Le Togo espère, d’ici 2015, répondre à 65% des besoins en eau potable de la population. Le pays développe l’installation de forages. 400 d’entre-eux sont désormais opérationnels dans la région de Kara et des Savanes ; une centaine d’autres viennent d’être réhabilités.
Ce projet a un coût, près de 6 milliards de Fcfa, assumé directement par l’Etat et grâce à un prêt de la Banque Islamique de Développement (BID).
Le taux d’accès à l’eau potable est passé dans ces régions de 47% à 54%.
« L’eau est au confluent de tous les besoins. Sans eau, il est impossible de parler de développement durable, de santé, même de la vie, l’eau ne donne pas seulement la vie mais, elle est la vie », a expliqué Zakari Nandja, le ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hydraulique villageoise, lors d’un déplacement sur place le week-end dernier.