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Nouveau guide d’affaires consacré au Togo

Signe d’un attrait retrouvé pour le Togo, plusieurs éditeurs étrangers proposent des guides touristiques ou économiques consacrés au pays. L’Union, paru vendredi, indique qu’un nouvel ouvrage vient de sortir. « Ebizguides Togo » s’adresse aux hommes d’affaires en leur proposant une info complète sur le Togo, ses potentialités et les outils juridiques et pratiques pour s’y implanter. Ce guide est réalisé par une société française spécialisée dans la réalisation de publi-reportages diffusés dans certains quotidiens et magazines en Europe.

Voici une sélection d’articles publiés par L’Union
Verbatim
Personne pour les séparer

Ils sont revenus bredouille de Ouagadougou après un nouveau round de discussion inter togolaise. Les acteurs politiques togolais s’étaient retrouvés lundi dernier devant le facilitateur Blaise Compaoré pour trouver une chance à leur nouveau duel politique dans le cadre du scrutin présidentiel de février 2010. Tout le monde le sait déjà, le mode de scrutin divise fantastiquement la classe politique.
En effet, il s’agit au départ d’une revendication unilatérale de l’Union des Forces du Changement (Ufc) qui, après s’être accordée avec toutes les autres principales formations politiques dans le processus électoral, fait un virage spectaculaire à 180% réclamant corps et âme un mode de scrutin à deux tours.

Elle sera suivie dans sa maladresse politique, maladresse constatée par de nombreuses réactions, par le Comité d’Action pour le Renouveau (Car) et par d’autres partis politiques dont les leaders sont taxés de "prostitués politiques" par certains citoyens et rejointe par une autre catégorie de politiques internationalement reconnus comme "hypocrites." Le suivisme des "prostitués" et "hypocrites" ne leur permet pas de participer aux discussions, surtout que le leader de l’Ufc ne veut plus voir d’autres interlocuteurs en face du Rpt que les deux partis de l’opposition parlementaire. Avançons !
Le président du Faso, Blaise Compaoré a renvoyé les protagonistes togolais, le parti au pouvoir, le Rpt d’une part et l’opposition composée de l’Ufc et du Car de l’autre, à une nouvelle phase la semaine prochaine. Une décision consécutive aux chaudes empoignades dans les discussions. De ce fait le consensus était difficile à obtenir. L’opposition pensant que la modification du mode de scrutin étant encore possible par une négociation politique, met la pression très forte. Pour elle, le mode de scrutin à deux tours garantit l’équité et la transparence de l’élection. Le Président du Car a martelé "nous pensons qu’il faut absolument revenir au mode de scrutin de 1992 avant que nous puissions aller à l’élection présidentielle dans l’apaisement."

Tandis que la majorité présidentielle soutient qu’elle ne s’en tient qu’à la légalité constitutionnelle. Elle estime ne pas se fier à un mode quelconque de scrutin sauf aux dispositions de la constitution en vigueur, imposant un scrutin à un seul tour. C’est pourquoi, Solitoki Esso, le Secrétaire général du Rpt souligne que: "nous estimons que le scrutin à un tour ne remet pas en cause la transparence de l’élection."
De ses positions tranchées, comment peut-on obtenir le consensus autour du mode de scrutin ? D’avis d’observateur de la vie politique du Togo, il sera difficile de convaincre les deux parties sur le sujet. L’une voulant violer les dispositions de la CEDEAO sur les révisions constitutionnelles en deçà des six mois avant un scrutin. Et l’autre tenant dur comme fer la constitution. Le facilitateur a alors du pain sur la planche.

