Lu lundi dans la presse

L’ouverture demain du procès pour atteinte à la sûreté de l’Etat continue lundi de faire couler beaucoup d’encre.

"Face aux conditions d'hygiène exécrables, Kpatcha Gnassingbé souhaite aller ailleurs", titre Le Correcteur qui revient sur la demande de ses avocats qui ont souhaité que leur client ne soit plus détenu à l’Agence nationale de renseignement (ANR), mais à la prison civile de Lomé, comme les autres co-accusés d’ailleurs.

Liberté affirme que "les hommes du colonel Massina (patron de l’ANR, ndlr) ont pris d'assaut la prison civile de Lomé après le transfèrement des détenus".

Le Médiateur affirme que Kpatcha Gnassingbé « est en train de négocier un règlement à l'amiable". Le journal cite le député de la Kozah qui avait déclaré en 2009 aux enquêteurs "Je reste convaincu qu'un autre groupe voulait renverser le président de la République, nous autres, nous ne voulions pas le renverser, seulement le déposer et assumer la transition".  

"Pendant longtemps on a abusé de l'opinion en faisant croire au public que les prévenus recevaient des sévices corporels et des tortures de tous genres des agents de l'ANR, leur comparution, tout en bonne forme a démontré le contraire", écrit pour sa part Le Contemporain

Même tonalité à la Lettre de la Kozah. "Les détenus ont comparu visiblement en bonne forme, contrairement aux informations alarmistes distillées dans l'opinion les faisant passer pour des mourants".

Ce périodique note par ailleurs que "les conditions sont favorables pour un procès juste et équitable et dans le respect du droit des accusés". 

Le patriote pense publie un extrait du procès verbal dressé par les enquêteurs en avril 2009 lors de la tentative de coup d’Etat. "L'arsenal de guerre saisi le 15 avril 2009 au domicile de Kpatcha Gnassingbé ne laisse aucun doute sur son emploi", lit-t-on dans le PV.