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Togo-UE : une si longue histoire

Dans son édition du 31 août, l'hebdomadaire l'Union revient sur les relations tumultuseuses entre le Togo et l'Union européenne des quinze dernières années. Des relations qui se sont améliorées puis quasi-normalisées depuis l'arrivée aux affaires de Faure Gnassingbé. Le résultat d'une politique de réformes menée depuis deux ans dont le point d'orgue sera le scrutin législatif prévu le 14 octobre prochain.

##S_B##Voici une sélections d'articles parus cette semaine dans l'Union

Préparation des élections

Faure Prix d'Excellence de l'Union Européenne

L'Union européenne vient d'adresser ses félicitations aux autorités togolaises, notamment au président Faure Gnassingbé et à l'ensemble de la classe politique, pour les progrès réalisés dans la mise en oeuvre de l'Accord politique global (APG), au plan de l'organisation des prochaines élections législatives. L'institution européenne se réjouit des "progrès enregistrés" et "salue les efforts pour tenir ces élections dans les délais constitutionnels impartis". En outre, elle renouvelle son soutien au processus de réconciliation. Une porte grandement ouverte vers la reprise totale de sa coopération avec le Togo.

Les relations entre l'Union européenne et le Togo se sont dégradées progressivement depuis les années 90 où il est reproché à l'ancien régime togolais de freiner l'évolution démocratique du pays. C'est ainsi qu'en 1993, l'Ue rompt définitivement le pont de l'aide publique au Togo des suites de "violences politiques", de "violations fragrantes des droits humains". Pendant près de quatre années, le peuple togolais subit les affres d'une rupture catastrophique, humanitairement parlant.  A la veille des élections présidentielles de juin 1998, l'Ue propose une porte de sortie de ce bras de fer qui pénalise lourdement les populations. Elle conditionne alors la relance de son aide par la tenue d'élections libres et démocratiques. Malheureusement, les observateurs européens envoyés sur place dénoncent des manipulations grossières. Toutefois, le 30 juillet 1998 elle ouvre des consultations avec une délégation togolaise conduite par le Premier ministre Kwasi Klutsè. Il s'agit de la première application de la procédure fondée sur l'article 366bis de la convention de Lomé IV révisée visant les pays ACP qui sont accusés de violer les principes démocratiques et l'Etat de droit. Les consultations débouchent sur la suspension formelle de l'aide européenne au Togo, à l'exception de l'aide humanitaire.  

Un an plus tard, l'Ue désigne un facilitateur ayant pour rôle d'encourager le dialogue entre la mouvance présidentielle et les partis d'opposition pour trouver une issue à la crise et mettre en Œuvre l'accord cadre de Lomé. Cela n'aura certainement pas suivi puisque l'opposition et la mouvance présidentielle ont montré leur désaccord parfait sur la majorité des sujets à discussion.

Après une visite de Feu Gnassingbé Eyadéma à Bruxelles, les autorités togolaises décident de prendre 22 engagements concrets pour restaurer les principes démocratiques, les libertés fondamentales, les droits de l'Homme et établir un dialogue national avec l'opposition, selon une feuille de route et un calendrier précis, le 14 avril 2004. Elles engagent ainsi un nouveau dialogue avec l'opposition. Dans cette fièvre, l'Ue considère comme des "initiatives notables" de la part des autorités togolaises le dialogue national transparent, l'adoption d'un nouveau code de la presse, un meilleur accès des partis d'opposition aux médias publics ou l'accélération des jugements des prisonniers politiques en détention préventive. Elle conditionne la reprise de sa coopération à des efforts supplémentaires en matière de démocratie. Elle suspend la notification de son aide au Togo (40 millions d'euros au titre du 9ème Fonds européen de développement + 12 millions du Stabex) à la révision du code électoral dans un sens acceptable pour tous les partis togolais et à la fixation d'une date pour l'organisation d'élections législatives libres et transparentes. Les fonds ne seront débloqués et la coopération avec Lomé ne sera pleinement rétablie qu'au lendemain du scrutin législatif anticipé.   