Application du Traité révisé de l’OHADA
Le parlement entérine la volonté du gouvernement

Le projet de loi autorisant la ratification du Traité portant révision du Traité relatif à l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA) est adopté ce 14 décembre 2009 par le parlement togolais. Le texte avait été adopté en conseil des ministres le 30 septembre 2009. Il s’agit de régler les insuffisances apparues dans l’organisation et le fonctionnement de l’OHADA, en vue de doter l’organisation d’une haute instance politique capable de lui insuffler une dynamique nouvelle, réviser certaines dispositions du préambule et du Traité donnant prétexte à l’interprétation erronée selon laquelle l’OHADA est «une organisation fermée des pays africains francophones ou de la zone franc» alors que celle-ci est ouverte à toute l’Afrique. Plus est, les règles et les institutions sont adaptées aux exigences d’une plus grande efficacité, notamment les dispositions relatives aux langues de travail, au nombre de juges, etc. Ainsi, le français, l’anglais, l’espagnol et le portugais sont retenus comme langues de travail de l’OHADA.

Autre exemple, tous les arbitres de la Cour commune de justice et d’arbitrage (CCJA), dans l’exercice de leurs fonctions, jouissent des mêmes privilèges et immunités diplomatiques que les fonctionnaires de l’OHADA. Les immunités et privilèges peuvent être levés par le Conseil des ministres, selon les circonstances. En outre, les juges ne peuvent être poursuivis en dehors de l’exercice de leurs fonctions qu’avec l’autorisation de la Cour.
Saisie par la voie du recours en cassation, la Cour se prononce sur les décisions rendues par les juridictions d’appel des Etats parties dans toutes les affaires soulevant des questions relatives à l’application des actes uniformes et des règlements prévus au Traité à l’exception des décisions appliquant des sanctions pénales. L’incompétence manifeste de la Cour peut être soulevée d’office ou par toute partie au litige in limine litis.
Il est institué par l’article 41 un établissement de formation, de perfectionnement et de recherche en droit des affaires dénommé Ecole régionale supérieure de la magistrature (ERSUMA), rattaché au Secrétariat permanent qui est l’organe exécutif de l’OHADA et son représentant vis-à-vis de l’extérieur (article 40).

Après les retards du début
La révision électorale s'effectue suivant les consignes

Visiblement, c’est une phase de tout repos pour les opérateurs de saisie et les membres des comités de listes et cartes (CLC) pour ce début de révision des listes électorales de 2007. Les seuls signes de reconnaissance étant les listes affichées et les éléments de la Force spéciale élection présidentielle de 2010 (FOSEP) identifiables par leur brassard blanc. Au premier jour du 14 décembre 2009, l’opération est marquée par un retard dans la disponibilité du kit électoral dans certains centres, des fiches d’identification des nouveaux électeurs dans d’autres.

Les responsables, eux, ont répondu à l’appel. Tout sera finalement au point dans l’après-midi, pour véritablement être à jour dès le second jour. Depuis lors, un tour dans différents centres de révision fait constater que les populations ne se bousculent point. Pour quelques responsables, le message ne semble pas passer pour réveiller les futurs candidats à l’exercice du droit de vote le 28 février prochain. Ce qu’atténuent d’autres : l’on ne se bouscule guère parce que beaucoup savent déjà que leur nom est maintenu pour avoir voté en octobre 2007. A tout ceci vient s’ajouter un facteur non négligeable : les premiers jours coïncident avec des jours ouvrables où la préoccupation veut que l’on cherche d’abord de quoi nourrir la famille.

En général, c’est la sérénité dans les établissements scolaires qui servent pour la circonstance. Au constat, les consignes sont respectées ; les membres se concertent pour valider tel ou tel cas. En témoigne cette aventure vécue ce 16 décembre à l’école primaire Aflao Gakli : un jeune homme, visiblement en âge de voter, se pointe pour se faire inscrire, sans détenir une pièce d’identité (carte nationale ou passeport). Avec la précision qu’il n’a pas opéré de choix lors des législatives de 2007. Cette fois-ci, étant employé dans un atelier où il ne dispose pas de son temps, il s’échappe entre deux absences de son patron et a pour simple preuve la présence d’un ancien maître d’école qui est le responsable du bureau. Ce que ce dernier n’a pas nié. «Ah, c’est mon ancien élève. Mais tu n’as même pas de certificat de nationalité à défaut de la carte ?», lui a-t-il directement répliqué. Et de lui conseiller de repasser un autre jour avant la fin de l’opération avec ledit certificat qui est laissé à la maison.

