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Les « Méthodes de putschistes » de Jean-Pierre Fabre

La crise qui agite l’UFC fait la Une des journaux parus mardi.
« Le président national de l’UFC réagit à son exclusion », titre Le Regard qui reproduit la mise au point de Gichrist Olympio (voir document en annexe). Le président de ce parti demande à son Bureau national de publier au plus tard le 14 juin une déclaration reconnaissant explicitement l’illégalité et l’illégitimité de la décision d’exclusion prise à son encontre. « Faute de quoi, nous saisirons la justice dont la décision d’annulation ne sera pas sans conséquences contraignantes en plus des suites disciplinaires internes au parti lors de son prochain congrès extraordinaire », écrit M. Olympio dans cette mise au point.
Le journal indique qu’une campagne de dénigrement à l’encontre des députés de l’UFC qui ont voté le discours programme du Premier ministre est organisée par le Bureau national.
Forum de la Semaine qualifie de « malheureuses, maladroites et vaines » les tentatives d’exclusion de Gilchrist Olympio.
« Cette attitude en dit long sur les méthodes des putschistes (…), sur les compétences politiques et intellectuelles et sur les qualités morales et humaines du signataire de la déclaration d’exclusion (Jean-Pierre Fabre, ndlr) et de ses acolytes qui aspirent pourtant à restaurer au pays de nos aïeux, les valeurs démocratiques et morales ruinées » écrit le quotidien.
Pour Agni, l’entrée des amis de Gilchrist OLympio au gouvernement ne pourra pas stopper la contestation au Togo. « Rien n’arrêtera la coalition de l’opposition regroupée au sein du FRAC », assure le journal.
Liberté annonce enfin que le Bureau national de l’UFC est en
tournée nationale pour sensibiliser les fédérations sur les fondements de ses revendications.
Déclaration du Cabinet du président national de l’UFC, Gilchrist Olympio
1) Conformément aux Statuts de l’UFC, ne prévoyant les réunions du Bureau National que sur convocation par son Président National (article 16) et ne reconnaissant la validation des décisions du Bureau National que par la signature de son Président National (article 21), surtout lorsqu’il est physiquement présent dans la capitale togolaise, comme le confirme l’article 15 des Règlements Intérieurs de l’UFC,
2) conformément aux décisions suprêmes du Deuxième Congrès Statutaire de l’UFC de juillet 2008, que seul peut modifier un nouveau Congrès Statutaire ou Extraordinaire, que seul le Président National élu au dernier Congrès de l’UFC peut présider (article 14 et 21), et dont seul il a la compétence de signer la convocation décidée par le Bureau National qu’il préside et dont il coordonne les activités (idem),
3) conformément aux explications du cabinet du Président National de l’UFC en date du 4 juin 2010 « sur l’illégalité et l’illégitimité de la prétendue exclusion temporaire du Président National de l’UFC »,
4) Nous tenons à confirmer à tous les militants de l’UFC, à tout le peuple togolais, en particulier à toutes les autorités politiques, administratives et religieuses togolaises, à toutes les institutions diplomatiques internationales, ainsi qu’à tous les donneurs de leçons de démocratie que, jusqu’aux décisions suprêmes du prochain Congrès Extraordinaire de « la clarification, la réconciliation et la rénovation » de l’UFC que le Président National convoquera le moment venu, Monsieur Gilchrist Olympio demeure le Président National de l’UFC, élu à son dernier Congrès, et exerce tous les pouvoirs que les statuts, le règlement intérieur et le dernier congrès de l’UFC lui ont conférés.
5) Conformément à la sagesse proverbiale qui rappelle que « celui qui a commis une faute et qui ne la répare pas en commet une autre », nous conseillons vivement au Bureau National de l’UFC de rendre publique avant le 14 juin 2010 une déclaration signée de la personne compétente, reconnaissant explicitement « l’illégalité et l’illégitimité » indéniables de sa déclaration en date du 28 mai 2010 signée de son Secrétaire Général, et présentant au Président Fondateur de l’UFC les excuses publiques, en guise de préparation du Congrès Extraordinaire de « la clarification, la réconciliation et la rénovation ».
6) Faute de quoi nous saisirons la justice, dont la décision d’annulation ne sera pas sans conséquences judiciaires contraignantes, en plus des suites disciplinaires internes au Parti lors de son prochain Congrès Extraordinaire.
7) Ces conséquences judiciaires comporteraient entre autres l’interdiction judiciaire de tout acte illégal futur au nom de l’UFC de la part de toute personne non juridiquement compétente et concernant entre autres la convocation de réunion de Bureau National du Parti ou de Congrès Extraordinaire du Parti, et la signature d’un document ou d’une décision émanant d’un organe compétent quelconque du Parti en l’absence ou en la présente du Président National du Parti.
Fait à Lomé le 4 juin 2010 Le cabinet du Président National de l’UFC

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