L'arrivée au pouvoir du Président Faure Gnassingbé en Février 2005 va relancer le débat du respect des 22 engagements. Pour y parvenir, le Chef de l'Etat initie le dialogue direct avec l'opposition, se conforme aux exigences contenues dans l'Accord Politique Global, Apg, signé par l'ensemble de la classe politique. Il engage pour se faire le processus électoral dont la majorité des observateurs européens comme africains, voire américains considèrent parfaitement en bonne voie. La satisfaction de l'Ue suite au recensement électoral et surtout de la mise en Œuvre de l'Apg doit être une fierté nationale pour tous les Togolais et les interpeller en même pour conduire chacun dans son rôle le processus à bon port. Cela y va  de la reprise effective de la reprise de la coopération de l'Ue avec notre pays. Un intérêt général, soit.

En rappel, l'Union européenne reste le principal superviseur du présent processus électoral du fait d'une présence non négligeable qui se matérialise aujourd'hui par le déploiement des experts dans tous les maillons de l'organisation d'un scrutin qui se veut le nouveau point de relance de la coopération entre le Togo et ses partenaires extérieurs. Des documents  paraphés entre les autorités togolaises et l'UE ont très tôt confirmé que l'Europe enverra des observateurs pour les prochaines élections législatives dont la date officieuse soumise au gouvernement par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) reste le 14 octobre 2007. Un épilogue en somme du Programme d'Enregistrement des électeurs et d'Appui au Cycle Electoral au Togo (PEACE-Togo) qui comporte cinq composantes: Planification Stratégique et Appui Financier et Opérationnel à la CENI ; Développement des Capacités Institutionnelles à court et long terme ; Appui aux organisations de la Société Civile en matière d'observation électorale et média ; Sécurisation du processus électoral ; Opérations Post Electorales et Pérennisations des Acquis.

Processus électoral

L'Assemblée Nationale est dissoute

Le scrutin législatif pour le 14 octobre 2007

C'est l'épilogue d'un processus électoral qui se veut plus transparent avec la mise en place d'une Commission électorale nationale indépendante (CENI) regroupant les sensibilités signataires de l'Accord politique global, la recomposition de la cour constitutionnelle et surtout l'établissement d'un nouveau fichier électoral fiable et sécurisé qui passe par un nouveau recensement. Aujourd'hui, le gouvernement d'union a mis fin à la prudence qui veut qu'on avance plus une date difficile à tenir dans le temps, au regard des polémiques qui ont accompagné les deux précédentes dates annoncées.

Fini la guéguerre de la date

«Nous ne croyons pas que l'exécutif aura à revoir cette date puisqu'elle a été avancée par une institution qui est habilitée et surtout que c'est elle qui dispose de l'aspect technique de la chose. Vous aurez constaté que cette fois-ci on a pris du temps pour le faire». Cette confidence d'un ministre que nous relayions dans une précédente parution est depuis hier confirmée par le décret pris en conseil des ministres (dont les termes sont en encadré). En son temps, nous avancions que le gouvernement devrait officialiser la date avant fin août, en respect de l'article 86 du code électoral qui dispose que la campagne électorale est déclarée ouverte quinze jours avant la date du scrutin.  Mieux, comme le réitérait le président de la CENI, Tozim Potopéré, lors d'une séance d'information avec les partis politiques le 5 juillet dernier, «le décret convoquant le corps électoral doit être pris 45 jours avant la date du scrutin».

C'est dans la foulée du rituel des réunions hebdomadaires instaurées entre le gouvernement, les différents partenaires et la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour mesurer l'avancée du processus que celle-ci avait transmis la date du 14 octobre 2007.

