Internet était un outil formidable, la promesse d’un monde plus horizontal. Un vent de liberté soufflait sur le vieux monde. Et puis les ‘like’ et les ‘tweet’ sont arrivés comme une pomme dans le jardin d’Eden. Et ils ont tout emporté avec eux.
Les rumeurs, les fausses informations, l’appel à la haine se sont répandus. Une catastrophe pour la démocratie.
Dernière illustration de ce virage inquiétant, l’annonce par la réseaux sociaux de la mort de l’un des vétérans de la politique togolaise, Yawovi Agboyibo, président du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR, opposition).
Le malheureux est en pleine santé et a démenti la nouvelle lundi, mais le mal est fait.
En ces temps de tension politique, tout est bon pour les animateurs de blogs ou de pages sur Facebook. De la désinformation de base pour tenter de convaincre une audience malheureusement crédule.