Politique

Agboyibo prône la rupture

A l’occasion du 21e anniversaire de la création du Comité d’action pour le renouveau (CAR, opposition), les dirigeants de ce parti ont organisé lundi soir une table ronde sur le thème du « déverrouillage des institutions de régulation de la gouvernance au Togo ». Y participaient des représentants de la majorité et de l’opposition comme Pascal Bodjona, Solitoki Esso, Jean-Luc Homahoo, Francis Ekon et Nicolas Lawson.

Le fondateur du CAR, Yawovi Agboyibo (photo), estime que la Cour constitutionnelle, la Cour des comptes, la HAAC ou l’Autorité de régulation des marchés publics restent contrôlées par le pouvoir. De la même façon, l’Assemblée nationale n’est qu’une chambre d’enregistrement 

Il doit y avoir rupture, affirme M. Agboyibo et cette rupture doit être à l’initiative du chef de l’Etat.

« La rupture attendue c’est celle qui doit marquer la fin du système politique actuel caractérisé par la concentration des pouvoirs de gestion et de régulation entre les mains d’un même parti, d’un même homme ». 

A cet égard, le fondateur et président d’honneur du CAR juge que la dissolution du RPT n’en est pas une. « Il s’agit d’une simple rénovation par un changement de nom », souligne-t-il.

Un avis qui n’est évidemment pas partagé par Solitoki Esso et Pascal Bodjona qui assurent que le RPT est bel et bien mort ; une preuve de l’adaptation aux réalités politiques du Togo. « C’est une démarche que l’opposition serait bien inspirée de suivre », a conclut M. Esso.

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