Face à un autre cas, il a été opposé une fin de non-recevoir lorsqu’un citoyen s’amène seul pour réclamer la radiation d’un parent décédé. Seulement la preuve n’est pas faite avec un acte de décès dûment établi. On avance que le décès s’est survenu à domicile. Et le chef du quartier n’a pas les arguments pour témoigner. Au finish, on aura compris que les consignes sont respectées pour ne pas laisser place à la fantaisie.
Vraisemblablement, la seule fausse note qui fait lire la déception chez certains citoyens reste le cas des transferts sollicités. Pendant qu’aucune restriction n’est précisée par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), des membres des CLC avancent l’argument de la distance pour refuser certains transferts, tout en précisant que cela n’est pas interdit par l’institution mère. En exemple, ils disent que l’électeur qui a déménagé d’un quartier à un autre (tout en restant à Lomé) doit faire l’effort de retourner dans son ancien centre de vote le jour de l’élection. Parce que ce qui pourra se comprendre, c’est lorsqu’on quitte une préfecture ou une zone électorale à une autre.

Et le risque en est qu’on peut créer inconsciemment des forts taux d’abstention le jour du scrutin car, sous un prétexte personnel, l’électeur a le droit de refuser de s’éloigner de sa nouvelle résidence le 28 février 2010. Habituellement, dans la tradition du vote, chacun a en tête de maintenir la proximité pour ne pas trop peiner en cas de… Interrogée hier par notre rédaction, une source de la CENI parle plutôt de zèle puisque les CLC reconnaissant au même moment n’avoir reçu aucune injonction de l’institution en charge de l’organisation et de la supervision de l’élection.

Au demeurant, on encourage plutôt des gens à mentir de n’avoir jamais eu de carte par le passé. Ce qui augmentera le taux de doublons au moment de la centralisation finale. Et aux dernières nouvelles, dans un centre à Ablogamé, un citoyen s’est fait délivrer sa carte sans présenter de pièce d’identité. Cet exemple, s’il est multiplié, peut laisser libre cours à des suspicions. La CENI devra recadrer les CLC avant la fin des opérations dans la zone 1.

Réalisation des pistes rurales dans les zones de culture
Le ministre Bawara avertit : Pas de complicité tolérable entre entreprises et bureaux de contrôle

Devant les récriminations des populations, premières bénéficiaires des pistes rurales, le gouvernement par l’entremise de Gilbert Bawara, ministre de la Coopération, du développement et de l’aménagement du territoire, a rencontré les entreprises qui exécutent les travaux et les cabinets qui doivent contrôler. La qualité des pistes réceptionnées était mise sur la table. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que le ton du ministre a été sec et direct. Les invités s’y sont facilement retrouvés. Preuve : ils n’ont posé aucune question, justification ou doléance à la fin. Pour la dernière vague des ouvrages, le Togo se fixe en zone de culture de coton 191 km à réhabiliter pour plus de 2 milliards de francs Cfa et, en zone café/cacao, 88 km pour plus du milliard. Le tout pour la fin juin 2010. Lire le speech improvisé de Gilbert Bawara ce 17 décembre 2009.
« Ces derniers temps, je n’ai pas maintenu la pratique que j’avais instaurée au tout début de vous rencontrer avant le démarrage effectif des travaux. Mais, comme cette fois-ci, c’est la dernière campagne des pistes rurales en zones de production café/cacao et de coton et vu l’importance que le gouvernement y attache, je suis tenu à vous rencontrer ce matin pour m’assurer que nous sommes sur la même longueur d’onde, en ce qui concerne ce qui est attendu des uns et des autres. Et pour cela, je vais être tout simplement très bref.

