‘Une injure à l’intelligence des togolais’

Le Correcteur, paru lundi, dénonce la visite au Zimbabwe du président togolais à l’occasion de l’inauguration de la ZITF à Bulawayo.

Une démarche inopportune (…) Aucun Chef d’Etat démocratiquement élu ne saurait prendre plaisir aux cotés de cette légende vivante de la dictature africaine’, écrit le journal qui fait référence à Robert Mugabe. Ce journal ignore ou occulte le fait que ‘Comrade Bob’ bénéficie d’une très forte popularité en Afrique australe.

Les travailleurs togolais ont remis dimanche un cahier de doléances au Premier ministre à l’occasion de la fête du travail. L’info est à lire dans Togo Presse et dans Togo Matin.

Toute la semaine dernière a été marquée par les festivités du 56^e anniversaire de l’indépendance du Togo. Le Combat du Peuple constate les progrès symbolisés par l’inauguration de l’aérogare, de l’aéroport ou de la mise en œuvre d’un nouveau projet d’assainissement pour la capitale. Il regrette le choix fait par le leader de l’opposition, Jean-Pierre Fabre, de boycotter les cérémonies officielles.

‘Lorsqu’on est un opposant sérieux, on ne doit pas se contenter des généralités  et des ressassements pour amuser la galerie. Fabre parle de la corruption en faisant toujours référence aux propos du chef de l’Etat… C’est triste parce que Fabre chef de file de l’opposition, c’est en vérité digne de ce pays’, raille l’hebdo.

Politique encore avec l’étrange analyse proposée par Liberté à ses lecteurs : ‘Les togolais qui aspirent au changement depuis de longues années, l’ont démontré dans les urnes en votant chaque fois massivement pour l’alternance  mais c’est sans compter avec la détermination  du père et du fils qui n’ont du cesse d’user des fraudes électorales, de la violence pour s’imposer au pouvoir’.

Même tonalité dans les colonnes du Correcteur :  ‘Faure Gnassingbé est désormais au pied du mur et est contraint d’entamer les réformes au risque de prouver aux yeux du monde qu’il instaure au Togo une nouvelle dictature sur les traces de son père Eyadema’.

Ces journaux ont manifestement totalement perdu le sens des réalités.