D'aucuns diront que cela répond au voeu du facilitateur du dialogue intertogolais. Blaise Compaoré souhaitait des élections au plus tard le 22 octobre. «Le processus électoral ayant été enclenché, il reste à le finaliser. Nous espérons au regard des dispositions constitutionnelles actuelles c'est-à-dire avant la fin du mandat de l'actuelle assemblée c'est-à-dire au plus tard le 22 octobre», précisait-il dans les commentaires qui ont suivi la dernière rencontre du Comité de suivi de l'APG. Qu'à cela ne tienne, le Comité de suivi n'aura fléchi de sommer «le gouvernement togolais, et ses partenaires à mettre à la disposition de la CENI, sans délai, les moyens techniques, financiers et logistiques nécessaires au respect du chronogramme» pour tenir le challenge d'un scrutin révolutionnaire sans violence ni affrontement. Après la parenthèse incivique d'avril 2005.

Fini les doutes du recensement

Etalé entre le 16 juillet et le 19 août, le recensement électoral avec délivrance instantanée de la carte d'électeur aura été l'autre flanc qui a drainé les suspicions et les tentatives de ralentissement du processus en cours. Passé l'orage des opérateurs de saisie qui ont plus détourné et vendu les accessoires des kits d'enregistrement et du carburant ou qui ont au début bloqué le début des opérations pour réclamer l'avance sur paiement de leurs émoluments, des membres des comités de listes et cartes (de surcroît représentants des partis politiques signataires de l'APG) qui grondaient contre le paiement de 2000 francs par jour, ce sont les partis de la compétition qui ont vite conclu à un capharnaüm ou à une pagaille des opérations en cours. Arguant aisément à des inscriptions d'étrangers ou de mineurs par des préfets véreux. EN méconnaissance des textes normaux qui régissent le jeu électoral. «Il appartient aux partis politiques d'être plus pragmatiques en donnant des directives strictes à leurs militants sur le terrain pour que ceux-ci réagissent de façon appropriée à ces genres d'inscriptions frauduleuses par le dépôt systématique dans les CELI de recours en radiation, droit et pouvoir que leur confère l'article 68 alinéa 2 du code électoral», précisait à tous les coups M. AMéléwonou Essem, rapporteur de la sous-commission Sécurité de la CENI. Et depuis hier, le délai compris dans un communiqué de la CENI appelant les auteurs volontaires ou involontaires de la fraude à engager volontairement auprès de leur Commission Electorale Locale Indépendante (CELI) une procédure d'annulation de l'inscription qui les met en cause a pris fin.

En rappel, les opérations de recensement ont été précédées de trois jours de simulation avec pour but de tester le système informatique mis en place par la société belge ZETES et l'engouement des populations de continuer à s'intéresser à la chose électorale.

Il reste donc que la CENI déclenche la procédure de centralisation des inscriptions qui passe par le déboulonnage, c'est-à-dire le lessivage du fichier électoral pour en ressortir les cas de multiples inscriptions.

Les prochaines législatives coûtent environ 18 milliards de francs CFA, presque supportés par les partenaires extérieurs réunis au sein du «Projet d'Enregistrement et d'Appui au Cycle Electoral» (PEACE / 2007-2008), à raison de 2 millions d'euros pour l'Allemagne, 3 millions d'euros pour la France, 500.000 USD pour le PNUD et 100.0000 USD pour les USA. Le Togo n'ayant avancé qu'une enveloppe de 5 milliards.

ECONOMIE

Infrastructures

La BIDC finance la route Aflao-Hillacondji

La Banque d'investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) s'est engagée, il y a quelques jours, à hauteur de 20,6 milliards de francs CFA sur trois projets au profit du Togo lors de son dernier conseil d'administration. Il s'agit d'abord du projet d'amélioration de la route reliant Aflao, la frontière entre le Ghana et le Togo, et Hillacondji, frontalière entre le Togo et le Bénin soutenu pour 3,1 milliards de francs CFA. Le second projet financé concerne le secteurs des télécommunications avec une garantie de 5 milliards de francs à Togo Télécom pour son emprunt obligataire de 20 milliards à lever sur le marché financier de l'UEMOA. Et  enfin une deuxième garantie de 12,5 milliards de francs pour une mobilisation des ressources à l'extérieur.

