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Les consommateurs rougissent de plaisir

Il y un an, le kilo de tomates se négociait à 1000 francs ; il est aujourd’hui à 298. Une bonne nouvelle pour le consommateur. Cette chute des prix coïncide avec une augmentation sensible de la production et la fin d’une spéculation artificielle. L’Union, paru vendredi, note que la tomate n’est pas seule à baisser. L’igname suit la même courbe. Tant mieux pour le panier de la ménagère.

Voici une sélection d’articles publiés par L’Union
Verbatim
Le leader charismatique
A la question de savoir s’il existe encore une opposition capable de tenir tête au pouvoir Rpt après vingt années de lutte démocratique, des langues se sont déliées sur une radio locale mardi dernier au cours d’une émission interactive matinale. Chacun y allait de son commentaire avec tous les dérapages auxquels il faut s’attendre. Des injures copieuses et des dénigrements systématiques ont meublé l’exercice radiophonique.
Surtout que le débat s’était focalisé sur l’Union des forces de changement (Ufc) de Gilchrist Olympio et l’Alliance nationale pour le Changement (Anc) de Jean-Pierre Fabre, les deux formations politiques qui font l’actualité ces derniers jours dans notre petit lopin de terre. Les autres partis d’opposition avec leurs leaders comme Yawovi Agboyibo (Car), Edem Kodjo (Cpp), Léopold Gnininvi (Cdpa), Zarifou Ayéva (Pdr), Nicolas Lawson (Prr)…et dans la moindre mesure Agbéyomé Kodjo (Obuts) étaient naturellement relégués au second plan.
Plusieurs intervenants ont estimé que la démarche de Gilchrist de participer à l’action gouvernementale est salutaire pour le développement du pays. Car, pense-t-on, après ces longues années de combat pour la démocratie sanctionnées par des dégâts matériels importants, des pertes inutiles de temps, d’énergie et de ressources et des pertes en vies humaines inestimables, il faut s’arrêter et repenser autrement le pays. Surtout que le nouveau paysage sous la houlette du Président Faure Gnassingbé s’y prête bien pour une cogestion. Pour autant, cela ne signifie pas que la lutte est interrompue, mais qu’il faut apporter sa pierre à l’édification d’une démocratie participative.
Les fidèles de Jean-Pierre Fabre ne l’entendent pas de cette oreille.
Participer à un gouvernement est synonyme d’une trahison et que seul, un leader hors du gouvernement symbolise la vraie bataille pour l’alternance. Ainsi le nouveau chef des "marcheurs du samedi" incarne à lui seul l’espoir de tout le peuple togolais pour débouter le Rpt du pouvoir.
Dans la foulée, d’autres participants ont évoqué les critères d’un vrai leader charismatique pouvant relever le défi de l’opposition. Ils ont notamment mis l’accent sur l’intégrité, la probité et le programme de celui-ci. Ils veulent un leader responsable, pragmatique, visionnaire, juste, véridique et surtout posé. Ça va être difficile !
Tenez, il a été raconté en début de semaine que Jean-Pierre Fabre a vu ses droits de circulation bafoués parce qu’on lui aurait refusé l’établissement de son passeport l’empêchant ainsi de voyager. "C’est du mensonge" a-t-on rétorqué au service passeport. En effet, monsieur Fabre réclame un passeport ordinaire dont le processus dure plus longtemps du moment où il dispose déjà d’un autre sésame en cours de validité. Il lui a été signifié que son document de voyage est en bonne voie après une première rectification à lui demandée.
Pour voyager, il ne peut jamais avoir de difficulté. Il dispose d’un passeport français valable et également d’un passeport diplomatique togolais en cours de validité jusqu’en 2012. Pourquoi alors tant de bruits ? .Ça ne fait pas un leader charismatique !

