Désinformation, attaques personnelles, diffamation, appels à la violence et à la haine tribale sont quelques uns des griefs fait à la presse privée par la Haute autorité de l'audiovisuelle et de la communication (HAAC). Un simple lecteur comprendra les préoccupations de l’institution en parcourant les dizaines de titres publiés chaque jour au Togo.
Dans un communiqué diffusé hier, la HAAC observe une « violation systématique des dispositions du Code de la presse » et un manque total d’objectivité et d’impartialité.
L’Autorité note des « manquements graves et répétés dans le traitement et la diffusion de l'information ».
Une piqure de rappel a été effectuée sur certains responsables dont les directeurs du Triangle des Enjeux, de Liberté, du Correcteur, de Tribune d'Afrique et de Radio Légende FM, convoqués mardi au siège de l’institution.
Mais ils ne sont pas les seuls à prendre des libertés avec la déontologie. Le phénomène touche de nombreux journaux et radios.