Il se fait que la plupart des entreprises, sinon toutes les entreprises et les bureaux d’étude et de contrôle, vous êtes des Togolais. Ce n’est donc pas sans objet que je dois vous rappeler l’importance que le gouvernement et surtout la population attache à ces pistes rurales comme un des aspects fondamentaux pour la relance de la production agricole. Donc, vous ne devez pas prendre votre tâche seulement du point de vue contractuel, parce que vous avez des contrats avec le gouvernement et l’Union européenne, mais vous devez le prendre aussi comme des citoyens soucieux de contribuer aux efforts du gouvernement en vue de la relance de la production agricole et la satisfaction à la sécurité alimentaire. Il m’arrive de sillonner le pays et je sais à quel point les zones de production agricole notamment les zones de café/cacao et de coton sont très délabrées, et le désenclavement de ces zones est capital. Donc, je voudrais que vous preniez votre travail à cœur.

Le gouvernement, avec l’appui de l’UE, a consenti beaucoup d’effort en direction des producteurs de coton a apurer les arriérés des producteurs à plus de 23 milliards de francs Cfa et a créé une nouvelle société de coton dans laquelle les producteurs sont partie prenante à part entière, puisqu’ils sont actionnaires de la société d’économie mixte et que leur part capital a été libéré avec la contribution de l’UE ; des subventions leur ont été accordées pour renforcer leur capacité à apporter une contribution signification dans ce processus. Il vous appartient aussi d’apporter votre contribution à ces efforts, en vous assurant que le travail qui sera fait soit de bonne qualité.

Sur le plan de la qualité, les bureaux d’étude et de contrôle qui seraient défaillants dans le contrôle scrupuleux des travaux sont considérés comme des complices éventuels des insuffisances qui seraient constatées. Il y a des défauts qui étaient constatés et qui ne sont pas dûment relevés par les bureaux de contrôle et donc je les tiens comme des complices des entreprises. Il faut que ce soit très clair. On attend des bureaux de contrôle qu’ils fassent leur travail scrupuleusement, et éventuellement qu’ils fassent les observations nécessaires et à temps utile pour que les entreprises puissent corriger les défauts lorsqu’ils sont constatés en cours de réalisation. Si pour une raison ou une autre, des défauts ne sont pas relevés, ou qu’ils sont relevés mais pas corrigés ou dissimilés, je considère que les bureaux de contrôle sont complices.

Quant à vous, les entreprises de réalisation de ces travaux, je pense que le cahier de charges est très clair. Dans notre pays, des pluies viennent parfois nous créer des surprises et ravagent les travaux que nous avons réalisés. Mais ne comptez pas sur les pluies pour être des recours : vous réalisez mal les travaux et vous vous dites que comme la pluie viendra tout ravager, on va dire que c’est la pluie qui a détruit les travaux, alors que les travaux ont été mal faits. Ça ne vous sera pas d’un secours. Essayez de travailler en citoyens honnêtes et en entreprises compétentes. Si, du côté du gouvernement, nous essayons d’assurer une promotion de l’entreprenariat national, de faire en sorte que vous puissiez contribuer aux appels d’offre qui sont lancés, il vous appartient de votre côté de démontrer que vous voulez vraiment apporter votre part et le faire dans des conditions très honnêtes.

Donc, je tiens à ce que, aussi bien pour les bureaux d’étude et de contrôle que pour les entreprises, le cahier de charges qui a été spécifié dans le dossier d’appel d’offre soit scrupuleusement respecté. Et nous serons intransigeants là-dessus.