Deux missions actuelles de la Banque mondiale à Lomé
Le Togo fait contrôler ses réformes pour le DREG 4
Du 20 au 29 octobre 2010, deux missions de la Banque mondiale séjournent au Togo pour, primo, appuyer le processus de signature de l’accord de don dans le cadre du Projet Education et Renforcement Institutionnel (PERI), financé par l’Initiative Fast Track dont la cérémonie de signature est annoncée pour la fin octobre à Lomé entre la Banque mondiale et le gouvernement. Au bout, cette assistance financière de plusieurs bailleurs de fonds du Togo permettra d’ériger plus de 800 salles de classes.
Secundo, faire le point sur les réformes entreprises par l’Etat dans le cadre des mesures mises en œuvre pour le quatrième Don pour la relance économique et la gouvernance (DREG 4), identifier les réformes pour la préparation de la prochaine opération et poursuivre les discussions sur le don LICUS pour la relance économique et le réengagement international, notamment dans le cadre des activités concernant les secteurs du coton et du Port de Lomé. En somme, une mission plus technique de six spécialistes conduite par Madame Manuela Francisco, Economiste principale pour le Togo.
C’est la préparation du DREG 4 pendant que le DREG 3 est en exécution. Soit cinq mois après la confirmation de ce dernier. En sa séance du 20 mai, le Conseil d’administration de la Banque a approuvé le 3è Don pour la relance économique et la gouvernance (DREG 3) en faveur du Togo pour un montant de 16,3 millions de dollars, soit à l’époque 8,2 milliards de francs Cfa.
Un montant qui incluait un apport de Crisis Response Window pour aider le pays à atténuer l’impact de la crise financière mondiale. Le DREG 3 est l’une des opérations inclues dans la Note de Stratégie Intermédiaire, développée par la Banque pour soutenir le Togo au cours de la période 2008-2010. Les politiques de réforme soutenues s’alignent aussi sur le Programme de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (PSRP) du Togo, couvrant la période 2009-2011. Comme dans le cas des DREG 1 et DREG 2 (approuvés respectivement en mai 2008 et avril 2009), le DREG 3 fournit un soutien budgétaire au gouvernement. Son principal objectif est de soutenir les réformes économiques gouvernementales afin d’améliorer la gouvernance, la transparence et l’efficacité dans la gestion des finances publiques, ainsi que des réformes structurelles avancées, visant à renforcer la gouvernance et la transparence dans des secteurs clés de l’économie, tels le phosphate, le coton et l’énergie.
En termes d’obligations, pour le secteur coton, il s’agit de préparer une évaluation des informations de gestion et du système de comptabilité analytique de la Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT) et d’adopter un cadre réglementaire du secteur, en précisant les rôles, les responsabilités et obligations et les mécanismes pour rendre effective la représentation des producteurs au Conseil de la NSCT.
Le phosphate, lui, doit adopter un cadre juridique et institutionnel avec l’objectif de devenir un candidat à l’ITIE (Initiative Transparence des Industries Extractives (ITIE) et publier des revenus perçus par le Trésor public. Le secteur de l’énergie doit préparer un plan à échéance bien déterminée pour l’apurement des arriérés publics et parapublics à la Compagnie énergie électrique du Togo (CEET) et l’identification des mesures pour empêcher l’accumulation des arriérés dans le futur et apurement des arriérés de l’Etat et des dettes à la CEET. Sans oublier le devoir de publier, par trimestre, des rapports d’exécution budgétaire, et de soumettre à temps le projet de budget suivant, avec un cadre de dépenses à moyen terme pour les ministères prioritaires de l’Education et de la Santé. Et la création et la mise en place de la Direction Générale des Marchés Publics, la création de commissions chargées d’effectuer des contrôles de passation des marchés publics dans au moins cinq ministères prioritaires et le bureau municipal de Lomé. Début août, le rapport du 1er semestre sur l’état d’avancement du DREG 3 a été soumis à la Banque mondiale.

Par deux sessions de formation en octobre et novembre
Les points focaux "actualisés" pour tirer les réformes dans les ministères
Suivant une note du Secrétariat permanent pour le suivi des politiques de réformes et des programmes financiers (SP-PRPF), les points focaux chargés des réformes dans les départements ministériels sont remis en formation sur les notions et catégories de réformes, le concept de la Gestion Axée sur les Résultats (GAR), le suivi évaluation des activités, une meilleure programmation des activités et l’analyse des résultats obtenus par rapport aux objectifs fixés. Et ce à Kpalimé du 25 au 29 octobre pour la 1ère session et du 2 au 6 novembre 2010 pour la 2ème session, sur un financement de la Banque Mondiale. Des formations visant à renforcer les capacités des points focaux qui sont les fers de lance des réformes engagées par le gouvernement.
Déjà, les mêmes points focaux ont suivi des formations en développement personnel, sur les réformes, en suivi évaluation des réformes et sur les indicateurs des réformes. Une "actualisation" en informatique est en cours afin de leur permettre de maîtriser l’outil informatique devenu incontournable l’efficacité de l’Administration. Courant avril, les points focaux étaient formés pour un meilleur suivi de la mise en œuvre de la Matrice unifiée des réformes, adoptée le 25 mars 2010. Depuis, ils sont à même d’élaborer des indicateurs de suivi des réformes, chacun dans son ministère d’affectation, d’adopter la méthodologie unifiée pour la rédaction des rapports de mise en œuvre des réformes et de concevoir des annexes explicatives des documents.
Les points focaux représentent l’image transversale de l’applicabilité des réformes dans les ministères et institutions de l’Etat, conformément à l’orientation générale de l’Exécutif, et doivent produire des rapports mensuels de leur mission.
En rappel, le gouvernement vient de prendre un décret relatif aux réformes des finances publiques et à ces celles des autres départements ministériels pour la période 2010-2013.

