populations des localités touchées.
P. AGBANDA

Echos de la 8ème Foire Internationale :
La population invitée à aller découvrir les nouveautés
La 8e Foire Internationale organisée du 19 novembre au 6 décembre 2010 sous le haut patronage du président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a été lancée en grande pompe par le ministre du Commerce, Kokou Gozan, le vendredi 19 novembre. Placée sous le signe du cinquantenaire de l'indépendance de notre pays le Togo, ce rendez-vous commercial a bénéficié cette année de tous les soins du Centre Togolais des Expositions et Foires (CETEF) qui n'a pas lésiné sur les moyens. Ce qui explique le nombre de stands qui a connu une hausse avec beaucoup plus d'exposants étrangers. Un tour à la foire le mardi 23 novembre 2010 dernier a permis à notre reporter de voir l'ambiance qui règne dans les stands d'une société italienne dénommée ACI AFRICA (Agence pour le Commerce International), à travers son assistante Mme Géneviève Améganvi, et de FETY SHOP détenu par un exposant togolais du nom de Adélabou Fatayi, et spécialisé dans la vente des chemises et des chaussures.
Pourquoi le choix du Togo cette année?
ACI AFRICA : Le choix du Togo s'explique par l'événement de son cinquantenaire qui est célébré à travers la 8ème Foire Internationale. Nous sommes déjà présents au Bénin voisin et nous avons voulu vous faire connaître nos produits. ACI AFRICA dispose d'une vingtaine de sociétés dont SPANESI, spécialisée dans le graissage des camions et de la carrosserie ; TOURBOSOL PRODUZIONE, intervenant dans les matériaux de construction ; SEALAND, fabriquant des motopompes ; LAMPS, GEO PLAST, KASTEL, ITALIAN CLEANING, FORI, ARMET, DOGE, SIR, ALTER ECO, LINDHAUS, etc.
ACI AFRICA est présente dans presque tous les pays de l'Afrique de l'Ouest. Le Togo vient de découvrir nos divers produits.
Parlez-nous de ce que c'est que la machine KASTEL ?
L'appareil KASTEL sert à fabriquer les glaces pour divers besoins. Il en existe différentes catégories : KP 300, KP 150, STORE 430, etc. ils jouent tous le rôle de réfrigérateur. L'information pour les visiteurs du Togo, c'est que ces appareils ne sont pas encore disponibles sur tous les marchés africains. C'est une chance pour la population togolaise de venir toucher du doigt les merveilles de ces réfrigérateurs.
Les clients potentiels de ces appareils se sont les tenanciers de bars, les services traiteurs pour les événements de grande envergure. Ce sont des machines modernes très sophistiquées qui produisent une grande quantité de glaces en un temps record et consomment moins d'électricité. En plus, ces réfrigérateurs sont équipés de cuvettes dans lesquelles on met de l'eau.
Quel mot avez-vous à l'endroit de la population ?
Nous l'invitons à venir massivement découvrir les différentes nouveautés de ce 21è siècle dans nos stands et elle ne sera pas déçue.
Quelle est l'ambiance dans votre stand depuis l'ouverture de cette 8e Foire Internationale ?
FETY SHOP : Pour le moment, l'ambiance n'est pas encore au top. Les gens viennent nous visiter au FETY SHOP mais le marché n'est pas encore ce que nous attendons. Nous espérons que d'ici la fin du mois de novembre, l'affluence sera à son comble.
Parlez-nous de votre exposition
J'expose des chemises et des chaussures. Ce sont essentiellement des chemises de bonne qualité importées de la France, de la Belgique, etc.
Notre exposition, en fait, n'est pas pour forcement vendre au cours de ces deux semaines de la foire mais c'est pour une bonne visibilité de nos produits. La situation financière du Togolais est difficile, ce qui fait que nous sommes obligés de passer par ce canal d'exposition pour montrer notre existence à la population. Toute personne vivante a envie de bien s'habiller, de bien s'épanouir. Notre souci c'est qu'à travers la vente de ces chemises le simple citoyen puisse bien s'habiller. C'est le but de notre présence depuis trois éditions déjà à la Foire internationale d'exposition Togo 2000. Durant ce moment d'exposition, nos prix sont promotionnels.
Quel message à l'endroit de la jeunesse à quelques semaines des fêtes de fin d'année ?
Nous leur lançons un appel. Ils seront agréablement surpris par les prix de nos produits, ce qui leur permettra de mieux être dans l'ambiance des fêtes de fin d'année.
Propos recueillis par Carole AGHEY

Le Prix littéraire France-Togo 2010 décerné à David Kpell

Le Centre Culturel Français (CCF) a abrité, le 23 novembre dernier, la cérémonie de remise du Prix littéraire France-Togo au jeune auteur togolais David Kpelly. Cette cérémonie s'est déroulée en présence du directeur du CCF, Marcel Tavé, du président de l'Association France-Togo, le Colonel Candide Gnasounnou et d'un public mordu de la chose littéraire.
Le Prix littéraire France-Togo est créé depuis 1985 par l' l'Association France-Togo en vue de promouvoir la langue et la culture françaises, en d'autres termes la francophonie. En effet, cette distinction récompense tous les deux ans un ouvrage littéraire, d'histoire ou un reportage. En dehors du rayonnement de la francophonie, cette initiative a pour but d'encourager et de favoriser la découverte de jeunes talents de nationalité togolaise de moins de 40 ans. Cette année, David Kpelly est retenu comme lauréat du prix édition 2010 pour son roman " L'ange retrouvé ", une fiction qui retrace la quête identitaire d'une jeune fille victime de l'adversité de son univers familial. Ce Prix rapporte au lauréat 600.000 FCFA (913,30 € ).
A l'issue de la cérémonie de la remise, David Kpelly s'est réjoui de cette récompense qui, selon lui, représente le fruit de plusieurs sacrifices. En tant que jeune auteur, il compte perfectionner son art pour participer à la vitalité du monde culturel et artistique togolais.
Né en 1983, David Kpelly est titulaire d'une maitrise en marketing et communication. Il s'est depuis quelques temps installé à Bamako au Mali. A travers son nouveau roman " L'ange retrouvé", il vient de succéder à Arouna Madôhona, le lauréat du prix France-Togo 2008 pour sa pièce théâtrale " Larmes de crocos et sourire de croque-morts".
Pour l'heure, " L'ange retrouvé " n'est qu'à l'état de manuscrit. L'équipe dirigeante du CCF a signalé œuvrer à ce que ce manuscrit puisse passer à l'édition pour qu'il soit consultable non pas seulement par un jury mais également par le public.
M.B
© Chronique de la Semaine du 25 novembre 2010

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