En troisième lieu, nous sommes en train d’approcher les périodes de fêtes et il sera peut-être difficile de vous dire de commencer les travaux dans les jours qui viennent. C’est pourquoi j’ai demandé à la cellule STABEX de faire en sorte que vous ayez un minimum de temps nécessaire pour prendre les dispositions techniques, financières et matérielles pour que les travaux puissent commencer immédiatement après la fête de Nouvel An. Nous espérons que, vers les 4 et 5 janvier, vous serez sur le terrain en train de commencer les travaux. Vous avez 6 mois à les réaliser. Je ne suis pas enclin, moi, à signer quoique ce soit prolongeant la durée de réalisation des travaux. De la même manière que je ne suis pas enclin, après que les dossiers d’appel d’offre ont spécifié les cahiers de charge, que vous avez fait les offres financières, à voir que des gens aient sous-estimé, éventuellement, l’ampleur des ressources qui étaient disponibles en espérant qu’en cours de chemin, vous allez demander des avenants. Parce que les soumissions ont été faites en conséquence de cause.

Je souhaite que les délais soient respectés et que la qualité des travaux soit aussi scrupuleusement respectée.
Il m’est arrivé de constater que les entreprises, sur le terrain, ont mobilisé les populations, parfois comme des ouvriers sur leurs chantiers, ont effectué les travaux et ont détalé sans satisfaire pleinement les gens qui ont été recrutés comme contractuels sur le terrain. Je vous encourage, dans les localités où vous travaillez, à vous appuyer sur la main d’œuvre locale pour que les bénéficiaires des ouvrages que vous allez réaliser se sentent impliqués et concernés.

De même, travailler avec les autorités locales, qu’elles soient les chefs traditionnels, les chefs de canton, les chefs religieux, les ONG, les associations, pour les responsabiliser concernant l’entretien et le maintien des ouvrages qui vont être réalisés. C’est leur bien ; elles ont le devoir et la responsabilité d’en assurer le bon usage et l’entretien.
En contrepartie, assurez-vous que ces gens soient payés convenablement. Travaillez en bonne intelligence avec les populations. Assurez-vous en début de travaux de réaliser les déviations qui doivent être faites parce qu’il est également arrivé de constater à certains endroits que des entreprises commencent les travaux en faisant juste une petite piste de déviation qui ne permet pas aux gens de circuler, notamment aux véhicules.

En coordination avec le ministère des travaux publics notamment la direction des pistes rurales et le ministère de l’Agriculture, nous allons suivre attentivement l’évolution des travaux. Et du côté de la délégation notamment de la cellule STABEX, je vais veiller à ce que les avances soient données à temps pour que les gens ne trouvent pas de prétexte pour ne pas bien exécuter les travaux. Je suis parmi les défenseurs de l’entreprenariat togolais, mais je suis également partisan de ceux qui estiment que lorsqu’on a donné sa chance à une entreprise, une, deux ou trois fois, et que la qualité de la prestation n’est pas au rendez-vous, il faut être honnête et dans l’intérêt général disqualifier cette entreprise ou ce bureau de contrôle pour la prochaine fois. Ne soyez pas complaisant avec la qualité, moi je ne serai pas complaisant avec le contrôle. Les entreprises et les bureaux de contrôle ne sont pas les mêmes entités. Il ne doit pas y avoir de complicité entre eux ».

Le Monde des affaires au Togo
La maison eBizguides lance un guide consacré au Togo

Le Togo a désormais son guide touristique eBizguides. Le lancement officiel de cet outil nécessaire aux hommes d’affaires a eu lieu mardi à Lomé. Avec un contenu d’environ 200 pages, eBizguides Togo contient des informations générales sur le Togo (l’histoire, la culture), son économie avec une sélection des cent meilleures entreprises et les loisirs.
« eBizguides Togo met en avant les opportunités d’affaires existantes au Togo, les réussites économiques et le potentiel touristique, en fournissant aussi des informations pratiques afin de s’assurer que ceux qui viennent pour affaires au Togo aient aussi accès aux outils et aux ressources appropriés pour prospecter ou s’installer efficacement », a déclaré Sofia Marn, Chef de Projet eBizguides. Et représentante du PDG de World Investment News.