Inondations cycliques, récurrentes et inéluctables au Togo
Le gouvernement renouvelle le tort à la nature et aux compatriotes
Passé 2009, la situation de 2010 est faite. Cela peut sonner comme une mélodie lassante. Réuni en conseil des ministres ce 20 octobre 2010, le gouvernement s’est récité les causes des inondations « désormais devenues cycliques, récurrentes, inéluctables et aux conséquences de plus en plus graves au fil des années ». « La forte pluviométrie, aussi anormale soit-elle, ne saurait être la cause exclusive des inondations que vivent, à des degrés divers, les populations dans notre pays. Il faut signaler que cette situation est aussi la conséquence logique de l’ignorance, de l’incivisme et de l’entêtement de nos compatriotes », communique le ministre de la Protection civile, Atcha Titikpina. Et ce, poursuit-il, en dépit des campagnes de sensibilisation et d’information menées par les administrations et la Croix Rouge Togolaise (qui a implanté des balises d’alerte sur le Mono). Des gens continuant par occuper des zones réputées inondables en y érigeant des constructions ou en faisant des cultures.
D’autres essaient à leur manière d’obstruer ou de dévier sans succès le cheminement normal des eaux de ruissellement ou des cours d’eau (Atakpamé, Adéticopé, etc.).

Mais le constat de l’instabilité des saisons est là. Nul ne peut prévoir le retour à la durée normale des saisons. Il faut plutôt internaliser le temps, le nouveau temps. Désormais. 2011 sera identique ou pire, peut-être. Il ne faut plus être surpris. En 2010, la période d’hivernage a été très longue avec des précipitations plus abondantes que la moyenne. Pour le mois de septembre, Lomé a enregistré 205,5 millimètres d’eau contre une normale de 65,4 millimètres, soit 314% d’excédent. Sur l’ensemble du territoire, le cumul pluviométrique mensuel de janvier à septembre par rapport à la normale (1971-2000) est excédentaire et varie de 66,5 à 175 %.

Et bonjour les dégâts !

Au nord Togo, les pluies diluviennes ont provoqué la crue des rivières et des noyades à Blitta et Tchamba, l’écroulement de cases en terre battue faisant parfois des victimes dans l’Assoli, la Kozah et le Tône, l’effondrement de certains ponts à Nadoba et Ponio, etc. A Lomé, malgré l’accalmie qui a suivi les premières pluies, la situation est très déplorable. A l’heure actuelle, plusieurs quartiers de Lomé et ses environs regorgent de plus en plus de zones inondées (Nyékonakpoé, Todman, Auba, Agoè, Adakpamè, Baguida, Kagomè, Kagnikopé, Dévégo, etc). De même, après de fortes pluies, une bonne partie de la voirie urbaine se trouve immergée, avec pour conséquence une détérioration très avancée des voies de circulation dans la capitale. C’est le cas des axes GTA-Klikamè, pavé Djidjolé, boulevard du 13 janvier, GTA-Agbalédogan, Akossombo-Todman, etc.
Ailleurs, ce sont des chutes d’arbres qui bloquent les voies après certaines pluies orageuses.
Au Sud-Est du pays, la forte pluviométrie a entraîné une crue inhabituelle du fleuve Mono et de ses affluents. A cela vient s’ajouter la nécessaire et indispensable ouverture régulière des vannes du barrage de Nangbéto. Il s’en est suivi de graves inondations dans les préfectures de Yoto, du Bas Mono et des Lacs où la plupart des villages riverains du Mono sont envahis voire entourés par les eaux. On y a déploré la mort du chef du village d’Akladjinou Amapé dans le canton de Tokpli et d’importants dégâts (destructions de biens privés, écroulement de nombreuses cases en terre battue, champs envahis et détruits par les eaux, volaille et bétail emportés, énormes dommages sur l’environnement et l’agriculture). Plus est, faute de soleil, les paysans n’ont pas pu sécher le maïs qu’ils ont récolté.
Des écoles pour sauver les tentes
Certains établissements scolaires sont en ce moment fermés parce qu’ils sont occupés par l’eau, surtout dans certains quartiers de Lomé (Baguida, Avépozo, etc.), ou ils sont réquisitionnés (lycée d’Aklakou et école primaire publique Fousese à Afagnan). Bien de centres de santé sont aussi inondés.
Du coup, trois sites d’accueil ont été identifiés pour les sinistrés : Tokpli pour le Yoto, Agomè-Glozou pour le Bas Mono et Aklakou pour les Lacs. Malheureusement, les fortes pluies du 10-11 octobre ont occasionné l’inondation du site d’Agomè-Glozou. A Aklakou, soixante-dix tentes que venaient de monter les Sapeurs Pompiers sur le site situé à côté du lycée ont été défaites et emportées par l’orage. Idem pour la toiture d’un bâtiment de ce lycée. Paf, le lycée d’Aklakou et l’école primaire publique Fousese à Afagnan ont été réquisitionnés pour accueillir respectivement les sinistrés des sites d’Aklakou et d’Agomè-Glozou.
A la date du 19 octobre 2010, on a enregistré 2.079 sinistrés à Tokpli, 271 à Afagnan et 546 à Aklakou. Soit un total de 2.896 sinistrés accueillis sur les trois sites. Le Togo déplore au total onze morts, dont une dame retrouvée morte dans sa tente sur le site de Tokpli. Plus un cas de brûlure sur le même site. Et le gouvernement veut sourire. « La baisse du niveau des eaux du barrage de Nangbéto (qui est à ce jour de 144,12 m) et du fleuve Mono est encourageante », dit-on. Une amélioration de la météo, en somme. Même si le front inter tropical (FIT) est toujours à 18° Nord, pour annoncer encore quelques pluies de faible intensité.

