« La Commission « Vérité, justice et réconciliation » (CVJR) ne procède à l’heure actuelle à aucun recensement de victimes de violences politiques au Togo dans la cadre du processus de déposition ».
C’est la mise au point faite par la CVJR dans un communiqué publié samedi, après que des individus se soient présentés dans certains villages en son nom.
« Les dépositions commenceront dès l'ouverture des antennes régionales à Aného, Lomé, Tsévié, Atakpamè, Kpalimè, Sokodé, Kara et Dapaong et le déploiement des équipes mobiles dont le personnel est encore en formation », précise l’institution.
Par ailleurs, la Commission commencera à recruter, à partir du 20 juillet, une centaine de chefs d’antennes, assistants et agents mobiles en vue de l’organisation des opérations de dépositions des victimes.
La CVJR, créée à l’initiative du président Faure Gnassingbé, doit faire la lumière sur les évènements violents survenus au Togo de 1958 à 2005.