Le mois dernier déjà, cette même banque régionale a consenti au gouvernement togolais un prêt de 10 milliards de  francs CFA pour le financement d'équipements des structures sanitaires dans le pays. Le projet a pour but de renforcer et de promouvoir la santé des populations. Notamment par le renouvellement des plateaux techniques en équipant les blocs opérateurs en ingénierie médicale et les laboratoires en anesthésie et réanimation, en fluides médicaux, en exploration fonctionnelle, en hémodialyse, en maternité, en stomatologie, en chaîne de froid et en stérilisation.

La BIDC est une institution financière internationale issue de la transformation du Fonds de Coopération, de Compensation et de Développement (FCCD ou fonds de le Cedeao) dont la création a été consacrée par le traité instituant la CEDEAO. Depuis le 4 mai dernier,  la BIDC s'est désormais substituée à ces entités au regard de leurs droits et de leurs obligations.

Dans les faits, la BIDC nouvelle formule est dirigée par un président assisté de deux vice-présidents, l'un chargé des opérations des finances et des services institutionnels et l'autre chargé des opérations. La nouvelle structure comprend deux guichets : le premier est dévolu à la  promotion du secteur privé et des sous-secteurs commerciaux de l'espace CEDEAO, le second finance le secteur public, notamment les projets d'infrastructures économiques de base et d'allègement de la pauvreté.

Oléagineux

NIOTO double son capital

Confrontée à une concurrence monstre et à des difficultés financières énormes, la Nouvelle Industrie Oléagineuse du Togo (NIOTO), par le biais de ses actionnaires, a décidé à sa dernière assemblée générale extraordinaire de se refaire une santé financière. Les  actionnaires ont opté pour l'augmentation du capital de la société qui passe de 4,99 milliards de francs à 11,69 milliards de francs FCFA. Cette hausse du capital se fera par l'émission de 669.647 actions numéraires de 10.000 francs, soit 6.696.470.000 francs. La souscription réservée aux  actionnaires, qui a démarré le 23 août dernier, sera close le 23 novembre prochain.

Héritière de deux sociétés privatisées en 1987, Nioto est une entreprise à capitaux euros-togolais (notamment Dagris  59% ; Sotoco  23% et d'autres privés togolais et européens) employant, en moyenne journalière, trois cents cadres, agents de maîtrise et ouvriers. En 2006,  elle a réalisé un chiffre d'affaires de 10,43 milliards de francs FCFA. Dans ses installations, constamment modernisées (plus de 17 milliards de francs CFA d'investissements au total), Nioto fabrique, à partir de matières premières locales, des huiles alimentaires aux normes internationales. Elle produit, en particulier, sous la marque Queen's, de l'huile alimentaire extraite des amandes de graines de cotonnier. Nioto est également spécialiste de la trituration des amandes de karité; elle produit et commercialise, notamment sur le marché international, du beurre brut lavé ou, selon la demande, du beurre neutre.

Depuis 2001, Nioto est engagée dans un partenariat avec la société hollandaise Loders Croklaan, acteur dominant du marché mondial du karité. Cet accord qui s'est approfondi en 2004 avec l'entrée de Loders au capital de Nioto fait de Nioto la principale unité de trituration de karité en Afrique de l'ouest. D'autre part, Nioto commercialise de l'oléine importée qu'elle distribue également dans les pays de la sous-région. Après des débuts fastes, la société  connaît depuis plusieurs années des difficultés financières liées à la concurrence d'autres marques d'huile importée et l'insuffisance de matières premières, notamment les graines de coton qu'elle achète à la Société togolaise du coton (SOTOCO).

Phosphates

Le  groupe français Roullier se positionne

Le 14 mai dernier, le gouvernement décidait de dissoudre IFG-Togo et de créer la Société nouvelle des phosphates du Togo (SNPT). Cette énième société étatique qui sera dotée d'une gestion rigoureuse et transparente devra relancer la production tombée à son plus bas niveau historique. Estimés à plus de 100 milliards de francs FCFA, les passifs laissés par l'OTP et l'IFG-Togo brouillent encore la visibilité de cette nouvelle entité Selon des services techniques du ministère des Mines, il faut près de 40 milliards de francs CFA pour la réhabilitation des machines et autres matériels.