En attendant une réelle évaluation de la situation
Des sinistrés réticents à rejoindre les sites d’accueil
Qu’est-ce qui peut bien leur passer par la tête pour hésiter à saisir la main qui sauve ? Peut-être, le rappel d’un passé trop récent. Dans ce cas précis, cela peut être le traitement au rabais par rapport à l’ampleur de la situation vécue. Il peut y avoir des détournements de vivres ou des visites plutôt sporadiques des émissaires de l’Autorité. On a peut-être rêvé ne plus être débarqué dans sa maison de départ, pour juste quelques mois.
Le temps du prochain tour des inondations. De façon ouverte, aujourd’hui, des sinistrés trouvent trop maigre l’assistance de l’Etat. Et ils sont réticents à rejoindre les sites d’accueil, préférant être assistés sur place. C’est-à-dire les pieds et le corps dans l’eau. Entre autres difficultés de terrain relevées par le ministère de la Protection civile la faible sensibilisation de la population sur le phénomène des changements climatiques et les menaces qui peuvent en découler, l’indisponibilité des fonds d’urgence pour faire face très rapidement aux urgences dans les plus brefs délais, la récurrence des problèmes logistiques notamment les moyens limités des sapeurs pompiers (insuffisance de zodiacs et de tentes), des services de santé (manque d’ambulances) et d’action sociale (manque de véhicules de liaison et de transport), l’insuffisance des stocks de vivres et de non vivres qui handicape les services de l’action sociale et la non adoption par le gouvernement du Plan ORSEC et du Plan de Contingence National –instruments précieux que les partenaires et bailleurs de fonds attendent– qui pénalise le pays sur tous les plans.
Or, ils sont déjà élaborés avec l’appui du Système des Nations Unies et soumis au gouvernement.

Suite logique des inondations
Peut-être, vers un 4ème recensement partiel !
Il y a une semaine, les députés ont souhaité le report de la date du 4ème recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 4), prévu du 6 au 19 novembre prochain. Motif pris de ce que, en raison des inondations dans certaines localités du pays, des zones sont devenues inaccessibles et des milliers de Togolais ont été déplacés de leur milieu habituel. Autre doléance : la durée (deux semaines) serait également très courte pour une opération d’une telle envergure. A la question, Kokou Yao N’Guissan, Coordonnateur national du RGPH 4, évoquait une exigence des bailleurs de fonds à tenir l’opération dans les délais. Il est pourtant conscient des problèmes matériels engendrés par les inondations et une réunion est annoncée pour étudier la situation. Parallèlement, avec l’atelier de formation et d’orientation des médias privés ce vendredi à Lomé.
En fait, la crainte du Coordonnateur est liée aux effets des précédents reports. Conséquence : coût réévalué à la hausse par rapport aux reports du dénombrement, durée du projet passée de 30 à 36 mois (donc hausse des dépenses courantes en personnel, fonctionnements divers). Le budget initial arrêté en 2007 à 3.297.875.000 francs Cfa est finalement monté à 3.375.198.000 francs Cfa, non compris l’apport en nature du gouvernement togolais qui se chiffre à 545 millions. Lequel budget n’est pas totalement bouclé. On comprend la difficulté des bailleurs de fonds à rallonger l’assistance, alors qu’ils le font déjà à hauteur de 64%.
Mais, à l’impossible, nul n’est tenu. Il y a une situation de fait qui doit fausser les données si tel est qu’il faut tenir compte du dénombrement par préfecture, canton, village à un moment fixe donné. C’est ici que d’aucuns avancent une piste : maintenir la date du 6 au 19 novembre et dénombrer les populations qui n’ont pas été déplacées, de loin largement plus nombreuses. Et organiser un recensement de rattrapage dans les zones inondées lorsque la situation sera normalisée. Encore qu’il faudra trouver les fonds pour soutenir le rattrapage. Jusqu’ici, le dénombrement seul coûtera 1.619.126.000 francs Cfa. Attendons le tête-à-tête Exécutif / Bailleurs !

