L’opposition avait affirmé que des habitants de la ville de Kparatao (région Centrale) avaient été ‘passés à tabac’ par des soldats dans la nuit du 24 au 25 février. Cette information avait été largement relayée par les médias.
La Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH) a enquêté et vient de rendre son rapport.
Il n’y a jamais eu de brutalités exercées contre les populations de ce village par des militaires, assure la CNDH. Les rumeurs d’expédition punitive sont fausses.
‘Il ressort des investigations et auditions que la présence des militaires relève d’un simple contrôle de routine’, indique la Commission.
Pour la CNDH, ‘cette fausse information est de nature à semer la panique et la psychose au sein des populations et troubler le cours normal du dialogue en cours entre la classe politique’.