La Banque Islamique de Développement (BID) semble être disposée pour couvrir cette remise à niveau des installations par un prêt. Les premiers responsables de cette banque ont d'ailleurs séjourné au Togo le mois dernier et ont eu des entretiens très poussés avec le gouvernement. Puis, c'est le tour du puissant groupe familial Roullier basé à Saint Malo, en France, qui ambitionne de reprendre les ruines de l'OTP. Les responsables du groupe se sont entretenus à ce sujet à plusieurs reprises avec les autorités togolaises.

Créé en 1959, le Groupe Roullier a développé ses activités dans quatre secteurs : l'agrofourniture (fertilisation, engrais, amendements calcaires, spécialités zootechniques), l'agrochimie (produits industriels, hygiène et détergents), le grand public (charcuterie, produits de mer) et les technologies marines (armement naval, algues…). En 2006, le groupe Roullier a réalisé un chiffre d'affaires de 1,2 milliard d'euros. Présent dans 35 pays et regroupant 5590 collaborateurs à fin 2006, dont plus de la moitié à l'international, le Groupe Roullier dispose de plus de 60 sites de production en Europe et sur le continent américain. Grâce à l'importance de ses capitaux propres et à sa trésorerie nette, le Groupe Roullier dispose d'une capacité d'endettement intacte qui lui permet d'assurer son expansion future avec sérénité et en toute indépendance.

Coopération

Plus de 8 milliards de l'UE au monde rural et aux couches défavorisées

L'Union européenne (UE) a accordé hier, dans le cadre des reliquats des fonds STABEX 1995-1999, une subvention de 6,5 milliards de francs CFA au Togo afin d'améliorer les revenus des agriculteurs et les conditions de vies des populations rurales, par la mise en place de plusieurs programmes d'infrastructures. Les fonds STABEX 1995-1999 représentent la contribution de l'UE pour faire face aux pertes de recettes d'exportation des filières togolaises de café-cacao-oléagineux de l'époque. Mais, compte tenu de la suspension de la coopération, ces fonds n'avaient pu être utilisés. La réhabilitation des pistes rurales en zone café, cacao et coton et un programme d'hydraulique villageoise dans la région des Plateaux sont notamment les axes couverts par cette présente convention.

Par la même occasion, l'UE a accordé une autre enveloppe de 1,8 milliard de francs représentant un avenant à la convention de financement du 5è programme pluriannuel de microréalisations. Cet avenant s'ajoute aux 10 milliards de francs initialement alloués pour ce programme qui concerne la construction d'écoles primaires en milieu rural et périurbain, des forages et puits, des hangars de marchés et des appuis aux activités génératrices de revenus communautaires.

CULTURE

Vient de paraître

Togo : La vraie fausse question Nord-Sud

L'infatigable vieux Têtêvi Godwin Tété-Adjalogo se fait signaler à la rentrée par un  nouvel essai sur le Togo : La vraie fausse question Nord-Sud. Selon la quatrième de couverture, «vraie et dialectiquement fausse, la question « nord-sud » au Togo plonge ses premières et profondes racines dans la géographie, dans l'anthropologie, dans l'histoire. Elle a été manipulée, mythifiée, instrumentalisée à des fins machiavéliques par les colonisateurs et des roitelets nègres post-coloniaux. Elle a blessé la vie socio-politique du Togo, victimisant et « le Nordiste » et « le Sudiste » ». Savoir  patience garder : le vieux est habitué aux excès ; c'est son style, péremptoire et rude, la vieille école du communisme. Mais il est important de lire cet essai, la question étant vraiment importante pour qu'on ne dise pas qu'elle est vraie-fausse. Cela aura le mérite d'éclairage et d'enrichissement du débat.

Depuis des années, Tété-Adjalogo, opposant à Eyadema et  fils, écrit de nombreux livres sur la politique togolaise. Des bons et des moins bons, avec le même style excessif. Il faut courir l'acheter.

Togo : La vraie-fausse question Nord-Sud,

Essai, Editions Haho, Lomé.

© L'Union du 31 août 2007

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