Facilité pour les Etats fragiles
Une mission de la BAD à Lomé pour revoir les conditions
La Banque africaine de développement (Bad) – dont le siège provisoire est à Tunis, en Tunisie – a entrepris de revoir les conditions de préparation et de mise en œuvre de ses opérations dans les 9 pays bénéficiant de l’Appui supplémentaire de la Facilité des Etats fragile. Une mission de l’Unité des Etats fragiles de la banque, composée de Simplice Zouhon-Bi Bouri, un économiste et André Komenan, consultant, vient ainsi d’entamer une prospection d’une semaine au Togo, a appris L’UNION de source officielle. Au cours de leur séjour, les deux experts de la banque se donnent pour entre autres tâches de s’informer auprès des autorités togolaises de la définition des priorités et des conditions d’identification et de préparation des opérations.
En rappel, il y a une semaine, le 13 octobre dernier, le Togo a bénéficié de la Banque africaine de développement de deux dons d’un montant global de 14, 33 millions de dollars (environ 7,165 milliards de francs Cfa), destinés au financement du Projet d’appui au renforcement des capacités institutionnelles en gouvernance économique et financière. Le premier don, d’un montant de 7,547 millions de dollars est un don FAD (Fonds africain de développement) et le second, de 6,784 millions de dollars, entre dans le cadre de la Facilité en faveur des Etats fragiles (FEF). Il était, à cet effet, attendu du Togo la poursuite de l'intégration des finances publiques et le renforcement de la capacité de mobilisation des ressources domestiques dans le pays, d’après un communiqué de la Bad. Il s’agira également pour le pays d’aider à l’opérationnalisation effective de la Cour des Comptes du Togo en la dotant de moyens pour assurer son mandat, à l’opérationnalisation des organes de régulation et l’amélioration de la transparence dans la passation des marchés, explique le communiqué.
La mission de la Bad prévoit également de s’informer auprès des partenaires au développement de l’harmonisation des procédures, des mécanismes de coordination et de leur fonctionnement. Les organisations non gouvernementales, les services décentralisés de l’Etat, ainsi que les communautés locales, le secteur privé et la société civile seront de la partie. Ces acteurs auront à informer la mission des conditions de leur participation à la définition des priorités des opérations et de leur mise en œuvre. Enfin, Simplice Zouhon-Bi Bouri et André Komenan devront se faire éclairer par les responsables des opérations des conditions de mie en œuvre des opérations.
La mission de l’Unité des Etats fragiles de la Bad s’achève le 23 octobre 2010. La Banque est l’un des partenaires privilégiés du Togo. Elle a été le premier partenaire au développement à s’être réengagé dans ce pays, après plus de 15 ans de rupture du dialogue avec la communauté financière internationale, estime-t-elle.