Pour Sofia Marn, eBizguides met un accent particulier sur le continent africain parce que les informations sur les opportunités d’affaires y sont rares, mais aussi parce que « les gens ont tendance à voir l’Afrique comme un seul pays, avec les mêmes problèmes de corruption, de famine, guerres etc. dans nos eBizguides, nous essayons de représenter l’immense diverses et les énormes opportunités de l’Afrique tant au niveau économique que culturel afin de changer cette perception »

« Ce document non seulement vient grossir le nombre de ceux que nous disposons déjà dans nos bibliothèques et libraires mais pour renseigner surtout sur le potentiel qu’offre le Togo en terme d’investissement », a déclaré, de son côté, Mme Charlotte Lawson-Body, attachée de presse au ministère de la Communication et de la Culture avant d’exhorter les hommes d’affaires à se saisir de ce guide pour tirer le haut l’économie.
eBizguides est une nouvelle maison d’édition qui produit les premiers guides destinés aux business globe-trotters, voyageurs d’affaires. Depuis sa création en 2000, il s’est focalisé sur les hommes d’affaires intéressés par les marchés émergents et en développement.

Le Togo est le deuxième pays de l’Afrique de l’Ouest après la Côte d’Ivoire à disposer de son guide. L’Algérie, l’Angola, le Cameroun, le Cap Vert, l’Egypte, le Ghana, le Kenya, la Libye, l’île Maurice, le Mozambique, la Namibie, le Nigeria, la République Démocratique du Congo, le Rwanda, la Slovaquie, le Soudan, la Syrie, la Tanzanie, la Gambie et la Zambie ont déjà leur guide.
La collection va bientôt s’agrandir avec la publication des guides sur la Colombie, la Guinée Equatoriale, la Guinée Bissau, le Maroc et la Sierra Leone.

Contre les publicités mensongères
L’Autorité impose un certificat de contrôle des produits
Plus que quelques jours pour faire le ménage au sein de ce que le ministre chargé du Commerce et de la promotion du secteur privé a décidé de qualifier de «publicité mensongère» sur les produits. En fait de publicité, c’est la qualité des produits concernés qui est mise en doute. La pratique a assez duré. A compter du 1er janvier 2010, les agences de publicité ont l’obligation «d’exiger de leurs clients la présentation du certificat de contrôle avant toute production de spot publicitaire».

La décision est relayée par un arrêté en date du 26 novembre 2009 du ministre Guy Madjé Lorenzo rappelant aux opérateurs économiques que «la pratique de la publicité mensongère constitue une pratique anticoncurrentielle». Pas de certificat de contrôle, point de publicité, devrons-nous comprendre de la mesure du ministre Lorenzo. Un contrôle fait maison, par les services compétents de la Direction du commerce intérieur et de la concurrence qui en délivrent un papier.

L’occasion enfin pour l’autorité publique de se décider à retirer du marché de la consommation les huiles végétales douteuses qui semblent priser la destination Togo, les concentrés de tomate… les laits et les crèmes de corps pour ne citer que ceux-là. La santé publique en prend sûrement un coup.
Les contrevenants à cette disposition seront traités conformément à la loi sur la concurrence du 28 décembre 1999, prévient le ministre en charge du Commerce.

Restructuration de la Société des phosphates
Etienne Bafaï nommé président du Conseil d’administration

Sa compétence de gestion aurait certainement dicté son choix. Etienne Bafaï vient d’être nommé président du Conseil d’administration de la Société nouvelle des phosphates du Togo (SNPT). A 46 ans, un ancien de la Banque togolaise pour le commerce et l’industrie (BTCI), Etienne Bafaï avait passé 15 ans dans la boîte avant de rejoindre la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) à Dakar en 1997, où il fera office de directeur des Opérations financières et de la réglementation du Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers. Il en revenait pour prendre, en février 2008, la direction de la BTCI. Il aura la haute charge de relancer un secteur phosphatier fortement atteint par la gabégie.