Les travaux du projet PAZOL lancés
12 mois pour réhabiliter 5 rues au cœur de Lomé
Dans 12 mois, les quartiers Wétrivi-Kondji, Adoboukomé, Doulassamé, Fléau Jardin, Octaviano Nétimé… et Hanoukopé devront normalement présenter un nouveau look. L’insalubrité récurrente et l’inondation des quartiers en temps de plus sont appelées à céder place à des rues pavées ou bitumées. Initialement prévus mardi, les travaux du Projet d’aménagement de la zone lagunaire (PAZOL) ont été effectivement lancés hier par le Premier ministre Gilbert Fossoun Houngbo. Sur la Rue Kadja, longue de 1,232 km – coincée entre le Centre culturel français et l’aile Est de la Place Anani Santos pour déboucher sur le canal d’équilibre de la lagune de Bè en passant entre le camp de la gendarmerie et le collège Notre Dame –, le Premier ministre donnait le premier coup de pioche devant les installations de l’entreprise SOGEA SATOM. Cette dernière, installée au Bénin, a la charge, dans un délai de 12 mois, de bitumer, d’aménager, d’assainir et d’éclairer cinq rues à Lomé d’une longueur totale de 6,031 km (au lieu de 5,692 km) situées entre l’Avenu de la Nouvelle Marche (ancienne Champs de Course) à l’Ouest, l’Avenue Maman N’Danida à l’Est, l’Avenue du 24 Janvier au Sud et la zone de la lagune asséchée au Nord.
D’un coût de 7,969 milliards de francs Cfa, sur financement de la Banque ouest africaine de développement (Boad) sous forme de prêt, le projet PAZOL vise à lutter contre la pollution, l’insalubrité et l’insécurité dans la zone du projet. La voie la plus longue (1,424 km) est la Rue lagunaire sud comprise qui longe le canal d’équilibre de la lagune entre la Nouvelle Marche l’Avenue Maman N’Danida. Elle sera aménagée et pavée en une chaussée de 9 mètres de large et des trottoirs de 2 mètres de chaque côté. La voie sera assainie par des caniveaux le long d’un côté de la chaussée. Seul obstacle pour cette rue, il se dit à l’Agence d’exécution des travaux urbains (Agetur-Togo), le maître d’ouvrage délégué, que le déplacement du marché Le Togo – qui se trouve sur son chemin – n’est pas effectif. Et que les travaux risqueraient de ne pas s’exécuter sur cette partie qui est pratiquement le bout de la voie prévue.
Reste la Rue de Paris (1,377 km) ; elle joint l’Avenue du 24 Janvier devant le studio-photo Dégbava au canal d’équilibre en traversant Adoboukomé et Doulassamé. La Rue Krha (706 mètres) ; elle quitte la Place Anani Santos pour déboucher sur le marché Le Togo, en traversant le quartier des Etoiles (Wétrivi-Kondji) pour longer le Temple Salem de Hanoukopé. La Rue Kamé (902 mètres), elle, fait la jonction entre Maman N’Danida, à hauteur de l’Immeuble Batakali, et la Nouvelle marche, au quartier des Etoiles, en passant derrière les immeubles de la BTCI, de la BIDC et de la BOAD. Pour cet ensemble de voies, y compris la Rue Kadja, il est prévu l’aménagement et le bitumage d’une chaussée de 7 mètres de large et des trottoirs de 2 mètres de chaque côté. L’assainissement sera assuré par des caniveaux le long des deux côtés de la chaussée. Des carrefours seront aménagés aux intersections des rues et avec le Boulevard du 13 Janvier. Il est également attendu que les populations affectées par le projet – notamment en respectant les emprises des voies – soient indemnisées.
Les travaux sont sous le contrôle et la surveillance du Groupement CIRA (Conseil ingénierie et recherche appliquée)/DECO (Design and Control). «Nul doute que ce projet améliorera de façon substantielle les conditions de vie des populations de la ville de Lomé», a déclaré Alawui Momboza, directeur général de l’Agetur-Togo, au lancement des travaux.
Le PAZOL vient compléter en partie le Projet d’environnement urbain de la ville de Lomé (PEUL) – 8 millions d’euros (5,24 milliards de francs Cfa) sur 5 ans – dont l’un des aspects est de lutter contre les inondations dans la capitale togolaise par la restauration des capacités de rétention de la lagune, notamment en réhabilitant et en créant deux exutoires du lac Ouest vers la mer, en draguant le lac Est et en curant le canal d’équilibre. Dans les quartiers concernés, il est prévu l’assainissement et le pavage de la voirie urbaine.
L’Union européenne cofinance cette rubrique du PEUL à hauteur de 6,7 millions d’euros (4,388 milliards de francs) dans le cadre du Programme d’aménagement urbain du Togo (PAUT) et prend en charge la création et la réhabilitation des exutoires et le pavage et assainissement de la voie située sur l’exutoire à réhabiliter (rue Kegbehah/Défalé).

Economie
Sur les principaux marchés de la capitale
La tomate, le grand retour
Il y un an, en septembre 2009, le kilogramme de tomate fraîche locale frôlait les 1.000 francs Cfa sur les principaux marchés de Lomé. Et pourtant, la période était supposée être sa saison. Pour preuve, en septembre 2010, le kilo se livre à 298 francs, d’après la direction générale de la Statistique et de comptabilité nationale. Une réelle révolution des prix, est-on tenté de croire.
Ce produit a sans doute fini de donner des soucis aux ménages. En juin, juillet et août, il était au-dessus de la barre de 1.000 francs, se vendant respectivement à 1.091, 1.116 et 1.059 francs. L’écart avec septembre est fort appréciable et devait permettre de calmer les esprits des bonnes femmes.
L’arrivée de la nouvelle igname s’inscrit dans le même schéma. Le kilo de la tubercule d’igname de fufu était cédé à 411 francs en juillet et à 346 francs le mois suivant. Il vendu, en, septembre, à 281 francs, presqu’au même prix en glissement annuel (264 francs).
A l’inverse, le chinchard (akpala) congelé ne cesse de grimper, atteignant en septembre 1.076 francs le kilogramme. Après une légère chute entre juin et juillet, de 1.004 à 992 francs, il repart à 1.044 francs. Sa fumée n’est pas reste, se vendant à 1.661 francs le kilo, après 1.461 et 1.571 francs en juillet et août. L’autre produit qui donne le tournis aux ménages est la viande de bœuf fraîche avec os, qui menace de franchir les 2.000 francs le kilo. Elle s’est vendue à 1.967 francs en septembre, largement au-dessus de son niveau de la même période en 1009. Depuis juin, la viande de bœuf n’arrête sa montée, passant de 1.908 à 1.925 puis à 1.933 francs le kilo. Il en est de même du riz importé en vrac qui vient de franchir les 500 francs le kilo. Sa montée a été régulière depuis juin : 475, 483, 499 et 501 francs.
Au milieu, une apparente stabilité – quoique flottante – est observée chez le haricot blanc, le rouge et le charbon de bois. Bien que plus cher par rapport à septembre 2009 (380 francs), le haricot blanc flotte entre 431 et 489 francs entre juin et septembre, avec des hauts et des bas. Le charbon de bois oscille entre 101 et 105 francs entre juin et septembre, avec un 113 francs le kilo en juillet.

Société
Transport urbain
Le « Work and Pay », un couteau à double tranchant
C’est un système selon lequel le propriétaire de la moto taxi et le conducteur s’entendent sur une somme fixée que ce dernier doit verser dans un délai fixé (généralement deux ans). Cette somme équivaut souvent au double du prix d’achat de la moto, soit, six cent cinquante mille (650.000) ou sept cent mille (700.000) francs CFA. Après le remboursement de la somme le conducteur devient le propriétaire de la moto. Mais certains conducteurs après s’être jetés à l’eau n’ont trouvé que malheur et déception.
Luc, 26 ans, est aujourd’hui propriétaire de 3 motos grâce à ce système. « Cela fait trois ans que je suis zémidjan. J’ai commencé à Tsévié quand mes études ne marchaient plus. La première moto que j’ai acquise est une Mate 50. Je l’ai payée au propriétaire au bout d’un an et demi à neuf cent mille (900.000) francs CFA. A ce prix, c’est un cadeau ! Je plaisais bien au propriétaire, sinon je devais payer plus» raconte t-il. Au fur et à mesure qu’il faisait les comptes, il mettait quelques économies de côté. Et à la fin du remboursement, il s’est acheté une Sanya 125 à trois cent soixante quinze mille (375.000) francs CFA. «Celle avec laquelle je roule, c’est ma troisième. Les autres je les ai confiées à des proches qui me font des comptes. Ce n’est pas facile. Comparativement à d’autres, j’ai eu de la chance », avoue t-il.
A Tokoin Forever, Kossi, 30 ans quant à lui n’est qu’à sa première année d’expérience. Il est mécanicien auto de formation. Par manque de moyens pour obtenir son diplôme de fin de formation, il devient taxi-moto. «Il me reste six mois pour arriver au bout de mes peines. Je devrais payer au propriétaire de la moto sept cent mille (700.000) francs CFA. Il ne me reste que deux cent mille», dit-il avec soulagement.
Certains n’ont pas assez de chance comme Luc et Kossi. Soit Ils tombent malades au bout de quelques mois, soit ils se font dérober la moto.
C’est le cas de Silva, 34 ans. Il vient de sortir d’une infection pulmonaire, le visage émacié, il raconte : «j’ai signé un contrat de deux ans avec un propriétaire mais au bout de sept mois, je suis tombé malade. Il n’a rien voulu comprendre, il m’a retiré la moto, lorsque j’étais hospitalisé. Sur les sept cent cinquante mille (750.000) francs CFA, je lui ai payé trois cent mille. De mon retour de l’hôpital j’ai entamé des démarches. Il ne me donne que de faux rendez-vous. J’ai eu à le convoquer au commissariat, mais comme il n’y a aucun papier certifiant notre contrat, je n’ai pas eu gain de cause», dit- il d’un ton amer.
Paul, quant à lui s’est fait dérober sa moto, une nuit à Totsi, banlieue nord-ouest de Lomé. Malgré sa nuque ouverte par un coup de gourdin ou de machette et plusieurs mois d’hospitalisation, son patron n’a rien voulu savoir.
«Après mes soins, il m’a convoqué pour complicité de vol de moto. Heureusement pour moi, le jour qu’on a voulu m’enfermer au commissariat central, j’y ai heureusement retrouvé et reconnu mon agresseur, mis en garde pour le même délit. J’ai quand même passé soixante douze heures en détention. La moto a été retrouvée mais je n’ai pas été remboursé, ni maintenu », déclare t-il avec beaucoup de peines.
Tandis que certains propriétaires à l’instar de ceux de Silva et de Paul exploitent les conducteurs de taxi moto, d’autres par contre sont compatissants. C’est le cas de M. Jean E., propriétaire d’un important parc de moto.
Un investissement rentable
A Nyékonakpoè, un ancien quartier de Lomé, il est à peine 6 heures, dans la grande cour de M.Jean, un retraité, une dizaine de motos attendent d’être enfourchées. En ce mardi 19 octobre, la fraîcheur matinale tarde à se dissiper. Avec ses 70 ans et une taille d’un mètre soixante, ce monsieur garde encore une certaine vigueur. Pour aider les jeunes sans emploi, il a investi dans les taxis motos. «C’est un bon investissement et c’est une manière pour moi d’aider la jeunesse. Je leur confie des motos qu’ils me remboursent au double du prix d’achat sur une durée de deux ans », explique t-il. Avec eux, je signe un contrat en bonne et due forme que je respecte. C’est une activité lucrative. Au bout du compte tout le monde est satisfait, confie –t-il.
Parmi ses employés, il y en a qui sont de mauvaise foi. Il arrive en effet que certains, après quelques temps disparaissent avec la moto. Et, à défaut du remboursement par la caution c’est le propriétaire qui est perdant. «Ce sont eux –mêmes conducteurs, qui nous obligent à ne plus leur faire confiance. Ils sont pour la plupart malhonnêtes», conclut le retraité.