Et pourtant, le phosphate togolais a encore de beaux jours devant lui. En témoigne l’investissement financier et humain que la nouvelle gestion s’emploie à faire. Dans sa phase actuelle, «le Togo peut jouir de son phosphate pendant 10 ans», nous avait-on indiqué à la Société nouvelle des phosphates du Togo (SNPT). Mais l’on ajoute, pour ce qui concerne «la couche carbonatée» – jusqu’ici non exploitée –, que le pays en a encore pour 100 ans au moins, une couche estimée à plus de 3 milliards de tonnes.

Aujourd’hui, le Togo ne produit qu’entre 800.000 et 1.000.000 de tonnes de phosphates par an, contre plus de 3.000.000 de tonnes les années 80, avec un outil de production totalement désuet. Pour relever la pente, plusieurs mesures sont prises dans ce sens depuis 2007. Outre la compression du personnel pléthorique, en janvier, et la réparation graduelle de l’outil de production, la société a engagé un audit comptable et stratégique, avec l’appui de la Banque mondiale et des grandes maisons d’audit. Ajouté à cela un autre audit financier, pour dégager des lignes de stratégie. En fonction de celles-ci, et l’analyse comparative de ce qui se fait sur le marché international, la SNPT va pouvoir faire un choix : privatiser la société, ou rentrer en partenariat ou en joint-venture pour la renforcer davantage. On annonce déjà des propositions de partenaires potentiels intéressés par la transformation du phosphate togolais en engrais ou en acide sulfurique.

En termes de ressources humaines, il est prévu de mettre l’accent sur la formation et la réactualisation des connaissances des 1.626 employés – techniciens, administratifs et gestionnaires compris – qui restent à la date d’aujourd’hui. Les connaissances sont sans doute vieillissantes, alors que la modernisation est de mise afin de permettre à la SNPT d’atteindre les objectifs fixés, et surtout de supporter la rude concurrence sur le marché international. En réponse aux départs à la retraite, il est prévu de rajeunir l’équipe à moyen et long termes. Pour tous ces programmes, la société publique des phosphates envisage d’investir près de 26 milliards de francs Cfa cette année. Et un peu moins les années qui suivent au fur et à mesure que des résultats sont obtenus dont la rénovation de l’outil et l’augmentation de la production.

Insalubrité dans la ville de Lomé
Le contre-amiral Adégnon fait son ménage

Le nouveau président de la délégation spéciale de Lomé se jauge. Et veut mériter son nouveau poste. Ces jours derniers, le contre-amiral Fogan Adégnon ne cesse de multiplier les appels en direction des populations de la capitale pour un « comportement citoyen ». Aux habitants, il est demandé de veiller à la salubrité de leur ville «en évitant de jeter des détritus dans les caniveaux et surtout de jeter des sachets plastiques et autres épluchures dans les rues». Là, il est évident que le maire vient de toucher ce qu’il y a de sensible et de caractéristique chez ses citadins : remplir les caniveaux – à peine curés et débouchés – de déchets ménagers. Et encore, et encore !

A une échelle plus grande, ce sont les propriétaires des épaves de camions et autres débris dans les emprises des rues de la capitale qui sont suppliés de les enlever. En termes plus clairs, les engins amortis, garés et abandonnés devant les garages-auto ou dans les rues deviennent une nouvelle préoccupation pour la mairie. Il n’y a sans doute pas que les camions.

Le seul hic, c’est que la nouvelle délégation spéciale de Lomé se sert de communiqués. Et c’est ce que détestent les Loméens, si ce n’est un avis de décès, ou d’anniversaire de décès, ou de baptême ou de mariage. Les caniveaux, c’est leurs lieux de prédilection, et les communiqués officiels n’en ont rien fait. La méthode mérite d’être revisitée, en prenant peut-être en compte les autorités des quartiers et des Comités de développement de Lomé. Idem pour les proprios d’épaves d’engins. C’est sans doute trop facile de demander aux citoyens d’enlever les épaves de leurs vieux engins. Si, au préalable, un travail n’est fait, notamment en association avec une société de casse-auto. Enlever les épaves, oui. Mais les déposer où ?

© L’Union du 18 décembre 2009

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