Accès à Internet
2 milliards d’internautes en 2010
Le dernier rapport de l'Union Internationale des Télécommunications (UIT), stipule que le nombre d'internautes dans le monde a doublé au cours des cinq dernières années et franchira la barre des deux milliards en 2010. Le nombre de personnes ayant accès à l'Internet à domicile est passé de 1,4 milliard en 2009 à près de 1,6 milliard en 2010. Sur les 226 millions de nouveaux internautes arrivés sur la toile en 2010, 162 millions seront des habitants de pays en développement, pays où le nombre d'utilisateurs croît très rapidement. D'ici la fin de l'année, 71% de la population sera en ligne dans les pays développés, contre 21% de la population dans les pays en développement. En outre, 65% des habitants bénéficient d'un accès Internet à domicile dans les pays développés, contre seulement 13,5% dans les pays en développement, où l'accès Internet dans les écoles, sur les lieux de travail et dans les lieux publics est d'autant plus crucial. Les différences entre les régions sont importantes: 65% des Européens sont en ligne, contre seulement 9,6% des Africains.
Si l'Internet à haut débit reste inaccessible pour de nombreux habitants des pays à faible revenu, la téléphonie mobile devient quant à elle ubiquitaire, plus de 90% de la population mondiale ayant désormais accès à un réseau mobile. Les nouvelles données publiées par l'UIT indiquent que, sur les 5,3 milliards d'abonnements mobiles estimés pour la fin de l'année 2010, on en comptera 3,8 milliards dans les pays en développement.
La tendance à privilégier les applications (mobiles) de données par rapport aux applications vocales est reflétée par le nombre croissant de SMS (messages texte) envoyés, qui a triplé au cours des trois dernières années pour atteindre le chiffre vertigineux de 6,1 mille milliards en 2010. En d'autres termes, près de 200 000 messages texte sont envoyés chaque seconde.
D'une façon générale, si le prix des services TIC diminue, celui de l'accès Internet à haut débit reste quant à lui prohibitif, en particulier dans les pays en développement à faible revenu. En 2009, une connexion large bande fixe (filaire) de base coûtait en moyenne 190 PPP$ (parité de pouvoir d'achat en USD) par mois dans les pays en développement, contre seulement 28 PPP$ dans les pays développés. Les services cellulaires mobiles, en revanche, sont bien plus abordables, avec un coût mensuel moyen de 15 PPP$ dans les pays en développement contre près de 18 PPP$ dans les pays développés. Le prix relatif des services TIC (en particulier des services large bande) est le plus élevé en Afrique, région où les niveaux de revenu sont les plus faibles. Cette région accuse un certain retard en matière d'accès large bande: bien que les abonnements soient en augmentation, le très faible taux de pénétration (moins de 1%) du large bande fixe illustre les difficultés considérables qui restent à surmonter pour élargir l'accès Internet à haut débit et à haute capacité.
Les Nations Unies ont proclamé le 20 octobre 2010, Journée mondiale de la statistique. La célébration de cette journée vise à faire reconnaître l'importance des statistiques nationales et internationales; il s'agit de sensibiliser le public aux statistiques officielles et de renforcer sa confiance dans ces données.
Dans le système des Nations Unies, l'UIT est la principale source de données et de statistiques sur les TIC comparables au niveau international.
Internet est arrivé au Togo en 1998, le pays faisant partie des tout premiers ayant eu accès au réseau mondial grâce à Café Informatique.
Depuis, en dépit d’une forte augmentation du nombre des utilisateurs, la connexion reste très erratique et parfois trop lente pour permettre le téléchargement de gros fichiers. Mais tous ces problèmes seront résolus à l’horizon 2012, le pays aura ainsi accès à la fibre optique par le réseau sous-marin via l’opérateur français Alcatel.

© L’Union du 22 octobre 2010

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